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Lannion, ma capitale!

Le collectif de soutien aux "sans papier" du Trégor a lancé une gavotte à laquelle se sont joint 200 personnes sur la place du centre de Lannion. Vive la Bretagne, les Bretons et les Bretonnes! Que cette année marque le signe de la solidarité, de la fin de la misère et des gouvernements corrompus! Qu'elle soit sous le signe de la Joie et de l'Espoir. Que les portes et les cœurs s'ouvrent. Que les frontières, toutes les frontières, les physiques comme les autres, s'effondrent en un éclat de rire enfantin. Liberté, Egalité, Fraternité!!!

Des frontières

 Les études, les voyages m'ont appris que la majorité des êtres humains souffrent des injustices les plus féroces. Le Mexique est un pays où la violence exercée par l'Etat, l'armée, les paramilitaires, les polices, les gangs; mais aussi par un néolibéralisme féroce laissent peu de chance de vivre une vie digne à ses habitant.es. Les Etats Unis choisissent ses présidents tous plus corrompus les uns que les autres, imposent leur main mise sur toutes leurs matières premières, exploitent cette main d'oeuvre bon marché jusqu'à l'épuisement; ceci depuis le Panama jusqu'à la frontière mexicaine.  Malheureusement ils ne sont pas seuls, l'Union Européenne et le Canada profitent également de cette misère et de cette zone de non droit en investissant sur les terres de toute l'Amérique latine afin d'en extraire toutes les richesses sans que les populations autochtones soient indemnisées.   Les réseaux de traites de personnes fournissent cette chai

Oui, on peut changer ce monde

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Monter sur le train de marchandise qui traverse le Mexique jusqu'au Etats Unis, c'est comme partir à la guerre. On ne sait pas combien survivrons. Entre les accidents, ceux qui tomberont du train en marche amputés à cause de la vitesse et de la fatigue, ceux et celles qui mourront aux mains des braqueurs, ceux et celles qui survivront aux enlèvements massifs de « migrants » Veracruz, celles qui nourriront les réseaux de traite des femmes, celles qui seront violées et assassinées en chemin, ceux qui devront passer la frontière en pleine guerre du narco en passant de la drogue, ceux et celles qui mourront de froid, de faim... Certaines de ces personnes que j'ai approché, avec qui j'ai ri, mangé, chanter et joué aux cartes sont déjà condamné.es. D'autres passeront, repasseront la frontière et seront déporté.es et redéporté.es vers leurs pays en guerre. Juan, pêcheur, 50 ans, Guatémaltèque Parce que c'est de ça qu'il s'agit. La majorité des

Si se puede cambiar el mundo

Subirse al tren de mercancia que viaja hacia Estados Unidos es como irse a la guerra. No se sabe cuantxs sobreviviran. Entre los acidentes, lxs que se caen del tren en marcha amputadxs por la velocidad y el cansancio, los que matan los asaltantes para aterrorizarlxs, los que sufren secuestro por los Zetas en Veracruz, las que van a nutrir las redes de trata de mujeres,las que van a ser violadas y asesinadas en el camno, lxs que van a tener que cruzar la frontera en medio de la guerra del narco pasando droga, lxs que van a morirse de frio, de sed... Algunxs de esta gente que tuve en fente, con la cual he comido, cantado, reido, ya estan condenadxs. Otrxs pasaran, volveran a pasar a Estados Unidos, y volveran a ser deportadxs hacia paises en guerra. Porque de eso se trata, la mayoria son refugiadxs politicos . Y tienen derechos. Nadie los respeta pero si los tienen. Es increible que la comunidad internacional cierre los ojos sobre la ecatumba que succede en el viaje de migracion que ha

Rolando

Es dificil contar lo acontecido esos tres ùltimos días en el albergue de migrantes de Ixtepec, Oaxaca. Llegamos con una amiga antropóloga para el día internacional del migrante para partecipar en un taller de teatro del oprimido que llevaban dos chicas mexicanas entrañables. Ixtepec. Me surgio la idea de ir a tocar alli hace casi un año, pasando en autobus de noche por Salina Cruz con una amiga percusionista :"hay que ir al albergue de solalinde a tocar algo". He ido con otra compañera de la cual me separe despues de esta intensa experiencia de hecho. Llegamos por el taller cansadisimos pues veníamos de Tapachula, Chiapas donde alcanzamos a la cxaravana de -madres de desaparecidxs en migración por México. No dormimos mucho, fueron muchos kilometros en poco tiempo. Tocamos al chile im`provisando, olvidando letras, estribillos y notas con tanta emoción. Una madre me vino a abrazar al final de nuestra representación "Dios me la bendiga". Otra me abrazo, temblaba,

