oaxaca by night


Écrire, écrire même quand la fatigue, même quand la tristesse, même quand tu me manques. Ecrire sans cesse. Parce que le souffle réside souvent entre les choses. Là où je m'enfuis, là où je cherche quelque chose qui laisse comme un goût de métal dans la bouche, quelque chose d'insaisissable qui détruit les insomnies à grand coup de cafard. Quelque chose d'imprononçable, d'ineffable. Quelque chose qui survie, qui se laisse approcher puis qui s'échappe quand on veut l’attraper. Ce soir, j'ai besoin du bruit des voitures au loin pour cacher ton absence, j'écris pour ne pas pleurer. J'écris entre le regard noir du soupçon et l'espace nouveau qui m’accueille, qui me voit grandir et t'aimer en silence. Chapeau bas. Je cueille des fleurs de camomille et je cherche le sommeil. La lumière est douce comme une nuit de printemps. Je te cherche les yeux fermés. Je tâtonne doucement cette liberté loin de te mains. Et tu me manques. Tu me manques.

 ©Emilie Mourgues

Comentarios

  1. C'est MANIFIQUE mi querida ce que tu écris, courage, tu nous manques à toutes et tous ici. TA MUTTI QUI T'AIME

    ResponderEliminar

Publicar un comentario

Entradas populares de este blog

Agradecimientos

Qui défend l'enfant queer?

Virginie Despentes contesta a Lionel Jospin y a los anti-matrimonio para todos