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Mostrando entradas de enero, 2014

Retour vers le futur?

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"On ne naît pas femme, on le devient" Simone De Beauvoir, 1949.

le Mexique

On ne sort pas indemne de ce pays. Le Mexique vous colle à la peau un sentiment d'extase qui frappe les tempes à en détrempé un nouveau né. ça chouinte la vie, les couleurs, le coeur, la gentillesse. Même si le sol est jonché des injustices les plus hallucinantes, unx se siente vivo a pisar las basuras (on se sent vivants debout sur les ordures). La foule, la multitude, la musique, la bienveillance, l'histoire des oublié.es, l'amour... l'amour dans ce pays se fait les yeux ouverts, les mains jointes et se fout des horaires et des cris de palais. Le Mexique te prend la main et te caresse les envies, la nuque, je le vois comme une entité magique qui me soulève du sol et me montre à moi même telle que je suis: égoïste, aimante, petite et grande et belle et folle et tellement, tellement de ce monde.
Écrire la beauté de ces jours. Leur tendresse, l'amour profond qui les habite. Les caresses. Aussi. Main dans la main, regarder la croisée des chemins. Sourire. Remercier dans toutes nos langues. Remercier. Avancer et n'avoir peur de rien. Respirer la lumière cristalline qui sort de nos entrailles. Embrasser. Embrasser si fort qu'on en oubli parfois de respirer. Les gestes anodins sont devenus des trésors, des merveilles. Les peurs s'échappent, elles se font la Belle. Le cœur grandi. Libre et amoureux.

lesbien

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A Irene Hernandez Je remercie la vie d'avoir mis des femmes merveilleuses sur mon chemin. J'ai partagé leurs luttes, leurs espoirs, leurs plaisirs, leurs défaites et leurs victoires. J'ai serré leurs doigts quand elles s'envolaient dans un orgasme. Elles ont serré les miens. Je les aime pour leur courage et leur liberté, leurs silences et leurs appels de forêt, la nuit, quand rien ne bouge et que tout tremble. Entre les lèvres, là où le secret embrase nos cris de joie  et de résistance. Ensemble. Et ne plus se cacher. Ne plus se cacher de la guerre dehors qui se rapproche et qui ne nous fait plus peur. Quand nos cœurs hurlent à la liberté. Encore! Encore! ©Emilie Mourgues  

Oaxaca 8

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Mi vida no es río tranquilo. Es un huracan que me nutre de cosas sublimas y sencillas, que me agarra de la mano cuando ve que mis raices quieren agarrarse a las comodidades. La amo, y la agradezco a pesar de que hayan dias en los cuales no es facíl. Mi corazón late muy fuerte.
La vida late y mi corazón estalla.

Amo las bolleras

Amo las bolleras todas. Amo cuando cantan, las quiero con sus dudas, sus manos temblantes y sus ojos mojados. Las quiero cuando rien, cuando me cogen y cuando se corren. Las quiero todas. Con sus miedos y sus corajes. Las quiero con sus deseos y con sus placeres. Con y sin harnés. Con y sin sus lluvias en mi boca, en mis brazos. Las quiero cuando gritan y cuando se callan. Las quiero mojadas, enojadas y felices. Las quiero por el camino. Las quiero todas, con sus depresiones y con sus luchas. Con su amor por la vida en un mundo que no esta diseñado para nosotras. Las quiero desnudas y las quiero bailando. Las quiero inquietas y dormidas con la sonrisa de sus placeres. Amo las bolleras con su pelo corto y sus escotes, sus esmeros y sus sudores. Sus fracasos, tambien. Sus cafés en polvo y sus camas destrozadas por el placer y las frustraciones. Amo las bolleras. Las quiero con sus orgullos y con sus errores. Con sus dolores, sus pequeños logros y sus grandes sueños. Con s

Lukas Avendaño

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"Tienen miedo de homosexualizar la vida, y no hablo de meterla y sacarla y sacarla y meterla. Hablo de ternura compañeros. Porque ustedes no saben lo que cuesta encontrar el amor en estas condiciones." "Ils ont peur d'homosexualiser la vie, et je ne parle pas de la mettre et la retirer et la retirer et la mettre. Je parle de tendresse les amis. Parce que vous n'avez pas idée de ce que ça nous coûte de trouver l'amour dans ses conditions."

Carta del Padre Solalinde al Presidente de México

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  AL PRESIDENTE ENRIQUE PEÑA NIETO "REFLEXIÓN DESDE LA FE" LIC.ENRIQUE PEÑA NIETO PRESIDENTE DE MÉXICO Presidente Peña: Por más que usted esté en otros niveles socioeconómicos, podrá percibir por todos lados de nuestro querido suelo patrio: violencia, hambre y exclusión. Duele ver cómo cada día va creciendo la brecha entre ricos y pobres; la desigualdad social es una bomba de tiempo; ¡cómo nos vamos deshumanizando!; cómo se va perdiendo la soberanía mexicana por la vía de las privatizaciones neoliberales. Duele sentir los aprietos económicos de los trabajadores, bueno, los que tienen el privilegio de ser explotados. Otros, millones, ni siquiera tienen empleo. Toda esa pobre gente ¡Nunca podrá acceder a una mejor calidad de vida, a la que tiene derecho! Está condenada a la subsistencia. Todo ser humano tiene derecho a contar con iguales oportunidades. Todas, todos, valemos lo mismo. El País que usted preside, no

Lettres de prison de Rosa Luxemboug

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Militante socialiste et théoricienne marxiste féministe, Rosa Luxembourg a été assassinée le 15 janvier 1919 à l'âge de 47 ans.

