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Mostrando entradas de 2014

Tarahumaras. Entre Riosi y Riablo

Un hermoso documental etnografico de Ana Paula Pintado, un hermoso trabajo de "auto-antropologia".
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Dans la nuit bleue, une lumière dans la pierre. Les étoiles frange du ciel, coiffent le vieux village. Le souffle est court, lumineux, là où la chaleur réside. Bolivie. Mai 2013

Vivir en Francia sin papeles

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Por Denise Alamillo   A mis amigas y amigos, a mi familia.  Pareció a propósito. No lo fue. Por fin luego de una larga espera he recuperado la totalidad de mi respiración que se quedaba estancada en el estómago y no lograba bajar al vientre.   Les cuento un poco cómo ha sido mi vida, puedo ya romper el silencio. Hace ocho meses que vivo en Francia.  Aunque podría tener gran lógica pensar mi migración como un desplazamiento a consecuencia de la guerra en México la cual me ha tocado vivir muy de cerca durante varios años como Activista social, periodista y mexicana del norte fronterizo. No fue este el caso. Deje el país siguiendo una aventura de amor y de sanación. Centro de Monterrey, México; 20 de abril 2014. No tenía idea de lo que estaba haciendo, mi despedida de amigas y amigos fue un inbox por facebook. Intenté terminar las frutas y semillas que quedaban en la nevera, puse candado a mis dos amadas bicicletas, me acosté un buen rato sobre la cama entre la mant

Manifeste de la Cimade

Des personnalités rejoignent la Campagne Valeur Ajoutée de La Cimade pour appeler le plus grand nombre à signer la Manifeste de La Cimade contre le rejet de l'étranger et pour en finir avec une société de l'éloignement, où les gens ne se connaissent plus, cohabitent sans se rencontrer, sans se connaître, sans se reconnaître, étrangers les uns aux autres. Pour ne pas laisser le champ libre à la peur et la haine de l'autre, Guy Bedos, Jean-Louis Trintignant, Boris Cyrulnik, Paul Andreu, Clarika, Noëlle Chatelet, François Marthouret, Jean-Jacques Nyssen, Zebda, Bernard Faivre d'Arcier se mobilisent aux côtés de La Cimade. Réalisation Véronique Linarès / La Cimade; Philippe Roman/ SIGNEZ LE MANIFESTE ICI

Connected Walls

Une grande pensée aujourd'hui, journée internationale des migrants, à toutes ceux et toutes celles qui quittent leurs pays pour vivre leurs rêves dans des conditions difficiles. Une grande prière pour tous les migrants du refuge d'Ixtepec, à tous les couples qui galèrent en préfecture ou derrière des barbelés. Votre courage et vos luttes vous mèneront quelque part. Battez vous pour vos droits, aucun être humain ne devrait vivre dans la peur, dans la violence, dans la misère. https://www.connectedwalls.com/fr/intro Connected Walls - Spain/Morocco - Film on topic #LOVE from CONNECTED WALLS on Vimeo .

Vacances à Barbès

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Le bus 56 s'arrête devant Tatie. Le cinéma Louxor, étrange nouveau décor dans le quartier, est fermé. C'est mercredi. On longe le bout du trottoir en travaux pour nous rendre au restaurant couscous le plus cool de la ciudad. 6 euros le couscous sans viande et un super thé à la menthe offert par la maison. Le proprio est un gar d'une cinquantaine d'années, les dents renouvellés qui aime regarder qui vient chez lui. Insoupçonnable, il a l'air d'un client. "Tenez les filles,  deux yaourts". Le gar en face de nous se balade dans le métro avec un sac de supermarché plein de yaourts qu'il offre aux passants "pour me gagner le paradis, ça me fait des rasénettes". On tchatche du Mexique, de la France "le meilleur pays du monde" selon le proprio algérien qui a beaucoup voyagé. Il traverse le pays en bagnole parasol et sac de couchage dans le coffre parce qu'il aime la route. "A Dubai, les gens s'ennuient, ils n'y a
L'incroyable Paris. Majeustueuse, prestigieuse et aussi surprenante, métisser. Les juifs séfarades vivent avec les africains, les maghrébins, les pauvres et des p'tits blancs bien cools. Le rythme intense, coloré, chaleureux au coeur des quartiers populaires.