Ixtepec

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Día internacional del migrante, Ixtepec, Oaxaca. el albergue màs acogidor del mundo... las miradas alegres y duras, las confusas tambien. las sonrisas. La tremenda esperanza. las amistades crecientes, los cruces de tanto camino. la espera en las vias y el canto regalado, para ustedes, grandes caminantes de la nada. cansados y bellos, sois bellos la verdad, los bolsillos vacillos y los ojos de fuego yo me quedo asombrada de como nos parecemos todxs, lxs caminantes del cielo. los sueños en la mano, la vida por delante, por delante hermoso el Padre solalinde y los talleres llevado por transexuales guatemaltecos en la capilla de aire de este oasis de amor y de paz gracias padrecito, gracias la verdad por lo posible en medio de la muerte gracias por la luz tambien las historias increibles e sin sentido de toda esta gente invisible que existe, que vive, que cree, que se sube al tren, que duda, que sigue, a pesar de todo gracias a los piratas de las carreteras que vencen barrages

Rumbo a Tapachula

corazón

el corazón, un órgano que sostiene a todos los demás

viajando en tu casa

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Quiero que conozcas Marseille, le Prado, la Bonne Mère y las callecitas de  Avignon. Quiero que veas Lyon y sus hermosos ríos verdes. Los atardeceres del lago Titicaca, sus vientos violetas y anaranjados. Quiero que conozcas los caminos infinitos de Argentina, sus montes colorados rojos y rojos y rojos. Al infinito. Quiero que descubres los horizontes rumanos, los salares turcos, quiero que conozcas los manantiales de mi Querido sur. Quiero irme a España con vos, quiero sentir el viento de la sierra en tu nuca. Quiero ver el amanecer de las Alpujarras en tus ojos. Quiero tomar un barco con vos. Irme a Cabo Verde y cantar a Cesaria. Quiero que veas los desiertos de Extremadura, el puente rojo de San Francisco, la película de hielo de París acariciar la mañana  (eso ya lo conoces) quiero que conozcas l'Inde, le Pakistan et les semelles d'Oran Outang. Le taj Mahal, la muralla China y la ciudad sagrada de Lhasa. Quiero que conozcas la mirada del venado cuando sale del invierno, el
Etre en paix avec ses sentiments, les mains ouvertes, le coeur ouvert. Sans peur, sans douleur.
el cuerpo débil y la vida hirviente por las ventanas. la felicidad de estos días simple, sincera, amorosa.
La fièvre et le vertige de l'amour qui s'enfuit, se transforme en une spirale qui n'en fini pas de s'ouvrir, de se souvenir. Je me souviens. Et je tremble de toi, décembre.

oaxaca by night

Écrire, écrire même quand la fatigue, même quand la tristesse, même quand tu me manques. Ecrire sans cesse. Parce que le souffle réside souvent entre les choses. Là où je m'enfuis, là où je cherche quelque chose qui laisse comme un goût de métal dans la bouche, quelque chose d'insaisissable qui détruit les insomnies à grand coup de cafard. Quelque chose d'imprononçable, d'ineffable. Quelque chose qui survie, qui se laisse approcher puis qui s'échappe quand on veut l’attraper. Ce soir, j'ai besoin du bruit des voitures au loin pour cacher ton absence, j'écris pour ne pas pleurer. J'écris entre le regard noir du soupçon et l'espace nouveau qui m’accueille, qui me voit grandir et t'aimer en silence. Chapeau bas. Je cueille des fleurs de camomille et je cherche le sommeil. La lumière est douce comme une nuit de printemps. Je te cherche les yeux fermés. Je tâtonne doucement cette liberté loin de te mains. Et tu me manques. Tu me manques.   ©Em

