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Entre femmes: Parcours de mères lesbiennes de l'immigration et des quartiers populaires

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Podcast:  https://www.arteradio.com/son/61660625/un_podcast_soi_ndeg13_entre_femmes Deux militantes de Femmes en lutte ont participé à ce podcast et raconte avec pudeur, humour et résilience, leurs histoires de mères lesbiennes de l'immigration et des quartiers populaires.  Hanane, franco-marocaine, et Sy, franco-hmong, témoignent de leurs parcours de combattantes pour assumer leurs amours et fonder leur famille, tout en affrontant la galère sociale et le racisme. On y comprend mieux leurs luttes pour avoir un bébé avec PMA. Elles assument la vie de combats sur tous les fronts qui les attendent. Mais aussi la fierté d'élever leur famille dans le 93, où elles vivent, militent et travaillent.

L'indignation française

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--> Dix ans après la dernière crise du capitalisme en date, plusieurs mouvements populaires ont émergé dans les pays occidentaux pour crier leur « ras le bol » aux élites de leurs pays et pour dénoncer les inégalités sociales. En 2011, le mouvement des Indignés enflammait l'Espagne, inspiré par les révolutions des printemps arabes et par le mode d'organisation des grecs de la place Syntagma. Lancé sur internet par huit jeunes dénonçant le manque d'horizon que leur offrait le futur d'une société jetée à la rue par le surendettement et le chômage, le rassemblement spontané du 15 mai 2011 a donné lieu à des occupations de places de villes pendant trois mois. 8 millions d'espagnols de tous horizons sont sortis dans les rues sur une population de 45 millions d'habitants pour demander qu'une démocratie réelle voit le jour, dénonçant les plans d'ajustements structurels de la Troïka (Banque Centrale Européenne, Commission Européenne et Fonds Monét

Soleil cherche futur

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Je bois du vin dans mon lit en écoutant le plus grand poète de ce pays encore vivant et je crie de rage et de larmes :SOLEIIIIL, SOLEIIIIL. Le monde est en friche, les fachos gagnent l'Amazonie et en for intérieur, je placarde des bombes, je tire tout ce qui bouge, les Marine, les Salvini, les Trump, les Bolsosamère, je cracherai sur vos tombes (comme disait l'Autre)

Libre - Cédric Herrou

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Les cris de nuit ont disparu. Les faisceaux lumineux violant la douceur de la nuit ont disparu aussi. La chasse à l’Homme est terminée. Les gendarmes s’ennuie nt, ils se demandent à quoi ils servent. Le teint dépressif, ils sont assis là, nuit et jour, à regarder dans le vide, à observer aux jumelles mes poules à la recherche d’un vers ou, par manque de sauterelles, un brin d’herbe épargné par la chaleur de l’été. Tchen le gros chien noir a cessé d’aboyer. Elle aussi est triste. La nuit est calme comme avant, l’avant-tourmente, l’avant quand tout était normal. Plus de gamins arrivant comme le vent sans prévenir, après des mois voire des années d’errance entre guerres, mers et déserts. Je n’ai plus de regards venant d’Afrique étincelés par la volonté de vivre. La sensation de réconfort de les savoir arrivés chez moi sains et saufs a disparu. Le plaisir que ces gamins aient réussi à déjouer comme un jeux d’enfant les contrôles policiers, les caméras infra-rouges, les militaires,

Marseille l'été

--> Marseille l'été c'est le contraste de la pauvreté au soleil et des groupes de touristes qui haranguent les rues du centre. Les plages où débordent les égouts après l'orage du mois d'août sont interdites à la baignade... le matin. Les africains se baignent toujours le long du fort Saint Jean. Ce soir, y'a match. Des petits aux grands, tout le monde est en bleu et blanc. Les couleurs de la Bonne Mère sont devenues le drapeaux de la nouvelle religion. Le foot, c'est ce qui restent à ceux qui ne partent pas en vacances. On fait la queue pour payer l'essence, les gens sont familiers. Des arabes achètent de l'eau fraîche aromatisée. Un petit s'est fait payé une sucette par le gars devant moi, son papi a du mal à l'accepter. Mais c'est de bon cœur, alors il sort et s'écrie :  « Bonne soirée les jeunes, allez l'OM ! ».

