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Mostrando entradas de abril, 2016

Nuit d'Avril

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Une des choses que j'aime le plus au monde, c'est marcher dans la nuit. Sentir son étreinte, le message des étoiles: "lave ton coeur". Retrouver cette euphorie d'enfant, ces sensations divines et simples, merveilleuses. Les jambes avancent, le souffle grandit, les yeux s'émerveillent. La lune accompagne ce qu'il faut pour y voir sans inonder les étoiles. L'odeur gonflée du jasmin, les chauves sourient malgré l'arrogance des voitures.

Noche de Abril

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Una de las cosas que mas amo en la vida es caminar en la noche. Sentir su abrazo, el mensaje de las estrellas: "limpia tu corazon" , la euforia de ninia por reencontrar esas sencasiones divinas y sencillas, fuertes, hermosas. Caminar es la libertad mas grande que conozco. El cuerpo y la Tierra, el amor entre olor a jazmin y murcielago.

"Rue du Grand soleil" petite chronique à la préfecture

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 Denise me dit souvent que l'activisme lui manque. Pourtant, entreprendre les démarches administratives pour qu'elle puisse vivre où bon lui semble et être chez elle avec moi ici , c'est une des luttes les plus dures, les plus acharnée, les plus belle que j'ai mené dans ma vie. On s'est lancée dans cette aventure sans y penser sachant que la folie était nécessaire à une telle entreprise. Chaque rendez vous à la préfecture est une mission. Il nous faut nous rendre à Valence qui, quoique où nous sommes se trouve à au moins trois heures et demie de route en incluant l'autoroute. Il nous faut nous battre continuellement pour que notre vie cadre avec les cases de l 'Etat. Par exemple, nos lieux de travail ne sont pas les mêmes que notre adresse administrative. Allez faire comprendre à un fonctionnaire que vous travailler de temps en temps où il y a du travail quand il y en a. Ils ont du mal. Et que vous faites ça en étant mariées, bataillant avec vos

Après un an de travail salarié

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 Paris , nuit debout #mars 2016 " Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches Pour la lutte obstinée de ce t emps quotidien" Jean Ferrat Travailler depuis des mois et voir le désastre que ça crée entre les gens. Les mensonges, les trahisons, les égos qui se gonflent, les petits chefs mal placés... Les employés qui se victimisent, se transforment en serpillère pour avoir une prolongation de contrat, des murs un peu plus grands, une bagnole, un logement, des droits au chomdu. Les amitiés qui se défont, celles qui y survivront, celles qui n'y survivront pas... Les gens qui auraient pu être des amis et qui ne le seront jamais. Ceux qui protègent leur petite place, ceux qui préservent leurs petits privilèges et qui ne sont en fin de compte, que des pions, des pantins tirant les ficelles d'intérêts plus grands, plus troubles, auxquels ils aspirent en secret - quand ils osent encore rêver. Et les laissés pour compte, les femmes, les vieux, les pauvres, les