"Je te parlerai un jour de ma vie. Le thé sera brûlant, et l’amitié, vive, à moins qu’aimer… Des bulles carrées remonteront à la surface, à notre grand étonnement. Nous nous dirons alors que non, ce n’est pas étonnant, au vu de l’enjeu que nous ne nous étions même pas donnés la peine de négocier. Les dalles se disjoignent. Je me fais alors le pas plus léger, plus souple, sans vraiment y parvenir. C’est qu’à ton biceps cuivré ce brassard turquoise… Rien, tu ne devais pas poser de question, juste ne pas interrompre le chant de ta chanson. Me voilà un peu perdu, bizarrement nié et puis les tranches des livres dans la bibliothèque en vieux noyer, une parenthèse pour me retirer et palabrer avec moi-même, me redire ce qu’il en est des mains, et des bouts de ficelle, dans l’inachevé des nuits et des serments en porte à faux. Ce que j’aime dans le vide, c’est qu’il est le pendant du carré. Une vie bien pleine est pleine de vide. Béance, désert, absence… Un jour je te parlerai de ma vie."

Dominique Ottavi

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