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Mostrando entradas de diciembre, 2013

Lannion, ma capitale!

Le collectif de soutien aux "sans papier" du Trégor a lancé une gavotte à laquelle se sont joint 200 personnes sur la place du centre de Lannion. Vive la Bretagne, les Bretons et les Bretonnes! Que cette année marque le signe de la solidarité, de la fin de la misère et des gouvernements corrompus! Qu'elle soit sous le signe de la Joie et de l'Espoir. Que les portes et les cœurs s'ouvrent. Que les frontières, toutes les frontières, les physiques comme les autres, s'effondrent en un éclat de rire enfantin. Liberté, Egalité, Fraternité!!!

Des frontières

 Les études, les voyages m'ont appris que la majorité des êtres humains souffrent des injustices les plus féroces. Le Mexique est un pays où la violence exercée par l'Etat, l'armée, les paramilitaires, les polices, les gangs; mais aussi par un néolibéralisme féroce laissent peu de chance de vivre une vie digne à ses habitant.es. Les Etats Unis choisissent ses présidents tous plus corrompus les uns que les autres, imposent leur main mise sur toutes leurs matières premières, exploitent cette main d'oeuvre bon marché jusqu'à l'épuisement; ceci depuis le Panama jusqu'à la frontière mexicaine.  Malheureusement ils ne sont pas seuls, l'Union Européenne et le Canada profitent également de cette misère et de cette zone de non droit en investissant sur les terres de toute l'Amérique latine afin d'en extraire toutes les richesses sans que les populations autochtones soient indemnisées.   Les réseaux de traites de personnes fournissent cette chai

Oui, on peut changer ce monde

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Monter sur le train de marchandise qui traverse le Mexique jusqu'au Etats Unis, c'est comme partir à la guerre. On ne sait pas combien survivrons. Entre les accidents, ceux qui tomberont du train en marche amputés à cause de la vitesse et de la fatigue, ceux et celles qui mourront aux mains des braqueurs, ceux et celles qui survivront aux enlèvements massifs de « migrants » Veracruz, celles qui nourriront les réseaux de traite des femmes, celles qui seront violées et assassinées en chemin, ceux qui devront passer la frontière en pleine guerre du narco en passant de la drogue, ceux et celles qui mourront de froid, de faim... Certaines de ces personnes que j'ai approché, avec qui j'ai ri, mangé, chanter et joué aux cartes sont déjà condamné.es. D'autres passeront, repasseront la frontière et seront déporté.es et redéporté.es vers leurs pays en guerre. Juan, pêcheur, 50 ans, Guatémaltèque Parce que c'est de ça qu'il s'agit. La majorité des

Si se puede cambiar el mundo

Subirse al tren de mercancia que viaja hacia Estados Unidos es como irse a la guerra. No se sabe cuantxs sobreviviran. Entre los acidentes, lxs que se caen del tren en marcha amputadxs por la velocidad y el cansancio, los que matan los asaltantes para aterrorizarlxs, los que sufren secuestro por los Zetas en Veracruz, las que van a nutrir las redes de trata de mujeres,las que van a ser violadas y asesinadas en el camno, lxs que van a tener que cruzar la frontera en medio de la guerra del narco pasando droga, lxs que van a morirse de frio, de sed... Algunxs de esta gente que tuve en fente, con la cual he comido, cantado, reido, ya estan condenadxs. Otrxs pasaran, volveran a pasar a Estados Unidos, y volveran a ser deportadxs hacia paises en guerra. Porque de eso se trata, la mayoria son refugiadxs politicos . Y tienen derechos. Nadie los respeta pero si los tienen. Es increible que la comunidad internacional cierre los ojos sobre la ecatumba que succede en el viaje de migracion que ha

