Présentation de PORNOTOPIE
Rencontre-débat avec Beatriz Preciado pour la parution de son nouveau livre Pornotopie "Playboy" et l'invention de la sexualité multimédia (Editions Climats).
"En pleine guerre froide, Hugh Hefner, le fondateur du magazine "Playboy" présente à ses lecteurs, outre des femmes à oreilles de lapin, un véritable manifeste pour "l'émancipation masculine". Penthouse pour célibataire, lit rotatif, jet privé, grottes tropicales, piscines transparentes, night-clubs, mobilier design, manoirs extravagants truffés de caméras de surveillance. Hefner invente la première utopie érotique de l'ère de la communication de masse : un bordel multimédia où un homme, divorcé, célibataire et polygame, vit accompagné d'une trentaine de femmes filmées en permanence dans un parc à thème sexuel.
C'est en analysant les rapports entre architecture, technologie et sexualité, par le biais d'un questionnement qui échappe à toute catégorisation morale, que Beatriz Preciado étudie l'empire Playboy, un modèle de production économique et culturelle qui permet de penser la transformation du capitalisme industriel en capitalisme pharmaco-pornographique. La fabrique est devenue sexuelle et sa production fantasmagorique. "
Librairie Les mots à la bouche
6 rue Sainte-Croix-d-la-Bretonnerie, 75004 Paris, métro Hôtel de Ville www.motsbouche.com / tél : 01 42 78 88 30
75004 Paris"En pleine guerre froide, Hugh Hefner, le fondateur du magazine "Playboy" présente à ses lecteurs, outre des femmes à oreilles de lapin, un véritable manifeste pour "l'émancipation masculine". Penthouse pour célibataire, lit rotatif, jet privé, grottes tropicales, piscines transparentes, night-clubs, mobilier design, manoirs extravagants truffés de caméras de surveillance. Hefner invente la première utopie érotique de l'ère de la communication de masse : un bordel multimédia où un homme, divorcé, célibataire et polygame, vit accompagné d'une trentaine de femmes filmées en permanence dans un parc à thème sexuel.
C'est en analysant les rapports entre architecture, technologie et sexualité, par le biais d'un questionnement qui échappe à toute catégorisation morale, que Beatriz Preciado étudie l'empire Playboy, un modèle de production économique et culturelle qui permet de penser la transformation du capitalisme industriel en capitalisme pharmaco-pornographique. La fabrique est devenue sexuelle et sa production fantasmagorique. "
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