Todos sabemos Ayotzinapa

Lucien

Les jours s'en vont, la lumière du jour se fait plus courte, chaque jour plus courte, comme la respiration du "Vieux" qui a fini par s'éteindre. Il ne me reste plus qu'à lui porter son bouquet de lavande et d'y jeter sur sa tombe. Mon père est en suspend devant le corps inanimé du sien. Je sens comme d'un coup, l'enfant qu'il était lui serre la main et qu'en même temps, il s'éloigne. La grand mère perd l'équilibre devant ce sol qui s'ouvre sous ses pieds déjà trop vieux. Elle est venue à l'enterrement avec ses vieux souliers de supermarché. Elle est venue comme elle va chercher le pain, perdant l'équilibre, les yeux vagues, serrant son col trop court sous l'air de novembre. Elle est venue et elle s'est tenue devant le cerceuil, droite comme un chronomètre de piano, c'est à dire qu'elle titubait légèrement sur ce sol qui tourne désormais trop vite pour elle.
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Quelle douleur la notre ce matin en ouvrant internet. Quelle douleur la nouvelle. Elle est tombée comme le glas sur nos nuques d'activistes, de jeunes femmes en attente. Sur nos deux nuques d'humaines.   “Le parlement européen soutien le président mexicain et ne suspendra pas l'accord entre l'UE et le Mexique¨, cet assassin qui a tué sa femme, qui a ordonné le viol de 46 femmes a Atenco en 2006 qui luttaient pour garder leurs terres. Pena Nieto qui a reçu la légion d'honneur en France après avoir rendu florence cassez à la France, cette criminelle qui a torturé et terrorisé ses victimes réfugiées maintenant aux USA. Le seul espoir qu'avait le Mexique était qu'on connaisse l'horreur digne de l’holocauste qui sévit las bas depuis 2006 et que la communauté internationale exige qu'on respecte les Droits Humains. La guerre a jeté des milliers de civils dans des fosses communes jonchant les routes de la drogue se rendant aux Etats Unis. Le ma

Table ronde d'actualité internationale - Tuerie d'étudiants au Mexique : comment dépasser la violence?

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Émission diffusée par France Culture, à écouter ICI à partir de la minute 20. Rassemblement d'étudiants à la UNAM de México le 18 octobre exigeant le retour en vie des 43 étudiants enlevés par la police municipale et livrés par ces derniers au cartel Guerreros Unidos.

Mexique: 43 étudiants portés disparus.

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"Vous les avez emmenés vivants, rendez les nous vivants"   Ce sont 43 étudiants de l’Ecole Normale Rurale d’Ayotzinapa qui ont disparu le 26 septembre 2014 après que la police d’Iguala dans l’Etat du Guerrero ait ouvert le feu sur leur autobus. La dernière fois qu’on les a vu, des dizaines étaient embarqués dans des fourgons de police. Six fosses communes contenant 20 corps calcinés plonge le Mexique dans la révolte et l’horreur. Iguala, Etat du Guerrero, Mexique, le 26 septembre 2014. Quatre vingt étudiants de l’Ecole Normale Rurale de Ayotzinapa manifestaient contre la réforme de l’enseignement à Iguala. Ils tentaient aussi de récolter des fonds afin de rejoindre le cortège de México qui s’apprêtait à commémorer le 48ème anniversaire du massacre d’étudiants perpétré par le PRI (Parti Révolutionnaire Institutionnel de nouveau au pouvoir en ces heures sombres) le 2 octobre 1968 dans la capitale mexicaine où 1500 manifestants n’ont jamais réapparu après les 29 mi

covoiturage-libre.fr, le site de covoiturage libre et gratuit en France

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"On ne le dira jamais suffisamment : un grand MERCI pour vos messages de soutien, vos remarques et vos dons ! L'association va progressivement reprendre la place qu'elle aurait toujours du avoir, mais malheureusement, nous n'avons pas pu (ni voulu d'ailleurs) lever les 100 millions de $ sur lesquels nous comptions ! Donc nous allons avoir besoin de vous pour renforcer la communauté ! Publiez des trajets SUR LE SITE (et non FB), essayez de placer au moins une fois par jour le mot "Covoiturage-Libre" dans une conversation, parlez-en à vos amis, votre famille, vos collègues (nous acceptons les dons d'entreprises), faites des dons réguliers ou ponctuels, le prix d'une bière ou d'une Rolex, pour nous c'est le geste qui compte. Fini les multiples pages FB, devenez un Covoitureur-Libre ! Quelques brefs petits points que nous aimerions éclaircir : - Nous ne sommes PAS une entreprise, nous ne générons ni ne fructifions ne s

