Paris la nuit
Ce soir, j'ai décidé de rencontrer des gens. Je suis parti danser avec ma pote dans une boite gay et lesbienne de Paris, ca ne m'étais jamais arrivé. On a dansé, on a voulu nous baiser mais on s'est pas laissé faire...un truc de françaises...
Puis on a marché sous la pluie, soupiré et décidé que ce soir, je parlerais aux putes de mon quartier.
J'ai d'abord rencontré Serge, un clochard du métro de Belleville, qui regardait les gens, le cul dans son fauteuil, il attendait même plus qu'on lui parle. Vu que dans ce pays on se rencontre que quand on a trois grammes, j'étais opérationnelle! Serge a vécu 15 ans dans le quartier ou maintenant il fait le rat, sous l'asphalte, là ou son visage n'a plus de nom.
Je lui ai tapé l'épaule, personne n'a voulu nous donner de clope et je suis rentrée dans le métro. Il pleuvait à Barbés, je marchais en queue de poisson comme à mon habitude dés que j'ai franchi la ligne des arrachés et des paumées. Une femme qui attend sous le porche qu'on achète son cul. Des milliers de fois que je vois dans son œil que ca va pas, qu'elle est loin. Je passe une première fois l'air de rien, comme d'habitude, puis je me souviens que ce soir c'est différent. Je reviens.
Linda, ca va pas bien, elle travaille, ca l'a fait bien chier. Je comprend, j'aime pas la nuit attendre des gens.
J'achète une bière avant de rentrer me pieuter, au cas ou.
Puis on a marché sous la pluie, soupiré et décidé que ce soir, je parlerais aux putes de mon quartier.
J'ai d'abord rencontré Serge, un clochard du métro de Belleville, qui regardait les gens, le cul dans son fauteuil, il attendait même plus qu'on lui parle. Vu que dans ce pays on se rencontre que quand on a trois grammes, j'étais opérationnelle! Serge a vécu 15 ans dans le quartier ou maintenant il fait le rat, sous l'asphalte, là ou son visage n'a plus de nom.
Je lui ai tapé l'épaule, personne n'a voulu nous donner de clope et je suis rentrée dans le métro. Il pleuvait à Barbés, je marchais en queue de poisson comme à mon habitude dés que j'ai franchi la ligne des arrachés et des paumées. Une femme qui attend sous le porche qu'on achète son cul. Des milliers de fois que je vois dans son œil que ca va pas, qu'elle est loin. Je passe une première fois l'air de rien, comme d'habitude, puis je me souviens que ce soir c'est différent. Je reviens.
Linda, ca va pas bien, elle travaille, ca l'a fait bien chier. Je comprend, j'aime pas la nuit attendre des gens.
J'achète une bière avant de rentrer me pieuter, au cas ou.
Comentarios
Publicar un comentario