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Mostrando entradas de noviembre, 2013

Día internacional en contra de la violencia hacia las Mujeres

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Un 25 de noviembre en Oaxaca en Indymedia México por autor EmiSaria Familiares de victimas y Asociaciones civiles llamaron a una Marcha por la Justicia y una vida libre de Violencia hacia las Mujeres el día 25 de noviembre en la ciudad de Oaxaca, día internacional en contra de las violencias hacia las Mujeres.   La Defensoría de Derechos Humanos y organizaciones gubernamentales que luchan supuestamente para los derechos de las victimas en Oaxaca no asistieron a la Marcha. Cabe señalar que el articulo   articulo 33 de la constitución mexicana prohíbe a lxs extranjerxs el derecho a manifestar, o a participar a cualquier evento político en México. Lo que se traduce en la realidad con la probabilidad de una deportación hacia su país de origen con 10 años de entrada prohibida al país. El día 25 de noviembre se celebra en el mundo entero pues se supone que no es un delito manifestar para la Justicia y en contra de feminicidios, violaciones, abusos, acosos y violencias de c

Mon vieux punk...

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http://dominique-ottavi.over-blog.fr/

Oaxaca 3

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Santisima Virgen de las barricadas, Protegenos

Le soleil bleu

L'amour est une enfant rieuse qui pisse debout à la face du monde. L'homme grenouille presse mon ventre pour que sorte ma voix. "Canta mi amor, asi, NA TU RAL".   Il se fiche du tremblement de terre et des cars retournés. Il chante.

Oaxaca 2

J'aime rouler en voiture quand la nuit est tombée. Oaxaca chaotique déglingue les pots d'échappement des vielles carlingues avec son goudron défoncé, ses dos d'ânes invisibles, ses feux improbables. Oaxaca et ses grandes fresques pour la justice. L'art de ses rues est impressionnant. Le peuple s'exprime à grand cris contre les injustices qu'il subit. Ils ont beau cacher la misère en vidant le centre ville de ses vendeurs ambulant pour gagner je ne sais quel label qui remplira encore un peu plus leurs fouilles de truands, ils ont beau mentir, ériger l'impunité en principe fondamental de leur pouvoir. Ils ont beau mépriser, piétiner, invisibiliser, assassiner, faire disparaitre;  les mexicains, les mexicaines chantent jour et nuit pour la paix, la liberté et la justice. Les couleurs de leurs peintures crèvent tous les écrans du silence. Les disparus, les disparues sont rappelé.es chaque jour à la mémoire de leurs assassins. Zapata serre la main de Gandhi, du

L'amour, la paix... et la liberté.

Aujourd'hui on avait rendez vous dans le centre de migrants de Oaxaca pour jouer. Des quatre migrants de la veille, trois avaient repris leur route. On a décidé de partir à la recherche du curé qui s'occupe du centre. En effet, ce sont des religieux qui accueillent et s'occupent des migrant.es, des jésuites. L'Etat leur permet d'avoir le local. Ils ont le droit de rester trois jours et trois nuits. Certains se reposent à peine et reprennent leur route vers le  nord, d'autres entament des démarches pour résider au Mexique alors ils peuvent rester plus longtemps. Le centre d'Ixtepec est le plus grand de l'Etat de Oaxaca, il est à 5 heures de route, 800 migrant.es y passent chaque années. On est parties à la recherche de la "Paroquia Cristo Rey" derrière la gare de seconde classe, prêt du grand marché de la central.  "Tout droit puis à gauche, toujours tout droit" On s'est enfoncées derrière la gare. Les voitures, les chiens, le

Oaxaca

El mezcal y el re-encuentro. La amistad se sella, asi de sencillo, a veces basta un abrazo para reconocerse y sentirse companerx. He vuelto. Sentir que este cuerpo es una gran casa a donde me siento bien, a donde puedo acoger gente y sentirme feliz. He vuelto al feminismo. Por fin, siento que si, estamos conectadas desde el cuidado entre todxs y que es un apoyo gigante en mi vida. Siento el vuelo mas firme pues sé que tengo nidos a donde companerxs me apoyan y me reciben con gusto. Siento que alli-aqui me puedo espresar, puedo subir al escenario tranquilamente y tocar, cantar, leer-me, leernos. La fiesta empieza, la musica esta fea pero es lo que hay. Empieza el baile, el cuerpo muy seguro me sorprende por su amplitud. Miro al periodista soltar todas sus frustraciones frente a esta sociedad asesina y mientras me repite "100 000 muertos...y si contamos los feminicidios son 100 000 mas" no dejamos que el baile se nos vaya. Porque asi tambien se resiste. Dandole cana a una v

Afirmación

Soy feminista, soy viajera, soy lesbiana, soy música, soy antropóloga, soy escritora.