Los medios cobran por no informar

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Sup Galeano antiguo Sub Comandante Marcos  "Los medios de paga han presentado algo que es maravilloso dentro del capitalismo, porque es de las pocas veces donde vemos que el capitalismo convierte en mercancía la no producción. Se supone que el trabajo de los medios de comunicación e s producir información, circularla de modo que se consuma para sus distintos públicos o receptores, y el capitalismo ha conseguido que los medios cobren por no producir, es decir, por no informar."  "Les médias marchands ont présenté quelque chose de merveilleux au sein du capitalisme, parce que c'est une des rares fois où on voit que le capitalisme rend marchandise la non-production. On suppose que le travail des médias est de produire de l'information, la diffuser de façon à ce qu'elle soit consommée par ses différents publics ou récepteurs; et le capitalisme a réussi quelque chose de nouveau : que les médias soient payés pour ne pas produire, c'est à dire,

"Par amour ou pour les papiers?"

Et oui, on l'a fait! Denise et moi nous sommes mariées le 13 juin 2014 en France, à Lyon. ça a été rapide, le temps d'un enlacement dans un hôtel de Marseille, près de Saint Charles, alors que Denise venait d'atterrir de quatre jours voyages hors du temps entre les aéroport de Houston, Istambul et Marseille. Quitter le Mexique en pleine semaine sainte n'est pas une maigre affaire. "Je crois qu'il va falloir que tu te maries". Ça s'est passé comme ça, j'ai souri.ça faisait trois semaines que je l'attendais, en plein jet lag , la peur au ventre qu'elle n'arrive pas. J'ai quitté México et la chambre 72 de l'hôtel Conde comme on prend un bus de ville, s'en m'en rendre compte. Elle m'a accompagné tremblante à l'aèroport, elle, se rendait compte que je rentrait "chez moi". Là bas, à 10 000, là où on ne me demanderait rien à l'aéroport et où on m'attendrait les bras ouverts. J'ai quand même pris

Seul

Seul Face au vaste monde Que j'aime immodérément Plus que jamais Je reprends mon sac Mes valises Mes frasques Répétant : " je ne me rendrai pas" Et je constate : " je ne me rends pas" Copyright dominique ottavi

La Famille

Elle les regardait tous bouffer la soupe froide, avec leurs yeux bovins contre son cœur d'enfant qui avait mal du souvenir de la lumière au poignet de sa grand mère, Au temps des cerises Qu'ils étaient tristes

Mon indignation à propos de la Palestine

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Stephen Hessel (1917-2013)   " Aujourd'hui, ma principale indignation concerne la Palestine, la bande de Gaza, la Cisjordanie. Ce conflit est la source même d'une indignation. Il faut absolument lire le rapport Richard Goldstone de septembre 2009 sur Gaza, dans lequel ce juge sud-africain, juif, qui se dit même sioniste, accuse l'armée israélienne d'avoir commis des « actes assimilables à des crimes de guerre et peut-­être, dans certaines circonstances, à des crimes contre l'humanité » pendant son opération "Plomb durci" qui a duré trois semaines. Je suis moi-même retourné à Gaza, en 2009, où j'ai pu entrer avec ma femme grâce à nos passeports diplomatiques afin d'étudier de visu ce que ce rapport disait. Les gens qui nous accompagnaient n'ont pas été autorisés à pénétrer dans la bande de Gaza. Là et en Cisjordanie. Nous avons aussi visité les camps de réfugiés palestiniens mis en place