Oaxaca 4

L'alcool a arraché ma tête. J'ai rampé entre les vers oubliés des plus grands poètes sur le sol d'un bar incontrôlable. La musique a sonné toute la nuit. Les chants Zapotèques ont réveillé les yeux noirs des indiens endormis. Nous avons chanté, ensemble. Je me suis réveillée la vierge de Juquila autour du cou.

buenos días

in love

Fandango oaxaqueño

Les corps tapent la planche autour des musiciens qui deviennent à leur tour les danseurs. La séduction est courtoise, les couples se frôlent et les enfants imitent. Le père et la fille démontent la scène, lui, on dirait son frère avec son chapeau à plume, elle, sublime dans sa robe bleue et ses pas firmes, forts, sûrs d'eux. Leurs pas s'accordent à merveille. Puis les nouveaux danseurs chassent doucement le couple qui attire tous les regards. Ils prennent la relève sans concurrence, juste parce que la planche et trop petite pour que tous y rentrent.

Gioconda Belli

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"No podria vivir si no creyera que la imaginacion puede crear nuevas realidades" "Je ne pourrais pas vivre si je ne croyais pas que l'imagination puisse créer de nouvelles réalités" Gioconda Belli, El pais bajo mi piel Gioconda Belli "Estaríamos dementes todos nosotros? Que misterio genético hacía que la especie humana trascendiera el mandato de la supervivencia individual cuando la tribu, el colectivo estaba en peligro? Que hacía que las personas  fueran capaces de dar su vida por una idea, por la libertad de otros? Por que era tan fuerte el impulso heroico? Para mi lo que resultaba mas extraordinaria era la felicidad, la plenitud que acompañaba al compromiso. La vida adquiría rotundo sentido, propósito, norte. Se experimentaba una absoluta complicidad, un vinculo entrañable con cientos de rostros anónimos, una intimidad multitudinaria en la que desaparecía cualquier sentimiento de soledad o aislamiento. En la lucha por la felicidad de todos la
Le soleil. Et la solitude qui tape à ma porte, qui me cherche comme le voilier cherche l'horizon.

Madres centro américanas recorren México en busca de sus hij@s

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   Caravana de Madres centro américanas en La Patrona, Veracruz. “No es casual que las desapariciones de migrantes continúen siendo una realidad en México. Cuando los responsables de secuestros y otros abusos no rinden cuentas ante la justicia, la impunidad se convierte en garantía de que los abusos se repetirán. No hay mensaje más peligroso que el de la impunidad.” Perseo Quiroz, Director Ejecutivo de Amnistía Internacional en México. "Ce n'est pas un hasard que les disparitions de migrant.es soient toujours une réalité au Mexique. Quand les responsables d'enlèvements et autres abus ne rendent aucun compte devant la justice, l'impunité devient une garantie à ce que ces abus se reproduise. Il n'y a pas de message plus dangereux que celui de l'impunité". Directeur exécutif d'Amnestie International au Mexique

Coyolxahqui a pris la forme de Shiva

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Coyolxauhqui, la déesse lune démembrée par son frère. il va falloir prendre soin de soi au milieu du désert, des yeux horrifiés des rescapées. S'accrocher à la lumière sous les paupières, à Benedetti et aux salutations au soleil. Prendre la guitare par la gorge et la plume par la peau, ne rien lâcher à la tristesse de ce monde. Embrasser les vraies amitiés, les chérir comme l'air et avancer, soigner avec le chant et les belles paroles où la douleur a pris racine dans l'espérance. ©Emilie Mourgues Habra que cuidarse en medio del desiero, de los ojos horrorizados de lxs sobrevivientes. Agarrarse a la luz de los parpados, a Benedetti y a los saludos al sol. Tomar la guitarra por la garganta, la pluma por la piel, no dejarle nada a la tristeza de este mundo. Besar las amistades verdaderas, quererlas como al aire y seguir caminando, sanar con el canto y las palabras donde el dolor se arraigo a la esperanza. Shiva en colère danse sur l'ignorance.