Rolando

Es dificil contar lo acontecido esos tres ùltimos días en el albergue de migrantes de Ixtepec, Oaxaca. Llegamos con una amiga antropóloga para el día internacional del migrante para partecipar en un taller de teatro del oprimido que llevaban dos chicas mexicanas entrañables. Ixtepec. Me surgio la idea de ir a tocar alli hace casi un año, pasando en autobus de noche por Salina Cruz con una amiga percusionista :"hay que ir al albergue de solalinde a tocar algo". He ido con otra compañera de la cual me separe despues de esta intensa experiencia de hecho. Llegamos por el taller cansadisimos pues veníamos de Tapachula, Chiapas donde alcanzamos a la cxaravana de -madres de desaparecidxs en migración por México. No dormimos mucho, fueron muchos kilometros en poco tiempo. Tocamos al chile im`provisando, olvidando letras, estribillos y notas con tanta emoción. Una madre me vino a abrazar al final de nuestra representación "Dios me la bendiga". Otra me abrazo, temblaba,

Ixtepec

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Día internacional del migrante, Ixtepec, Oaxaca. el albergue màs acogidor del mundo... las miradas alegres y duras, las confusas tambien. las sonrisas. La tremenda esperanza. las amistades crecientes, los cruces de tanto camino. la espera en las vias y el canto regalado, para ustedes, grandes caminantes de la nada. cansados y bellos, sois bellos la verdad, los bolsillos vacillos y los ojos de fuego yo me quedo asombrada de como nos parecemos todxs, lxs caminantes del cielo. los sueños en la mano, la vida por delante, por delante hermoso el Padre solalinde y los talleres llevado por transexuales guatemaltecos en la capilla de aire de este oasis de amor y de paz gracias padrecito, gracias la verdad por lo posible en medio de la muerte gracias por la luz tambien las historias increibles e sin sentido de toda esta gente invisible que existe, que vive, que cree, que se sube al tren, que duda, que sigue, a pesar de todo gracias a los piratas de las carreteras que vencen barrages

Rumbo a Tapachula

corazón

el corazón, un órgano que sostiene a todos los demás

viajando en tu casa

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Quiero que conozcas Marseille, le Prado, la Bonne Mère y las callecitas de  Avignon. Quiero que veas Lyon y sus hermosos ríos verdes. Los atardeceres del lago Titicaca, sus vientos violetas y anaranjados. Quiero que conozcas los caminos infinitos de Argentina, sus montes colorados rojos y rojos y rojos. Al infinito. Quiero que descubres los horizontes rumanos, los salares turcos, quiero que conozcas los manantiales de mi Querido sur. Quiero irme a España con vos, quiero sentir el viento de la sierra en tu nuca. Quiero ver el amanecer de las Alpujarras en tus ojos. Quiero tomar un barco con vos. Irme a Cabo Verde y cantar a Cesaria. Quiero que veas los desiertos de Extremadura, el puente rojo de San Francisco, la película de hielo de París acariciar la mañana  (eso ya lo conoces) quiero que conozcas l'Inde, le Pakistan et les semelles d'Oran Outang. Le taj Mahal, la muralla China y la ciudad sagrada de Lhasa. Quiero que conozcas la mirada del venado cuando sale del invierno, el
Etre en paix avec ses sentiments, les mains ouvertes, le coeur ouvert. Sans peur, sans douleur.
el cuerpo débil y la vida hirviente por las ventanas. la felicidad de estos días simple, sincera, amorosa.
La fièvre et le vertige de l'amour qui s'enfuit, se transforme en une spirale qui n'en fini pas de s'ouvrir, de se souvenir. Je me souviens. Et je tremble de toi, décembre.

oaxaca by night

Écrire, écrire même quand la fatigue, même quand la tristesse, même quand tu me manques. Ecrire sans cesse. Parce que le souffle réside souvent entre les choses. Là où je m'enfuis, là où je cherche quelque chose qui laisse comme un goût de métal dans la bouche, quelque chose d'insaisissable qui détruit les insomnies à grand coup de cafard. Quelque chose d'imprononçable, d'ineffable. Quelque chose qui survie, qui se laisse approcher puis qui s'échappe quand on veut l’attraper. Ce soir, j'ai besoin du bruit des voitures au loin pour cacher ton absence, j'écris pour ne pas pleurer. J'écris entre le regard noir du soupçon et l'espace nouveau qui m’accueille, qui me voit grandir et t'aimer en silence. Chapeau bas. Je cueille des fleurs de camomille et je cherche le sommeil. La lumière est douce comme une nuit de printemps. Je te cherche les yeux fermés. Je tâtonne doucement cette liberté loin de te mains. Et tu me manques. Tu me manques.   ©Em

