Entradas

Mostrando entradas de 2015

Escribir sobre París 1

Escribir sobre Paris. Poco à poco réencontrar El soplo. Habra que articular las palabras, las ideas, las emociones. Hay autores que nos acompañan por la vida. Sus palabras son el abrazo de una desconocida familiaridad, la sonrisa de una amiga. Virginia despentes es una de ellas. Su voz es un basalme para el alma. Pocos días después de las ejecuciones de París hablo en france Inter  (despentes douce). En este barrio donde vive, donde viví, en este barrio que conoció el odio ciego de las ráfagas , dice que se siente como después de una ruptura amorosa, no te lo crees pero te lo repites a lo largo del día: ahora, es así.  Es cierto, este dolor del post choque es muy parecido. No se muy bien que decirles, pero si sé que las cosas no serán como antes, que el privilegio que hemos tenido de vivir en paz se acabó. Se también que amaré siempre París, esta ciudad que me acogió un tiempo de la vida. Amaré siempre el barrio de Belleville. Es un lugar que sigue siendo una parte de "chez moi&qu

Un voyage sur les eaux du sud est asiatique

Ca fait maintenant trois bonnes semaines qu'on a quitté l'Europe direction la Thailande. Nous sommes actuellement a Siem Reap qui est notre point de chute pour Angkor. Nous nous régalons des temples Khmers dediés a Shiva et aux parents de vieux Rois sortis de fables. Nous voyageons au rythme de l'eau. Je m'en suis appercue hier alors qu'on fetait avec les Cambodgiens la fin de la saison des pluie. Une merveille, un retour a l'enfance et une belle connexion avec la pleine lune. La fete a lieu tous les ans dans le sud est asiatique. On met a l'eau des petites pagodes joliment ornées avec leurs attribut bouddhiques: bougie, encens, fleurs et autres amulettes. On laisse filer l'offrande sur les eaux afin qu'elle emporte avec elle les mauvaises choses et qu'elle nous en raméne de meilleures. En Thailande, la fete s'appelle Loi Khratong. Les Thais remercie l'Éau pour la Vie et lui demandent pardon pour la pollution que lui fait subir notre espé

Sara Gomez- Ire a Santiago (1964)

Imagen
Santiago de Cuba a traves de los ojos de Sara Gomez, primera mujer directora cubana

Marseille again

Imagen
Je traverse Marseille où le jour se lève, ça y est, tu es dans ton train. Je me faufile direction la Ginestre entre crainte du bouchon et envie de zigzaguer entre les pierres blanches des calanques avant d'aller bosser. Une émotion violente me saisi. J'aime cette ville. Je l'aime parce que je m'y sens chez moi. Les scooters aux longues jambes en sandales qui frôlent le bitume, les radios zouk soucousse raeggae orientales. Les foulards multicolores, les passes passes en bagnoles dans les montées étroites où par miracle on cartonne pas. Si on était stressés, les cartons seraient inévitables...Mais on a développé la vision 360° et c'est elle qui gagne sur le code de la route. En fait, c'est le bon sens et la sympathie qui ont gagné depuis longtemps cette ville déglinguée et majestueuse, cette antiquité. Marseille est un cormoran, un Gabian déjanté au pastis et aux hydrocarbures, un poisson aux yeux ravageurs, à la gueule bien placé, au sourire de Black, aux épines

Dimitris Christoulas

Imagen
« Le gouvernement d’occupation de Tsolakoglou  [ 1 ] a littéralement anéanti tous mes moyens de subsistance, qui consistaient en une retraite digne, pour laquelle j’ai cotisé pendant trente-cinq ans (sans aucune contribution de l’État). Mon âge ne me permet plus d’entreprendre une action individuelle plus radicale (même si je n’exclus pas que, si un Grec avait pris une kalachnikov, j’aurais pu être le deuxième à suivre), je ne trouve plus d’autre solution qu’une mort digne ou, sinon, faire les poubelles pour me nourrir. Je crois qu’un jour les jeunes sans avenir prendront les armes et iront pendre les traîtres du peuple, sur la place Syntagma, comme l’ont fait en 1945 les Italiens pour Mussolini, sur la piazzale Loreto, à Milan. » (1) Le général Georgios Tsolakoglou, signataire de l’armistice avec les forces allemandes, fut le premier chef de gouvernement grec sous l’Occupation, nommé par les nazis (30/04/1941-02/12/1942). Son nom en Grèce est synonyme de « collabor