Le joli mai, poésie sociale

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Kalo Taxidi

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Après avoir décidé de « partager » notre voyage sur Facebook, je me rends compte que ça a suscité toutes sortes de réactions. J’aimerais juste vous dire qu’un voyage est toujours avant tout intérieur et unique, que ce que la Grèce nous a donné chacun.e peut le trouver sur son propre chemin. Qu’avant tout se déplacer dans ce monde demande d’être toujours conscient d’où nous venons et de chez qui nous arrivons. Que si on vous a donné envie d’aller en Grèce vous saurez respecter le pays et ses nobles habitant.es. Que vous consommerez local et que vous ne financerez pas de multinationale ou tout autre entreprise faisant son beurre sur la crise, privatisant plages et villages tout en exploitant les habitants. C’était juste pour éclaircir mes intentions de « partage » de richesses de la vie. Love
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8 avril C’est Pâques! Et les déguisements du tourisme tombent. Aujourd’hui c’est méchoui pour tout le monde, il n’y a plus d’étoiles qui tiennent. La grand mère a pris la réception en pantoufles et donnent de précieuses recommandations aux cuisiniers. La musique résonne et le vin coule à flot. Les gosses jouent. Enfin un moment convivial sur cette île de Santorin vendue au tourisme de masse et aux chinois!!!

Pâques

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6 avril Ce soir c’est vendredi saint de la Pâques orthodoxe. Les églises sont toutes décorées de cierges. Les chants des popes résonnent dans les rues. Les femmes vont vêtues de noir et voilées. L’une d’entre elle me sourit, elle est très émue. J’avoue que même si je ne comprends pas trop le christianisme, ce soir, la fête est vraiment très belle. Ça vibre de partout.
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3 avril Le voyage fait de nous ce qu’il veut. Les vents nous portent vers les abysses de l’imaginaire et du réel . Denise vient de découvrir que La mère d’Homère -Climéne- est fille de l’île oú nous avons échoué hier! Et son fils, le célèbre aède, est enterré là! Les Cyclades sont le berceau de l’imaginaire de notre civilisation et de toute notre littérature!!!!! Les voyages d’Ulysse sont nés ici. Et nous les traversons, 28 siècles plus tard.
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3 avril Le bonheur est intense. Le café chauffe et le soleil se fait chaque jour plus grand. On frappe doucement à notre porte. Irène nous apporte des douceurs, feuilletés et biscuits au citron. Chez elle ça sent toujours bon. J’ai d’abord cru qu’elle était boulangère, mais non, elle prépare la Pâques orthodoxe comme beaucoup de femmes du village et nous régale de ses spécialités. Les hommes, eux, repeignent tout en blanc pour faire honneur à la résurection de Dieu et de la Nature - c’est un peu la même chose. Gaie et chaleureuse, elle apprécie nos efforts pour nous faire comprendre en mauvais grec. Je crois qu’elle nous a adopté!
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1er avril Ivre de raki, la musique du vent bleu des gens d’ici frappe mon cœur. Je ne veux plus rien. Plénitude et gratitude infinies.
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«En même temps, une légère brise qui s’était levée, piquante à respirer, commençait à marbrer par endroits la surface des eaux mortes; elle traçait sur le luisant miroir des dessins d’un bleu vert, qui s’allongeait en traînées, s’étendait comme des éventails où se ramifiait en forme de madrépores; cela se faisait très vite avec un bruissement, c’était comme un signe de réveil présageant la fin de cette torpeur immense. Et le ciel, débarrassé de son voile, devenait clair; les vapeurs, retombées sur l’horizon, s’y tassaient en amoncellement de ouates grises, formant comme des murailles molles autour de la mer. »  Pierre Loti, pêcheur d’Islande, 1886

Kyklades

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Tomber à la renverse

Hôtel Sparti

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On se repose á l’hôtel Spárti du port du Pirée. Vieux et majestueux. Au XIX eme, ces murs servaient d’ambassade á la France. C’est une famille qui le gère. La doyenne finit tranquillement ses jours devant la télé dans la chambre á côté de la notre, porte ouverte sur le monde qui embarque et débarque chaque jour dans sa maison colorée. On a été accueillies chaleureusement, le gérant était très fier de nous montrer l’ancien coffre fort en bois de l’ambassade qui se situe maintenant dans sa réception. De vieilles photos noir et blanc des films qui ont étés tournés ici ornent les murs. L’hôtel Sparti, un hôtel comme on n’en fait plus.
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27 mars La route est belle! On croise plus d’animaux que d’humains. Les chèvres carillonnent dès qu’on arrête le moteur. Les chats gardiens des temples viennent quémander leurs offrandes. On a même cédé le passage à une vaillante tortue plusieurs fois centenaire! Les chouettes accompagnent nos nuits de leur légendaire sagesse. Les aigles planent au dessus des sommets enneigés, fixant leur proie entre les oliviers des plaines. J’observe ce monde grec qui tourne dans la lumière ambrée de l’orient méditerranéen, en savourant la chair neuve d’une orange-papillon bénie des Dieux.