En España, se hace la cola

Madrid. 2014 Una chica anda con su novio por la misma acera que nosotras. Hay mucha gente cerca del Museo Reina Sofía y batallo para no perder la mano de Denise. La pareja nos cruza de muy cerca, el rostro de la chica se deforma, tiene cara de azco, entre sus dientes un silbido: "¡¡¡que feo!!!". Los ojos de mi compañera salen de sus órbitas, tiene cara de espanto: "¡que feo me ha mirado esta mujer!". A veces, no me gusta entender lo que succede. Plaza de la Cebada, La Latina El 15M cumple tres años. Una pareja distribuye panfletos y charpas. Son cinquentones, el rostro marcado, sonrientes. "De donde son? Aaa! de México! Yo tengo familia en México, en Puebla". Denise saca foto para El Barrio Antiguo , platicamos un rato y nos despedimos. La plaza es hermosa. Totalmente habitada por lo que queda de los indignados y el arte callejero. Silvia Federicci habla en una asemblea sobre la política y la comunidad. El sonido es muy malo, el sol muy fuerte, el hor
La police creue mes paupières, l buée pose les vitres sur ma mémoire efficlochée. Les saisons changent et tu est là, tapie au creux de mes mains. Tu souris et la fatigue m'emporte
Tans pis comme tu dis il fait froid sous le soleil, sa gorge se serre de savoir que tu te balades fleur au dents entre les bombes et que je suis loin je suis loin avec toute cette paix a ne savoir qu-en faire que des fautes de syntaxes, etre toujours decalee et contente oui contente meme si jai peur du noir, du soir, encore meme si je pleure comme une enfant qui parfois ne reconnait plus son monde et pourtant les mots fusent et sauvent la vie qui crepitte entre les tuiles des temps qui passent je t-aime toi et toi et toi et je supporte plus le non sens dun monde a la derive ou toi et toi et moi on se fait des radeaux de fortune en tressant nos plumes entre les vagues les vagues qui nous aime pourtant en grondant en souriant en nous arrachant du sol je me noie dans l-encre et les bateaux s-en vont vers toi que j-entends par bribes et qui me manque fleur au dent chapeau poitu plume au cul turlututu viens viens dépêche toi j-ai quatre ans quand tout meffraie et quand je peux j

Marseille

Les roms dansent avec les noirs à côté de la mairie bleu blanc rouge, les blancs dansent avec eux, la lumière tombe et c'est magnifique!

Ayahuasca

"j'ai vomi quand j'ai vu ma noirceur et j'ai pleuré quand j'ai vu la lumière"

Denise

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Écrire l'amour. Y revenir, un "oui" accroché aux lèvres des libellules. Il fait froid et je ris. Je ris de l'ouverture et de l'envie profonde, là, sur mon coeur. Je n'ai plus peur. Tu es là, bien installée, pour aujourd'hui et pour demain. Je t'aime.

Flavie Van Der Stigghel expose du 24 mai au 3 juillet

Préparation de l'exposition de Flavie Van Der Stigghel qui aura lieu du 24 mai au 3 juillet 2014 à la Galerie de l'Ancienne Poste de Toucy. -FLAVIE VAN DER STIGGHEL- from LAURENE BOSC on Vimeo .  Flavie Van Der Stigghel sera également en résidence dans l'Atelier Serra du 5 septembre au 15 octobre 2014 dans le cadre de "Septembre de la Céramique et du Verre" aux Baux de Provence.

Monterrey by night

El encuentro improbable y lleno de posibilidades entre feministas anarkas bolivianas y banda queer post guerra del narco regia. La noche, la música, las maricas, las bolleras santa muerte y lxs trans. La noche y la música estridente. Shakira y Pedro infante remixarizado. Bailamos y tu falda de niña rosa prende fuego bajo mis manos de güera hambriente y desubicada. Monterrey. Hueles a cucaracha despues del zyklon b, hueles a cumbia maricona y chispas rrequemadas. Las calles gringas del sur y los coches gigantes. Escucho los relatos de guerra entre risas y agarro la mesa cuando el vertigo dice que mis tripas son europeas. Huelo, respiro las luces amarillas chillantes de la cantina antigüa del barrio que me acuerda las oscuridades del mio. Te agarro, bailame la cumbia, la bachata y el pinche narcorrido pues que le agarre la onda wey!

Monterrey

El norte de México. Monterrey y su gente maravillosa. Tu sonrisa huraca colorido sobre mi cuerpo. Los sueños como baricadas bolivianas crecientes en tu terraza . Je vous ecoute parler de la guerre en riant quand les horreurs entre les sourires me foutent un vertige pas possible, comme je vous admire, comme vous êtes beaux.

Sierra Madre

Huixoles. Viento. Sol y altura. Los corazones abiertos.

petit déjeuner

Le matin et le nectar de la goyave, la pulpe de la papaye, le sourire de l-ananas. Les bougainvilliers, les discussions amoureuses, ébourriffées.

¿Dime tu que es esto y porque?

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On appelle ca "la guerre". C-est quelque chose que le langage n-a pas encore conçu. La "guerre du narco" au Mexique, c-est quelque chose qu-on ne comprend pas. Les disparu.es donnent lieu a une infinité d-imaginaires plus gore les uns que les autres. Entre les feminicides, les disparitions de migrant.s et celles de mexicain.es, on ne comprend pas. On ne comprend pas l-indicible. Un membre de l-organisation paramilitaire armée zeta raconte qu-ils decoupent les corps et qu-ils les brulent dans de l-acide dans des bidons, ils font ca dans des camps. La 'guerre du narco" mexicaine en verité c-est comme decouvrir auswitsch. Les femmes violées par milliers par des dizaines de mecs qui ne bandent meme plus parce que c-est leur boulot, les migrants qu-on enferme dans des caves pour des rançons, ceux qui doivent passer la frontiere avec de la drogue en plein champs de bataille pour peut etre y arriver, les corps sans tete dans les poubelles, les fosses communes...