Lettre d'amour à Denise

Imagen
Ça fait plus d'un an que je suis en couple. La phrase a résonné en moi comme si je ne m'en étais pas rendu compte depuis ce jour où, empêtrée dans mes douleurs menstruelles sur un sofa de Mexico, j'ai souri bien haut quand tu as franchi la porte avec tes cheveux colorés et ton rire. "En couple", moi qui m'étais juré de ne plus retomber dans le panneau. Tu m'apprends tous les jours un peu plus qui je suis. Au fil des jours, ton sourire et tes larmes m'apprennent à laisser mes vieilles peaux et à t'accueillir j'espère un peu mieux chaque matin. J'ai appris à déposer les idéologies au bord du chemin et a accepter de me faire submerger par toutes ces réalités que j'ignorais. Je reste une militante, une militante de la vie, de la joie et de l'espoir. J'ai appris par le passé que les égoïstes aiment souvent les drapeaux, même les noirs, même les mauves et qu'avec eux (et surtout avec elles), ce que je cherchais c'était une

Comment je suis devenue anarcho-communiste, féministe et anti militariste.

C'est fou comme une petite mésaventure peut nous ramener en arrière. Hier je me suis micro fêlé le doigt en claquant la portière de la voiture, et, pendant que je luttais contre les poussées de douleurs nocturnes, la douleur a fait effet d'une bombe mémorielle. Mon père était gendarme et je faisait du sport, du judo à la gendarmerie. Mon prof était militaire et tout se passait bien, j'avais ma ceinture jaune et j'adorais ça. Un jour, il s'est énervé contre les petits qui étaient turbulents et s’est vengé sur les ceintures jaunes: les grands qui avaient entre 7 et 9 ans. Il a pris chacun d'entre nous et lui a fait une prise de judoka à la différence qu'au judo, on ne lâche pas son adversaire une fois qu'il touche le sol. C'est un geste qui ne peut être qu'intentionnel. Un peu stressée quand est venu mon tour, je riais comme une folle. Il m'a lâché. Sur le coup mon talon a rebondi sur le tatami, je me suis relevée et j'ai hurlé. Il m'a
Et je navigue, sur google image, afin de choisir le meilleur de vos portraits de disparus. Est ce que tu aurais préféré le rose Marco Antonio? Et toi, Cutberto, que tal un retrato amarillo? J'ai écris vos noms, tous vos noms, pour préparer l'arriver du papa de Mauricio à Marseille. Je vous ai écris, vous, qui avez disparus. Chaque lettre m'a donné le vertige. 19, 17, 20, 21 ans? Coupable de quoi au juste? Disparu. C'est le pire sort qu'on puisse jeter à un être humain. Des hordes de lloronas parcourent le monde et crient vos noms à n'en pus pouvoir. Je n'oublierai pas. Je vous le jure.

Codex 43. Récit, critique sociale et tortillas

Imagen
enfin! Je découvre ce merveilleux blog, cet ode à la route à travers le Mexique. Je retrouve mes milliers de kilomètres en stop et mes premiers pas en anahuac. Que du bonheur! https://codex43.wordpress.com/ "Le voilà l’objectif secret du stop, briser l’entre-soi, être ce grain de sable qui dérègle la belle mécanique d’enfermement. Au fond, on s’en balance d’arriver à destination sinon on ferait du covoiturage comme tout le monde. J’ai essayé un soir d’hiver. Porte d’Italie – esplanade de La Part-Dieu, c’était sympa comme un départ en colo. T’as pris mes trente balles et on n’a pas causé du voyage. D’ailleurs tu l’avais précisé sur le site : le bla-bla c’est pas ton truc. Tu dois préférer le pognon de toute évidence. J’ai pas vraiment pu me plaindre, on est arrivés à l’heure mais j’avais l’impression d’avoir gâché ma chance. Quand t’es allé pisser à l’Autogrill de Nemours, j’ai eu envie de me faire la malle pour relancer la roulette. Le stop c’est pas terrible pou