Sparte

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26 mars Les montagnes sont magnifiques, s’enchevêtrent dans la lumière et les hauteurs en arrivant sur la mystérieuse et antique Mystras. Superbe ville fortifiée fantôme, fondée par les Francs dont il reste l’aplomb dominant les champs d’oliviers vallonnés, les arbres de Judée en fleurs et les monastères byzantins. Une véritable merveille!!!!!

Fête nationale

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25 mars Aujourd’hui les grecs sont sur leur 31 pour fêter leur indépendance de la Turquie. C’est la fête nationale. Les vieux conduisent leur petite moto chapelets à la main, chaussures cirés, costumes sombres et moustache impecable. Les enfants sont habillés en tenue traditionnelle. Les femmes ont enfin leur place dans les bars et tavernes d’où elles sont le reste du temps totalement absentes! Les drapeaux grecs flottent dans le ciel gris. L’ouzo, le vin et le café coulent à flots. Ça chante, ça hurle, ça boit et ça fume des grosses clopes. Bon anniversaire ma foi!!
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24 mars Notre voisin a passé 40 ans sur des cargos et connais bien les ports de Nantes, Brest et Bordeaux. Du coup il parle français et il passe sa retraite dans une petite boutique de Loutraki près de Corinthe à reproduire des œuvres mycéniennes et d’autres plus récentes. Un artisan passionné à qui nous sommes heureuses d’avoir laissé l’argent qu’on ne donne pas aux autoroutes 

Le printemps

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Joyeux printemps á tou.tes! Que ce long hiver s’incline doucement face aux prémisses du nouveau soleil! De belles pensées depuis le Pelion, terre de Centaures et de chants de Sirènes, celles lá même qui ne laissaient pas le pauvre Ulysse retrouver son chemin de retour! Et on comprend pourquoi! Bon c’est décidé, ma prochaine vie je veux bien me réincarner en chienne grecque. (Sur la photo c’est Sakapuce, ma copine du jour!)
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17 mars Brise de fleurs d’orangers, poulet grillé, café helliniki. Doux, chaleureux, le mare se mâche subtilement, entre deux gorgées. Les oiseaux sont en plein émoi, piaillant dans les orangers qui croulent de fruits énormes. Le Péloponnèse est en fleurs, l’herbe est fraîche entre les oliviers baignés de soleil chaud. La Grèce est douce, ses saveurs sont pareilles à l’Andalousie profonde. Un voyage tout en contrastes. La mer bleue, turquoise, les chèvres des montagnes et le châle noir des femmes de villages d’Arcadie. Perdues, perchées quelque part entre ciel et terre, ciel et mer, eau et fleurs. Rythmée au son des églises rondes et secrètes, pleines et mystérieuses.
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14 mars C’est la Grèce. La croisée de chemins incertains millénaires. La ville pousse les collines étendues sur la mer, dense, blanche et abîmée. La marche de la capitale aux mille rythmes, de l’Afrique á l’Inde aux embruns orientaux. Drôle d’Occident. Les Balkans. Il fait beau sur la terrasse.
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12 mars L’acropole devant moi, 11 ans plus tard j’en ai les larmes aux yeux. Cette ville où une déesse plantait un Olivier allait nous donner á beaucoup des racines. Vieilles comme le temps qui n’oublie pas, Athènes.

De la apropiacion cultural

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La primera vez que escuche el termino de « apropiación cultural » fue con una francesa (Isabel Marant) que se robo tejidos oaxaquenos de la comunidad de Santa Maria Tlahuitoltepec para venderlos como suyos en la alta moda. Como francesa, blanca, antropóloga, conociendo tantito México, su gente y sus culturas; me dio muchisisima vergüenza. Y me alegro que la denunciaran y que hicieran de su vida un infierno. Creo que al final de cabo, ni reconoció el robo y ni hubo reparación... Lxs que conocemos un mínimo Oaxaca sabemos que las tejedoras viven en su gran mayoría en condiciones de pobreza económica, sufren de racismo de la parte de la gente de su país y extranjeros, que su trabajo es maravilloso, que los bordados testimonian de una riqueza cultural inconmensurable que nos es hasta difícil descifrar por la complejidad de sus lenguajes. Esta gente se merece respeto, derechos y vida digna. Regrese a vivir en el campo a Europa y no me clave mas con el tema. Sin embargo nos llegaron

Colette Magny

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La lumière du pinar, et de c'te meuf stellaire
"Quand je parle de la mort , ce n'est pas pour la mort elle même, c'est par rapport à la vie. C'est une sorte de faire valoir. Je me sers d'elle comme un prétexte. Elle est là, comme ça, comme une marguerite dans une histoire d'amour." (Georges B.)