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Mostrando entradas de marzo, 2017

Le retour

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Le retour (éternelle énigme). Le retour sera toujours cette montagne blanche et bleue, l'air lumineux d'un village oublié. Les mois ont passé, la poussière s'est installée. Et pourtant les amis, la famille, les proches. C'est l'amour qui fait qu'on revient. Ici et là. Les mois ont passé, les inquiétudes du Temps Mauvais ont gagné du terrain, de partout. Et pourtant, pourtant, les cheveux grisonnent, les livres parlent et la Lumière appelle. ************************* Dans mon ventre, les graines sont semées,  elles n'ont pas germé, mais... Le semeur est passé,  il a tout oublié faisant le chemin d'un geste de la main (tel le Petit Pousset) Dans la nuit de ce pays je crie: "Vinceeeeent" Le Fou s'est coupé l'oreille un soir d'orage amoureux Il a tout oublié un soir dePleine Lune et mon ventre Lumière rit Il sait que Demain ça existe (la Lumière de Van Gogh) Merci Merci à tous, à toutes d'

There is no place to hate

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Caffé Dante. Greenwich Village. Le rock rappelle le bon vieux temps aux nostalgiques. Sur les traces de Patti Smith, Jimi Hendrix fait vibrer les vitres du vieux café d'écrivains. Le paysage manhattanesque est incroyable. La beauté des lignes témoigne du délire d'architectes géniaux. L'ego des hommes reflétant un ciel océan. Le cœur de l'Empire est d'une beauté déroutante, incroyablement fascinant. Ça en jette Plein les yeux.  Les new yorkais sont adorables. Ils prennent soin les uns des autres et ça fait du bien. Perdues entre les ponts et les voitures, une vieille femme nous a aidé. Sur son manteau un pins près du cœur: "There si no place to hate." Brooklyn fait penser à un Belleville gigantesque! C'est un quartier Noir aux airs de Black Panthers. Les blancs sont en fait des latinos. Il n'y a pas un caucasien. La pauvreté reste l'apanage des gens de couleurs. Plus on se rapproche de Manhattan, plus les visages s'éclaircissent, les prix au

Nueva York

Les oiseaux chantent et New York se réveille. L'Afrique est passé par là, et vraiment, c'est cooooool. A cinq heure du matin, les blancs ne travaillent pas encore. On traverse le Queens avec notre chauffeur équatorien, au loin brillent les buildings dorés de Manhattan. Les maisons sont des maisons, les rues sont des rues. La tranquillité du premier monde relâche nos corps.

Du vide et du plein

La plénitude dans l'amour donne parfois envie de s'étendre, de se répandre et de donner la vie. Je me suis faite inséminée dans une clinique à Mexico. C'était vraiment beau... Le frère de Denise nous a offert sa semence avec amour, Patricia la gynécologue et son assistante ont été adorables. Même le directeur est venu assister à l'événement. Toute l'équipe était émue. On a essayer de faire un enfant tous ensemble. On a vu le liquide rentrer dans l'utérus et mon corps à tout fait pour garder le précieux liquide. Ça n'a pas marché. Mes ovaires n'ovulent que rarement: ovarios poliquisticos... C'était difficile de ressentir autant de vide dans cette plénitude amoureuse. Les orientaux ont compris depuis longtemps qu'il n'y a de plein sans vide et de vide sans plein... C'était tout de même une très belle expérience. Quand la science sert l'amour et la vie, la magie dépasse tout ce qu'on peut imaginer.