Día internacional en contra de la violencia hacia las Mujeres

Un 25 de noviembre en Oaxaca en Indymedia México por autor EmiSaria Familiares de victimas y Asociaciones civiles llamaron a una Marcha por la Justicia y una vida libre de Violencia hacia las Mujeres el día 25 de noviembre en la ciudad de Oaxaca, día internacional en contra de las violencias hacia las Mujeres.   La Defensoría de Derechos Humanos y organizaciones gubernamentales que luchan supuestamente para los derechos de las victimas en Oaxaca no asistieron a la Marcha. Cabe señalar que el articulo   articulo 33 de la constitución mexicana prohíbe a lxs extranjerxs el derecho a manifestar, o a participar a cualquier evento político en México. Lo que se traduce en la realidad con la probabilidad de una deportación hacia su país de origen con 10 años de entrada prohibida al país. El día 25 de noviembre se celebra en el mundo entero pues se supone que no es un delito manifestar para la Justicia y en contra de feminicidios, violaciones, abusos, acosos y violencias de c

Mon vieux punk...

http://dominique-ottavi.over-blog.fr/

Oaxaca 3

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Santisima Virgen de las barricadas, Protegenos

Le soleil bleu

L'amour est une enfant rieuse qui pisse debout à la face du monde. L'homme grenouille presse mon ventre pour que sorte ma voix. "Canta mi amor, asi, NA TU RAL".   Il se fiche du tremblement de terre et des cars retournés. Il chante.

Oaxaca 2

J'aime rouler en voiture quand la nuit est tombée. Oaxaca chaotique déglingue les pots d'échappement des vielles carlingues avec son goudron défoncé, ses dos d'ânes invisibles, ses feux improbables. Oaxaca et ses grandes fresques pour la justice. L'art de ses rues est impressionnant. Le peuple s'exprime à grand cris contre les injustices qu'il subit. Ils ont beau cacher la misère en vidant le centre ville de ses vendeurs ambulant pour gagner je ne sais quel label qui remplira encore un peu plus leurs fouilles de truands, ils ont beau mentir, ériger l'impunité en principe fondamental de leur pouvoir. Ils ont beau mépriser, piétiner, invisibiliser, assassiner, faire disparaitre;  les mexicains, les mexicaines chantent jour et nuit pour la paix, la liberté et la justice. Les couleurs de leurs peintures crèvent tous les écrans du silence. Les disparus, les disparues sont rappelé.es chaque jour à la mémoire de leurs assassins. Zapata serre la main de Gandhi, du

L'amour, la paix... et la liberté.

Aujourd'hui on avait rendez vous dans le centre de migrants de Oaxaca pour jouer. Des quatre migrants de la veille, trois avaient repris leur route. On a décidé de partir à la recherche du curé qui s'occupe du centre. En effet, ce sont des religieux qui accueillent et s'occupent des migrant.es, des jésuites. L'Etat leur permet d'avoir le local. Ils ont le droit de rester trois jours et trois nuits. Certains se reposent à peine et reprennent leur route vers le  nord, d'autres entament des démarches pour résider au Mexique alors ils peuvent rester plus longtemps. Le centre d'Ixtepec est le plus grand de l'Etat de Oaxaca, il est à 5 heures de route, 800 migrant.es y passent chaque années. On est parties à la recherche de la "Paroquia Cristo Rey" derrière la gare de seconde classe, prêt du grand marché de la central.  "Tout droit puis à gauche, toujours tout droit" On s'est enfoncées derrière la gare. Les voitures, les chiens, le

Oaxaca

El mezcal y el re-encuentro. La amistad se sella, asi de sencillo, a veces basta un abrazo para reconocerse y sentirse companerx. He vuelto. Sentir que este cuerpo es una gran casa a donde me siento bien, a donde puedo acoger gente y sentirme feliz. He vuelto al feminismo. Por fin, siento que si, estamos conectadas desde el cuidado entre todxs y que es un apoyo gigante en mi vida. Siento el vuelo mas firme pues sé que tengo nidos a donde companerxs me apoyan y me reciben con gusto. Siento que alli-aqui me puedo espresar, puedo subir al escenario tranquilamente y tocar, cantar, leer-me, leernos. La fiesta empieza, la musica esta fea pero es lo que hay. Empieza el baile, el cuerpo muy seguro me sorprende por su amplitud. Miro al periodista soltar todas sus frustraciones frente a esta sociedad asesina y mientras me repite "100 000 muertos...y si contamos los feminicidios son 100 000 mas" no dejamos que el baile se nos vaya. Porque asi tambien se resiste. Dandole cana a una v

Afirmación

Soy feminista, soy viajera, soy lesbiana, soy música, soy antropóloga, soy escritora.