Diana y la Golo

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a veces la vida pone en tu camino gente que no te esperas. Y vuelven a aparecer en contextos distintos donde la improvisacion rige el ambiente.

S.O.S Diagonal

El periódico quincenal independiente español DIAGONAL necesita apoyo y donaciones. Sin prensa libre e independiente, no hay información, sin información no hay conciencia política, sin conciencia política no hay nada -menos un cambio social. Aquí van los motivos de su campaña de microfinanciación para quien pueda apoyar, va desde 5 euros: http://goteo.org/project/diagonal

Encore

C'est à se demander ce que fichent ces textes dans mon ordinateur. Ma vie est un ensemble de textes, de voyages et d'amoures inachevés qui se chevauchent au firmament en laissant des pointillés de partout sur le sol de mes nuits. Il fait bon. J'aime ce chemin qui semble avoir pris une direction qui me dépasse, comme ça, à la naissance. Et pourtant, en faisant mine d'en oublier le prologue, les pages s'écrivent et la plume fait ce qu'elle veut. Mon destin s'écrie: "Encore!". ©Emilie Mourgues

¡Jarochoame ya!

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Mercado de la central

Puede ser que el mercado de la central oaxaqueño sea el más grande del continente. Centenas de puestecitos pegaditos juntitos bajo el calor acumulado por debajo de  techos de plásticos improvisados ofrecen un paisages de colores y un viaje olfactivo inolvidable. No me atrevo a sacar la cámara en este sitio, no por peligro, sino porque mi presencia se nota bastante pues soy la unica güera al kilometro cuadrado.   "Ey! güera! que buscas? Que te ofrezco?" "Ey! guüra, por aqui! por aqui!"  La ausencia de mestizxs y güeritxs en el mercado demuestra otra vez la violencia de las clases sociales y étnicas en México. Es decir que conocen la existencia del mercado pero tienen miedo a los pobres y a lxs indigenas  (que en este contexto es un pleonasma) asi que no se atreven a cruzar la frontera del periférico donde Oaxaca (al igual que muchas ciudades en el mundo) cambia de rostro. La gente pobre no roba, se buscan la vida desde la madruga hasta la noche. Es la gent

OhMmmmmmmmmmmmm

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Instalarse en el Sentir y no moverse de alli.

Santiago

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Por la careterra 40 con Santiago y Choco!  Don't cry for me Argentinaaaaa

Apoyo a Silvia Pérez Yescas

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Une défenseuse des Droits Humains menacée de mort à Oaxaca vit cachée depuis 8 mois. Elle protège des femmes et des enfants victimes de violences. Des hommes cagoulés et armés ont tenté de l'enlever avec son fils en janvier 2013. Ils ont réussi à s'enfuir grâce à leurs voisins. Le gouvernement mexicain ne les protège pas. Ci joint une pétition de soutien. Petición: SEGOB debe cumplir y proteger a Silvia, defensora amenazada de muerte

Love love love

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Traducción abajo  L'incroyable lumière oaxaqueña transperse les feuille colorées des arbres en fleurs. Il pleut des anges sur nos têtes nues. Elle fend la tomate entre eux airs de cumbia. Le vieil homme s'assied sur le banc et regarde la scène avec ses yeux qui ne voient plus. Il me parle de ses 55 ans de route pour la compagnie d'autobus ADO. Les moteurs diesel l'ont rendu sourd et sa fille est en Argentine. "Elle a du passer par ton pays en avion pour arriver là bas non?" La Golo en Tutuma, Oaxaca La increíble luz oaxaqueña atraviesa las hojas coloradas de arboles vestidos con flores. Llueven angeles sobre nuestras cabezas desnudas. Parte el tomate en dos entre aires cumbialeros. El viejito se sienta en el banco a mi lado y mira la escena con sus ojos ciegos. Me cuenta sus 55 años de carretera con la ADO como chófer. Los motores diesel lo volvieron sordo y su hija anda por Argentina. "Tuvo que pasar por su país para llegar hasta alla verd
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La peau

Il y a quelque chose chez ces gens qui palpite entre le monde et la vie. Une place pour la joie, la verdadera alegria de se rencontrer, de se bénir, de se souhaiter le meilleur. Et cela juste parce qu'on est en vie. Le reste n'a d'importance que la valeur qu'on lui porte, un vrai jeu d'enfant qui respire, vraiment par le nombril. Ça chante et ça danse. En fait ça vibre, une douce membrane, une peau humaine entre les choses.  ©Emilie Mourgues

