La peur viscérale


Vivir en este entorno (mundo) de hombres despierta mis sistemas de sobrevivencias los más íntimos. Sistemas que me persiguen porque me siento perseguida. Presa. Comme si tout pouvait basculer d'un instant à l'autre. Quand mes propres réactions me surprennent parce qu'elles me devancent. . Cette peur qui me sèche les reins. Cette peur que je crois avoir réglée mais qui m'assaille quand je m'y attends le moins. Quand tout va bien. Et quand je suis le plus heureuse... Ce sentiment quand je skie et que mes propres frottements sur la glace me semblent ceux d'un autre, derrière moi. Cette sensation qui m'enlève mon assurance, qui me pique au plus profond de la confiance que je me donne. C'est ce cauchemar où je cours quand on me poursuit, je cours à en perdre haleine. Je sais qu'il me suffit d'arrêter de courir pour que le danger disparaisse mais ça m'est impossible. La peur me devance.

Je te regarde me dire "n'ai pas peur", et je pleure.

Comentarios

Publicar un comentario

Entradas populares de este blog

Qui défend l'enfant queer?

Agradecimientos

Virginie Despentes contesta a Lionel Jospin y a los anti-matrimonio para todos