Diana y la Golo

a veces la vida pone en tu camino gente que no te esperas. Y vuelven a aparecer en contextos distintos donde la improvisacion rige el ambiente.

S.O.S Diagonal

El periódico quincenal independiente español DIAGONAL necesita apoyo y donaciones. Sin prensa libre e independiente, no hay información, sin información no hay conciencia política, sin conciencia política no hay nada -menos un cambio social. Aquí van los motivos de su campaña de microfinanciación para quien pueda apoyar, va desde 5 euros: http://goteo.org/project/diagonal

Encore

C'est à se demander ce que fichent ces textes dans mon ordinateur. Ma vie est un ensemble de textes, de voyages et d'amoures inachevés qui se chevauchent au firmament en laissant des pointillés de partout sur le sol de mes nuits. Il fait bon. J'aime ce chemin qui semble avoir pris une direction qui me dépasse, comme ça, à la naissance. Et pourtant, en faisant mine d'en oublier le prologue, les pages s'écrivent et la plume fait ce qu'elle veut. Mon destin s'écrie: "Encore!". ©Emilie Mourgues

¡Jarochoame ya!

Mercado de la central

Puede ser que el mercado de la central oaxaqueño sea el más grande del continente. Centenas de puestecitos pegaditos juntitos bajo el calor acumulado por debajo de  techos de plásticos improvisados ofrecen un paisages de colores y un viaje olfactivo inolvidable. No me atrevo a sacar la cámara en este sitio, no por peligro, sino porque mi presencia se nota bastante pues soy la unica güera al kilometro cuadrado.   "Ey! güera! que buscas? Que te ofrezco?" "Ey! guüra, por aqui! por aqui!"  La ausencia de mestizxs y güeritxs en el mercado demuestra otra vez la violencia de las clases sociales y étnicas en México. Es decir que conocen la existencia del mercado pero tienen miedo a los pobres y a lxs indigenas  (que en este contexto es un pleonasma) asi que no se atreven a cruzar la frontera del periférico donde Oaxaca (al igual que muchas ciudades en el mundo) cambia de rostro. La gente pobre no roba, se buscan la vida desde la madruga hasta la noche. Es la gent

OhMmmmmmmmmmmmm

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Instalarse en el Sentir y no moverse de alli.

Santiago

Por la careterra 40 con Santiago y Choco!  Don't cry for me Argentinaaaaa

Apoyo a Silvia Pérez Yescas

Une défenseuse des Droits Humains menacée de mort à Oaxaca vit cachée depuis 8 mois. Elle protège des femmes et des enfants victimes de violences. Des hommes cagoulés et armés ont tenté de l'enlever avec son fils en janvier 2013. Ils ont réussi à s'enfuir grâce à leurs voisins. Le gouvernement mexicain ne les protège pas. Ci joint une pétition de soutien. Petición: SEGOB debe cumplir y proteger a Silvia, defensora amenazada de muerte

Love love love

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Traducción abajo  L'incroyable lumière oaxaqueña transperse les feuille colorées des arbres en fleurs. Il pleut des anges sur nos têtes nues. Elle fend la tomate entre eux airs de cumbia. Le vieil homme s'assied sur le banc et regarde la scène avec ses yeux qui ne voient plus. Il me parle de ses 55 ans de route pour la compagnie d'autobus ADO. Les moteurs diesel l'ont rendu sourd et sa fille est en Argentine. "Elle a du passer par ton pays en avion pour arriver là bas non?" La Golo en Tutuma, Oaxaca La increíble luz oaxaqueña atraviesa las hojas coloradas de arboles vestidos con flores. Llueven angeles sobre nuestras cabezas desnudas. Parte el tomate en dos entre aires cumbialeros. El viejito se sienta en el banco a mi lado y mira la escena con sus ojos ciegos. Me cuenta sus 55 años de carretera con la ADO como chófer. Los motores diesel lo volvieron sordo y su hija anda por Argentina. "Tuvo que pasar por su país para llegar hasta alla verd