El Barrio antiguo est un caprice

Imagen
Aujourd'hui, le livre « Monterrey entre la guerra, cronicas desde el Barrio antiguo » parait dans le nord est du Mexique. Il s'agit d'une compilation d'articles du journal indépendant El Barrio Antiguo retraçant l'époque d'une ville -Monterrey- séquestrée par la barbarie à partir de 2006. Des jeunes, des journalistes, des écrivains, des analystes, des chercheurs et des activistes y racontent comment les habitants résistent. El Barrio Antiguo est un hymne à la parole, un espoir face à la barbarie. La chronique est mise au service de la communauté et non du pouvoir. Trois capricieux continuent ce projet incroyable sans aucunes subventions, sur internet et satisfont chaque semaine plus de 20 000 lecteurs.   www.elbarrioantiguo.com Notre journal est une forme de résistance face à l'oubli, un exercice de mémoire, un espace « virtuel » où nous faisons place à ceux qui avons le besoin de narrer, de construire et de reconstruire. C

Normandie

La Manche, discrète et puissante. L'immensité de la nature à sa place. Les belles maisons normandes. Le froid et la lumière. La bienveillance de la Terre, du ciel et de la Mer.

Charlie

Imagen
Ilustración porAl-Youm, Egipto. Journal Al-Masry : «  Por un sarcasmo libre e independiente!  » Los últimos días en Francia han sido alucinantes, al igual que lo publicado en redes y el manejo de los medios. Primero, la ejecución de 12 miembros del personal de la revista satírica  Charlie Hebdo . De inmediato surgió la duda : “Es la extrema derecha”… El mismo pensamiento que en 2012, cuando el yihadista Mohammed Merah mató a niños judíos de una escuela privada y miembros del ejército en la calle. ¿Por qué esta duda ? Porque el 11 de septiembre norteamericano nos enseñó a dudar. Desde hace tiempo que los medios y los gobiernos no son referentes para quienes tienen un mínimo de sentido crítico. También dudamos porque duele pensar que sí pueden ser islamistas. Puede ser gente con la cual hemos crecido. Es el peor de los guiones para quienes luchamos en contra del fascismo en este país. El Partido Socialista francés no tiene nada que ganar con que hombres armados con kalas

#JeSuisCharlie

Imagen
La surprise. Le choc. La tristesse, l'immense tristesse. Un sentiment d'avoir étés touchée aussi, de plein fouet. L'attentat, l'assassinat des journalistes de Charlie Hebdo et des deux flics qui les protégeaient  me fait mal. J'ai mal de voir que l'intégrisme religieux, politique, identitaire, grandit et qu'il tue des gens qui me ressemblent. J'ai mal quand il frappe ailleurs, plus loin, aussi. J'ai mal parce que la beauté du monde ne suffit pas. J'ai mal parce qu'ils gagnent du terrain les connards de tous bords. J'ai mal parce que ce soir, on rit tous jaune. Malgré cette terrible offense, je manifeste ce soir mon droit à l'insolence. Je manifeste dans mon lit, loin des villes et devant Facebook, ma solidarité avec tous ceux qui finissent dans une flaque de sang ici et là, pour rien. Je manifeste contre les barbus intégristes, les misogynes, les homophones, les racistes, les charognards, les présidents gominés font des guerres
Imagen
Les jours passent. L'hivers, incroyablement doux et ensoleillé, traverse la maison. Chaleureuse, amicale. Les derniers jours douloureux de Denise. La récupération de Michel. Mes dents, toujours mes dents et les armées de clous de girofles que j'enterrerais aussi, à mon tour.