Aruna y La Golo en Oaxaca

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Donne moi la petite mort

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La pénombre et les lueurs infimes de ceux qui se souviennent des autres. Les peuple du Mexique fêtent le retour de leurs morts une fois l'an. La fête dure trois jours. Le 31octobre, les cimetières sont à la fête. Les mariachis sont convoqués et chantent les airs favoris des défunts pendant que leur proches dansent sur leur tombes en buvant, en riant. Les autels sont dressés dans les maisons. Des pans de fleurs oranges, un verre d'eau, le pain des morts, des calaveras en sucres, une belle photo du défunt, une photo où il-elle sourit. Des fruits aussi, beaucoup de fruits, des bougies et de l'encens afin d'ouvrir les portes interdites.   un bout d'Autel, Oaxaca de Juarez. Le premier novembre, c'est le jour des enfants. Ils reviennent. Ce sont les premiers invités. Le deux novembre ce sont tous les autres. Les cimetières sont ouverts à tous. On s'y sent bien, ça nos rapproche, nous, les vivants. C'est chaleureux. On sent qu'il ne sont pas loin
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La Parca

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Le voyage a quelque chose d'indicible, cette peau fine entre les réalités qui se chevauchent, qui rend la narration difficile, comme si rien d’extraordinaire n'était en train de se passer. Et pourtant. Pourtant les couleurs, les odeurs, les histoires et les armes. Pourtant les guitares désaccordées et les chants infinis. Pourtant la lune sourit, les enfants rient dans le patio et les plantes en novembre. Oaxaca. La douceur infinie au milieu du désert. L'oasis coloniale où tout est possible. Surtout les artistes, l'amour, les peintres et les musiciens. Il pleut des tonnes de fleurs sur les morts qui dansent sur nos têtes. C'est à en pleurer de rire d'être en vie. Et ils le savent bien, ils le savent bien. Que leurs squelettes colorés sont un hommage à la vie qu'on leur porte, depuis ce monde illisible qui n'a de sens que celui qu'on lui donne. Les cimetières sont devenus des antres de fête où coule la joie du souvenir, la rica comida et l'

El pais bajo mi piel

"Un tiempo incólume y eterno habita las ciudades donde nunca pasa nada....Ese apacible romanticismo es ya tan ajeno a mi vida... La agitación de otros lugares me parece mucho más tolerable y estimulante. En esos momentos me di cuenta de que ya nunca me conformaría con el gozo pasivo o los placeres puramente sensoriales, que para mí ya nada podría competir con la euforia contagiosa de los sueños colectivos...." Gioconda Belli, El pais bajo mi piel, Nicaragua

compañera

mi compañera me enseño que amar es cuidar, tarde quasi 30 años en entender esto. Frente a su casa esta escrito AMAR ES EXISTIR  (quiero besarte en todos los panteones del país)

¡¡Alberto Patishtán esta libre!!

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Après avoir été enfermé 13 ans pour ses opinions politiques sous couvert  d'assassinat de sept policiers qu'il n'a pas commis au Chiapas, le professeur Alberto Patishtán a été libéré hier  à San Cristóbal de las Casas grâce à la forte mobilisation de ses proches et d'Amnestie International.  "¡Hasta la victoria siempre cabrones!"   Héctor Patishtán, hijo del profesor indultado, afirmó que "desgraciademente mi papá no puede  estar aquí pero está de la forma en que más le gusta: con el corazón y el espíritu. Creo que todos nos merecemos mucha alegría el día de hoy: ¡felicidades, compañeros!, ¡sí se pudo! ¡Hasta la victoria siempre! “A mi padre no lo liberó un indulto, lo liberó el pueblo” dijo ayer su hijo, Héctor Patishtán, agradeciendo a todas las personas que con sus acciones hicieron posible esta victoria.

Carlos

Carlos a 23 ans. La première fois que je l'ai vu, il portait une tunique blanche d'infirmier et suppliait de lui ouvrir la porte de la maison où nous sommes hébergées d'un air pressé. Il était 7 heures du matin et je refusais de sortir de mon sac de couchage faisant fis de la sonnette stridente qui perturbait le peu de répis que me laissaient les mosquitos. Il loue une chambre dans cette maison et vient une fois par semaine de Toluca. Je n'ai pas bien compris pourquoi mais il étudie la médecine d'où son accoutrement. Il se tient très droit et fait beaucoup de manières galantes qui me font beaucoup rire. Ce matin, je me suis excusée pour le loquet fermé et il m'a beaucoup parlé. Son père est mort très jeune et il a dû s'occuper de sa mère très tôt. L'etat de México (autour de la ville) est un des plus violent du pays, c'est à dire qu'il est régit par des bandes organisées qui séquestrent, volent etc... Il doit prendre l'autoroute payante po