La peau

Il y a quelque chose chez ces gens qui palpite entre le monde et la vie. Une place pour la joie, la verdadera alegria de se rencontrer, de se bénir, de se souhaiter le meilleur. Et cela juste parce qu'on est en vie. Le reste n'a d'importance que la valeur qu'on lui porte, un vrai jeu d'enfant qui respire, vraiment par le nombril. Ça chante et ça danse. En fait ça vibre, une douce membrane, une peau humaine entre les choses.  ©Emilie Mourgues

Aruna y La Golo en Oaxaca

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Donne moi la petite mort

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La pénombre et les lueurs infimes de ceux qui se souviennent des autres. Les peuple du Mexique fêtent le retour de leurs morts une fois l'an. La fête dure trois jours. Le 31octobre, les cimetières sont à la fête. Les mariachis sont convoqués et chantent les airs favoris des défunts pendant que leur proches dansent sur leur tombes en buvant, en riant. Les autels sont dressés dans les maisons. Des pans de fleurs oranges, un verre d'eau, le pain des morts, des calaveras en sucres, une belle photo du défunt, une photo où il-elle sourit. Des fruits aussi, beaucoup de fruits, des bougies et de l'encens afin d'ouvrir les portes interdites.   un bout d'Autel, Oaxaca de Juarez. Le premier novembre, c'est le jour des enfants. Ils reviennent. Ce sont les premiers invités. Le deux novembre ce sont tous les autres. Les cimetières sont ouverts à tous. On s'y sent bien, ça nos rapproche, nous, les vivants. C'est chaleureux. On sent qu'il ne sont pas loin

La Parca

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Le voyage a quelque chose d'indicible, cette peau fine entre les réalités qui se chevauchent, qui rend la narration difficile, comme si rien d’extraordinaire n'était en train de se passer. Et pourtant. Pourtant les couleurs, les odeurs, les histoires et les armes. Pourtant les guitares désaccordées et les chants infinis. Pourtant la lune sourit, les enfants rient dans le patio et les plantes en novembre. Oaxaca. La douceur infinie au milieu du désert. L'oasis coloniale où tout est possible. Surtout les artistes, l'amour, les peintres et les musiciens. Il pleut des tonnes de fleurs sur les morts qui dansent sur nos têtes. C'est à en pleurer de rire d'être en vie. Et ils le savent bien, ils le savent bien. Que leurs squelettes colorés sont un hommage à la vie qu'on leur porte, depuis ce monde illisible qui n'a de sens que celui qu'on lui donne. Les cimetières sont devenus des antres de fête où coule la joie du souvenir, la rica comida et l'

El pais bajo mi piel

"Un tiempo incólume y eterno habita las ciudades donde nunca pasa nada....Ese apacible romanticismo es ya tan ajeno a mi vida... La agitación de otros lugares me parece mucho más tolerable y estimulante. En esos momentos me di cuenta de que ya nunca me conformaría con el gozo pasivo o los placeres puramente sensoriales, que para mí ya nada podría competir con la euforia contagiosa de los sueños colectivos...." Gioconda Belli, El pais bajo mi piel, Nicaragua

compañera

mi compañera me enseño que amar es cuidar, tarde quasi 30 años en entender esto. Frente a su casa esta escrito AMAR ES EXISTIR  (quiero besarte en todos los panteones del país)

¡¡Alberto Patishtán esta libre!!

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Après avoir été enfermé 13 ans pour ses opinions politiques sous couvert  d'assassinat de sept policiers qu'il n'a pas commis au Chiapas, le professeur Alberto Patishtán a été libéré hier  à San Cristóbal de las Casas grâce à la forte mobilisation de ses proches et d'Amnestie International.  "¡Hasta la victoria siempre cabrones!"   Héctor Patishtán, hijo del profesor indultado, afirmó que "desgraciademente mi papá no puede  estar aquí pero está de la forma en que más le gusta: con el corazón y el espíritu. Creo que todos nos merecemos mucha alegría el día de hoy: ¡felicidades, compañeros!, ¡sí se pudo! ¡Hasta la victoria siempre! “A mi padre no lo liberó un indulto, lo liberó el pueblo” dijo ayer su hijo, Héctor Patishtán, agradeciendo a todas las personas que con sus acciones hicieron posible esta victoria.

