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Mostrando entradas de noviembre, 2016

Les Vacances

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La douce et âpre odeur de goyave et de mangue m'a enveloppée en entrant chez Jesus et Maggie. Les vacances. Dormir, se faire chouchouter, chanter, écouter les contes et histoires entre deux repas, faire des sudokus. La vie est douce à Azcapotzalco. La lumière incroyable perce le smog inégalable de la Ciudad de Mexico. Les heures tournent et embarquent la ville et ses 30 millions d'habitants. Moi, je la regarde vivre et s'agiter depuis le deuxième étage de l'unidad. "Agua bonafonnnt" c'est le marchand de bombonnes d'eau potable. Les marchands offrent leurs services dans la rue et passent d'immeuble en immeuble toute la journée. Mes préfèrés sont passés hier, ils passent deux fois par semaine. Un homme joue de la trompette, l'autre a un petit tambour, une femme au saxophone, l'autre court sous les fenêtres ramasser les pièces et billets des voisins. J'ai toujours l'air de débarquer dans ce pays, alors j'applaudis les artiste

La Nouvelle, petite réflexion sur la dictature

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Fidel est mort. Ça cinglé dans la chambre. Les traits se dont affaissés. La nouvelle s'est propagée dans la rue. Elle s'est installée partout. Les réactions se sont enchaînées sur les réseaux sociaux: l'inquiétude et la tristesse de tout un continent. Très peu de gens soulagés ou allègres comme on aurait pu le croire. Quelques heures plus tard, notre Avion décollait direction Mexico. Sur les compartiments des bagages, des photos de Cuba: "venez découvrir la nature et la joie authentique." "Venez vivre l'aventure!". Sur les photos vendant les paysages, les Cubains sont absents. Sur le dos du siège de ma voisine, la publicité d'une clinique privée à la Havane: "Tu rêves de santé? Viens à Cuba, c'est la santé pour tous". En arrivant, notre taxiste avait mis la radio: une émission cubaine avec de la salsa. C'est pas la musique la plus populaire du Mexique. Quand on lui a demandé ce qu'il pensait de la mort de Castr

Bye bye Cancun

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Il est temps de quitter la luxuriante végétation de la rue bacalar de Cancun, ses chants d'oiseaux tropicaux et sa lumière dorée.  Les corps s'habituant aux bactéries du coin, on a décidé aujourd'hui de se reposer. Denise m'a fait découvrir un film mexicain merveilleux des années 60 : "Macario". Le scénario est de Bruno Traven, un allemand qui a passé du temps au Mexique et dont Jesus, mon beau père, m'a beaucoup parlé.  Macario est très pauvre, il n'a jamais eu en sa possession qu'une seule chose: la faim, et il a un rêve: manger une pintade à lui tout seul sans devoir la partager avec personne, pour une fois dans sa vie. Il va rencontrer le Diable, Dieu, et la Mort -ces trois entités indissociables du Mexique- avec qui il va passer un pacte malgré lui.  Je crois que parfois, venir d'ailleurs, ça permet de comprendre les fonctionnement d'une culture et d'une société différente de manière tellement brutale que ça peut surpasser l'en

Esto es México

  Arriver à Cancun c'est comme arriver nulle part. Les Parks hôteliers ont renversé les palmiers, 25 000 000 de touristes par an s'agglutinent sur les plages et déversent leurs dollars dans des gros complexes nord américains ou quataris. Les mexicains sont la pour les servir. Servirles es un privilegio: vous servir est un privilège. C'est peint sur la façade d'une petite boutique excentrée. Du haut du ciel la jungle, dense et sauvage s'étend sur toute la péninsule yucatèque. De temps en temps un crocodile sort de la lagune nichupte et croque un nageur bourré ou un joueur de golf 5 étoiles. Quelques jours après notre arrivée eilier nous a emmené au cruzero en voiture avec les beaux parents. "Esto es Mexico!" S'est exclamée magui! Les rues inondées par les eaux troubles du passé. Les odeurs de cloaques, les vendeurs à la sauvette, les prostituées de pauvres, la fourmilière chaude et poisseuse du sud mexicain me tendait une fois de plus les bras à deux p

Nulle part en France

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