" Un jour, je te parlerai de ma vie. Ce sera à l’aube, face à une immensité d’eau, de vent, de sable ou de nuit. L’horizon, incertain de sa chance, se sera retroussé les manches. « Perdu pour perdu, je vais creuser, là, où je suis, puisqu’on m’a dit et redit qu’à l’endroit où sont tes pieds, dessous, il y a une source, forcément. Il suffit de creuser. Et je creuse. Dans le noir. Je creuse, au plus profond des ténèbres, je progresse non sans mal, longtemps, longtemps. A présent, je n’ai même plus peur. Pas pour autant résigné, non. Mon seul souci est de creuser, creuser encore. Et soudain, la voici, au sortir d’un goulet aveugle, où je manque m’étrangler, la voici, la grande lumière, déchirante, aveuglante… les couleurs s’entremêlent, se chevauchent, se pénètrent, se fécondent, me mettent au monde, je retrouve, je reconnais, j’y suis enfin, et là-haut soudain s’engendre une sorte de fibule immense, démesurée qui reproduit, comme à son corps défendant, l’architecture immanquable des lieux sacrés du culte que je n’aurais jamais du cesser de me rendre à moi-même… » Ainsi parla l’horizon avant de reprendre sa place, droit devant. Un jour, je te parlerai de ma vie."
La "collaboration horizontale"
Eso es lo que les hacían. Marcèle Polge, la mataron el mismo día. Se las llevaban en las plazas pùblicas y les rapaban el cabello porque ya, no eran "mujeres". Algunas fueron quemadas en la frente con hierro ardiente, otras desnudadas, otras asesinadas (algunas combinaron varias sevicias) . Y lo hacían porque se suponía que habían follado con alemanes, con otros hombres que no pertenecían a la patria. Eran las traídoras y había que marcarlas. Tenían que verse desde lejos para poder escupirles en la cara y ensuciarlas más. Había que violarlas símbolicamente, para retomar posesión de sus cuerpos. Para limpiarse de sus propios crímenes. Por eso, los que rapaban eran los hombres (con la complicidad de mujeres, como siempre). Lo hacían en grupo, en público. Despues de haber denunciado a medio país. Despues de haber colaborado con los nazis, despues de haberles vendido mujeres y vino, judíxs y gitanxs, enfermxs y poetxs, homosexualxs y resistantxs. Despues de haber regalado
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