Oaxaca 4

L'alcool a arraché ma tête. J'ai rampé entre les vers oubliés des plus grands poètes sur le sol d'un bar incontrôlable. La musique a sonné toute la nuit. Les chants Zapotèques ont réveillé les yeux noirs des indiens endormis. Nous avons chanté, ensemble. Je me suis réveillée la vierge de Juquila autour du cou.

buenos días

in love

Fandango oaxaqueño

Les corps tapent la planche autour des musiciens qui deviennent à leur tour les danseurs. La séduction est courtoise, les couples se frôlent et les enfants imitent. Le père et la fille démontent la scène, lui, on dirait son frère avec son chapeau à plume, elle, sublime dans sa robe bleue et ses pas firmes, forts, sûrs d'eux. Leurs pas s'accordent à merveille. Puis les nouveaux danseurs chassent doucement le couple qui attire tous les regards. Ils prennent la relève sans concurrence, juste parce que la planche et trop petite pour que tous y rentrent.

Gioconda Belli

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"No podria vivir si no creyera que la imaginacion puede crear nuevas realidades" "Je ne pourrais pas vivre si je ne croyais pas que l'imagination puisse créer de nouvelles réalités" Gioconda Belli, El pais bajo mi piel Gioconda Belli "Estaríamos dementes todos nosotros? Que misterio genético hacía que la especie humana trascendiera el mandato de la supervivencia individual cuando la tribu, el colectivo estaba en peligro? Que hacía que las personas  fueran capaces de dar su vida por una idea, por la libertad de otros? Por que era tan fuerte el impulso heroico? Para mi lo que resultaba mas extraordinaria era la felicidad, la plenitud que acompañaba al compromiso. La vida adquiría rotundo sentido, propósito, norte. Se experimentaba una absoluta complicidad, un vinculo entrañable con cientos de rostros anónimos, una intimidad multitudinaria en la que desaparecía cualquier sentimiento de soledad o aislamiento. En la lucha por la felicidad de todos la
Le soleil. Et la solitude qui tape à ma porte, qui me cherche comme le voilier cherche l'horizon.

Madres centro américanas recorren México en busca de sus hij@s

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   Caravana de Madres centro américanas en La Patrona, Veracruz. “No es casual que las desapariciones de migrantes continúen siendo una realidad en México. Cuando los responsables de secuestros y otros abusos no rinden cuentas ante la justicia, la impunidad se convierte en garantía de que los abusos se repetirán. No hay mensaje más peligroso que el de la impunidad.” Perseo Quiroz, Director Ejecutivo de Amnistía Internacional en México. "Ce n'est pas un hasard que les disparitions de migrant.es soient toujours une réalité au Mexique. Quand les responsables d'enlèvements et autres abus ne rendent aucun compte devant la justice, l'impunité devient une garantie à ce que ces abus se reproduise. Il n'y a pas de message plus dangereux que celui de l'impunité". Directeur exécutif d'Amnestie International au Mexique

Coyolxahqui a pris la forme de Shiva

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Coyolxauhqui, la déesse lune démembrée par son frère. il va falloir prendre soin de soi au milieu du désert, des yeux horrifiés des rescapées. S'accrocher à la lumière sous les paupières, à Benedetti et aux salutations au soleil. Prendre la guitare par la gorge et la plume par la peau, ne rien lâcher à la tristesse de ce monde. Embrasser les vraies amitiés, les chérir comme l'air et avancer, soigner avec le chant et les belles paroles où la douleur a pris racine dans l'espérance. ©Emilie Mourgues Habra que cuidarse en medio del desiero, de los ojos horrorizados de lxs sobrevivientes. Agarrarse a la luz de los parpados, a Benedetti y a los saludos al sol. Tomar la guitarra por la garganta, la pluma por la piel, no dejarle nada a la tristeza de este mundo. Besar las amistades verdaderas, quererlas como al aire y seguir caminando, sanar con el canto y las palabras donde el dolor se arraigo a la esperanza. Shiva en colère danse sur l'ignorance.