Carlos

Carlos a 23 ans. La première fois que je l'ai vu, il portait une tunique blanche d'infirmier et suppliait de lui ouvrir la porte de la maison où nous sommes hébergées d'un air pressé. Il était 7 heures du matin et je refusais de sortir de mon sac de couchage faisant fis de la sonnette stridente qui perturbait le peu de répis que me laissaient les mosquitos. Il loue une chambre dans cette maison et vient une fois par semaine de Toluca. Je n'ai pas bien compris pourquoi mais il étudie la médecine d'où son accoutrement. Il se tient très droit et fait beaucoup de manières galantes qui me font beaucoup rire. Ce matin, je me suis excusée pour le loquet fermé et il m'a beaucoup parlé. Son père est mort très jeune et il a dû s'occuper de sa mère très tôt. L'etat de México (autour de la ville) est un des plus violent du pays, c'est à dire qu'il est régit par des bandes organisées qui séquestrent, volent etc... Il doit prendre l'autoroute payante po

Del feminismo

Hace tiempo que me quedo callada en cuanto al tema por varias razones y decepciones que no voy a retratar aqui. Creo sin embargo que es tiempo volver, pues ya no estoy tan encabronada con las incoherencias del feminismo (y de las feministas) y creo que es importante seguir escribiendo y formulando convicciones e ideas con las cuales vamos creciendo a lo largo de la vida. Creo que muchas veces las feministas y lesbianas nos equivocamos de meta y de prioridades. Creo por ejemplo que es un error definirnos en cuanto a nuestra manera de relacionarnos con lxs demas basandonos en la sexualidad o mas bien en el sexo. Por eso creo que es un error definirnos como "monogamas" o "poligamas" (o "poliamorosas" lo que no me parece tan distinto). Estos conceptos me parecen muy obsoletes pues ponen el sexo en el centro de nuestras relaciones cuando no tiene porque ser asi .  Me parece que cada relacion es muy distinta a pesar de inscribirse en un solo aprendizaje par

Sentir

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Les ruines de Teotihuacan sont merveilleuses. C'est beau de revenir ici après tout ce temps. Je grimpe sans me retourner puis je m’assied au milieu des touristes que je ne vois plus, la peau des pieds contre les pierres. Le vent souffle, les nuages dansent et je sens que mes vies concordent ici, en haut de la pyramide du soleil, là où "les hommes se transforment en dieux". Je respire, puis je m'agenouille. En fait, je suis bouleversée, pas triste ni joyeuse, bouleversée et je pleure et je respire et je suis au monde et c'est merveilleux de sentir comme la terre avale toutes nos misères, comme elle nous lave comme ses enfants. De l'intérieur, depuis là où l'on sent en croyant rien n'y comprendre.  Gran Diosa de Teotihuacan Huehueteotl,  Dios viejo del fuego adorado el la cuspide de la piramide del sol en Teotihuacan   Lien: Influencia zapoteca en Teotihuacan

Georges Christin

Bon voyage tonton Georges!
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"Y a fuerza de partir voy a saber lo que es volver y volver" Léon Gieco The Nochtitlan vrombit toujours à la face du monde, les bougainvilliers tapissent les murs effilochés des maisons qui s'appuient les unes sur les autres. J'arrive, encore, et je me sens toujours "chez moi". J'ai l'impression de "rentrer à la maison". C'est très étrange l'attachement que j'éprouve pour cette terre loin des miens... Mais la séparation, ce déchirement physique d'avec ceux et celles qu'on aime, ça signifie aussi se retrouver seule avec soi, un soi tout neuf qui n'en fini pas de grandir et de vous faire vivre, ici, dans mon coeur qui sourit vraiment. Dans les rues de Coyoacan, sous l'épais smog que l'Europe ne connaît pas encore. Je danse après Frida, brûle mes papilles aux piments locaux qui me surprennent toujours. Il fait beau, il fait doux au Mexique. Ca doit être les gens. Cette faune incroyable et imprévisible, cett