Le Mexique privatise son pétrole

  par John Mill Ackerman , mars 2014  Le Monde diplomatique. Le 20 décembre 2013, le Mexique a fait un bond de soixante-seize ans dans le temps quand le président Enrique Peña Nieto a annoncé une réforme constitutionnelle remettant le contrôle de l’industrie pétrolière aux mains des mêmes multinationales qui en avaient été écartées par le père de l’Etat moderne mexicain, le président Lázaro Cárdenas, en 1938. Cela faisait trois décennies que la clique de politiciens néolibéraux qui gouverne le pays échouait dans sa tentative de démanteler le monopole d’Etat de Petróleos Mexicanos (Pemex) et de privatiser la rente pétrolière. Mais en décembre dernier, presque sans aucun débat et comme un coup de tonnerre, il leur a fallu moins de deux semaines pour rassembler les votes nécessaires et accomplir cette transformation historique de la constitution mexicaine (lire «   Echec et mat pour la gauche mexicaine   ») . Avant la réforme, l’industrie pétrolière mexicain

Yemaya

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Despertarse en la ciudad de México con tambores afro cubanos en la cabeza. Aterrizo. Todavía llevo cantos de Orishas en el cuello, sueños de esclavos resistiendo bailando y cantando en los oidos, oraciones extrañas a Yemaya en el corazón, polvos mágicos de santería en las manos. Llevo Cuba en la piel, en los ojos, en el canto, en la sonrisa, en la voz. No lo he sentido estando alla pero este viaje me ha atravesado toda. Estuve mirando cada gesto y mirada de mi padre guiándolo en sus primeros pasos en este extraño y particular rincón olvidado de Latino América. Guianádolo, escuchándolo, queriendolo... Cuba m'a bouleversé sans que je m'en rende compte. En cada soplo, cada célula, cada risa, cada rayo, cada sabor, cada confesión, cada canción, cada trago. No he visto a que punto esto me había tocado, hasta donde. Cada viaje es un descubrimiento hacia dentro, hacia lugares desconocidos propios. Cada viaje meztisa. Y casi me lo había olvidado.  Diosa del Mar afro cuban

CuBa

Habra que esribir Cuba y su ritmo caribeño, sus excepcionales músicos cuyas  nota tienen el increíble valor de salir del vacío. Cuba a donde el tiempo se deshace frente a relojes sin agujas, insrumentos sin cuerdas. Cuba la Negra, la mulata, la colonial. Sus risas, sus miradas horizontes acarician un silencio demasiado largo. Su gente familiaria, calurosa, preciosa y profundamente gentil. Su gente presa por « la maldita circunstancia de estar rodeada de agua »; presa del tiempo, de utopias en ruinas y de la crueldad de un Imperio. Entre las risas, un agovio paciente se convirtio en un rostro extraño que es difícil hallar en el lenguaje. ¿Dictadura ? La vida cotidiana caribeña no lo parece, sin embargo... sin embargo esta cosa extraña perñanece entre el silencio y las cosas. Esta cosa se instaló entre los sueños rotos de viejos guerreros agonizantes y la resignación alegre de lxs sobrevivientes.

Cuba

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Il faudra écrire Cuba et sa nonchalance caribéenne, ses musiciens hors pair qui donnent à chaque note la valeur incroyable de la débrouillardise et du génie. Cuba où le temps se défait au gré des horloges sans aiguilles, des instruments sans cordes. Cuba la Noire, la métisse, la coloniale. Ses rires, ses regards sur un horizon qui semble avoir oublié les vivants. Ces gens familiers, chaleureux, courtois et gentils. Ces gens prisonniers par "la maudite circonstance d'être entourés d'eau", prisonniers du temps, des utopies vieillissantes et de la cruauté de l'Empire. Entre les rires, l'impatience lourde a pris un visage étrange auquel il est difficile de donner un nom. Dictature? La vie quotidienne caribéenne semble le démentir, et pourtant... pourtant ce quelque chose étrange entre les silences et les choses qui s'est installés entre les rêves de vieux débris à l'agonie et  la résignation joyeuse des survivants. Armando, auteur compositeur de Matan