"Y a fuerza de partir voy a saber lo que es volver y volver"
Léon Gieco

The Nochtitlan vrombit toujours à la face du monde, les bougainvilliers tapissent les murs effilochés des maisons qui s'appuient les unes sur les autres. J'arrive, encore, et je me sens toujours "chez moi". J'ai l'impression de "rentrer à la maison". C'est très étrange l'attachement que j'éprouve pour cette terre loin des miens... Mais la séparation, ce déchirement physique d'avec ceux et celles qu'on aime, ça signifie aussi se retrouver seule avec soi, un soi tout neuf qui n'en fini pas de grandir et de vous faire vivre, ici, dans mon coeur qui sourit vraiment. Dans les rues de Coyoacan, sous l'épais smog que l'Europe ne connaît pas encore. Je danse après Frida, brûle mes papilles aux piments locaux qui me surprennent toujours. Il fait beau, il fait doux au Mexique. Ca doit être les gens. Cette faune incroyable et imprévisible, cette faune qui ouvre ses bras à qui veut s'y jetter les yeux grands ouverts.
Je vous aime. La distance, ça permet aux choses, aux gens de prendre profondément racine en moi.
  Le voyage n'est pas une fuite, c'est une retrouvaille.


Comentarios

  1. MERCI à toi mi querida pour tout ce qui me donne à chaque fois, heureuse pour toi que tu aies retrouvé "ton Mexique" et que tu t'y sentes si bien. JE TAIME , ta mutti

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