Homenaje a las Madres de Migrantes desaparecidxs en México

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  Artista: Fernando Árabe Guadarrama Olivera   16 de diciembre del 2013. Grave este video en Tapachula, frontera con Guatemala en el Estado de Chiapas, México. Llegamos corriendo sin dormir sin preparar nada a cantarles temas, a rendir homenaje a su valentia, a abrazar sus corazones heridos, sus cuerpos vaciados por el dolor. Gracias hermano por haber compartido esta escena, se me queda gravado en el alma... Por qué cantamos Si cada hora viene con su muerte si el tiempo es una cueva de ladrones los aires ya no son los buenos aires la vida es nada más que un blanco móvil usted preguntará por qué cantamos si nuestros bravos quedan sin abrazo la patria se nos muere de tristeza y el corazón del hombre se hace añicos antes aún que explote la vergüenza usted preguntará por qué cantamos si estamos lejos como un horizonte si allá quedaron árboles y cielo si cada noche es siempre alguna ausencia y cada despertar un desencuentro usted preguntará por que cantamos

Espagne, 2014.

MI CUERPO, MI SANGRE, MI TEMPLO from AberturaVaginal on Vimeo . Aujourd'hui l'Espagne. Et demain? On réavortera nous aussi avec des aiguilles à tricoter? Lire: Les contradictions d'une croisade morale , Alain Garrigou, 9 février 2014

La lettre d’Astrid Menasanch Tobieson

Metteur en scène et dramaturge, Astrid Menasanch Tobieson travaille entre la Suède et l’Espagne. Elle est membre du groupe de théâtre Sta ! Gerillan. La lettre ci-dessous était initialement adressée aux journalistes suédois et a été publiée le 19 décembre. Avec l’autorisation de l’auteure, la traductrice a pu la retranscrire en français. BRISONS LE SILENCE SUR CE QUI SE PASSE EN ESPAGNE Bouleversée, je vous écris sous le coup de l’indignation. L’Espagne, dans peu de temps, empruntera le chemin qui mène d’une démocratie ouverte à ce qui risque de devenir une démocratie fasciste et autoritaire. Je vous écris après les événements qui se sont produits dans le quartier de Kärrtorp à Stockholm (où un groupe néonazi ultraviolent a attaqué une manifestation antirasciste il y a quelques jours). Je vous écris à propos de qui se trame en Espagne. Je crois en tout cas que la Suède et l’Espagne se ressemblent en un point : l’avancée du fascisme devant l'’indifférence de l

Oaxaca 7

 Le froid est arrivé, il se glisse sous le soleil et rend le dos vulnérable. Les rues sont vides. J'aime beaucoup marcher la nuit. Le souffle rapide, la terre sous les pavés... Je n'avais pas vu cette ville sous le regard vif de l'hiver. Les pierres. Une ancienne muraille, elle est tellement grande que je ne l'avais pas remarqué. Quelle histoire encore que celle ci? Quand la ville est devenue forteresse. Oaxaca me fait penser à Grenade. Les montagnes au loin, la luminosité, le ciel bleu, les fleurs, les plantes, les patios, les jardins. Les esquisses du coin de la rue. L'art populaire. Les immenses fresques. Oaxaca est une ville entre de longues vallées  désertiques et pourtant vertes. Le long de la route qui mène aux ruines de Yagul. Le vent glisse dans la voiture du taxi collectif qui fend l'espace sans ceinture. A l'avant nous sommes trois, j'ai appris à prendre d'emblée une place à l'arrière pour les trajets longs. Sur le bord de la route,

Un roi à New York, 1954

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Ce film de Charlie Chaplin a été censuré aux États Unis jusqu'en 1970. Cette scène m'a coupé le souffle.
"Sous l’Ancien Régime, en effet, l’état civil était géré par les paroisses ; pour se déplacer, un serf devait obtenir l’autorisation de son seigneur, et l’esclave celle de son maître ; une compagnie maritime pouvait refuser, sans autre forme de procès, d’embarquer un passager, etc. Concomitante du développement des migrations internationales, la naissance des Etats-nations s’est accompagnée de la volonté de déterminer « qui appartient et qui n’appartient pas, qui peut aller et venir et qui ne le peut pas », et donc d’établir une séparation juridique entre les étrangers et les membres de la communauté nationale. Les seconds jouissent de droits tels que voter, circuler dans le pays, bénéficier d’une protection diplomatique ou de droits sociaux, travailler dans la fonction publique, etc., et doivent s’acquitter de devoirs, principalement militaires et fiscaux." Pourquoi vous ne deviendrez jamais chinois? , Le Monde diplomatique, janvier 2014.

EZLN: 20 ans de dignité rebelle.

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 Il y a 30 ans, trois hommes -dont le désormais célèbre sous-commamdant Marcos- décidaient de fonder l'EZLN: l'Armée Zapatiste de Libération Nationale au Chiapas au sud du Mexique. Ils ont mis dix ans a créer cette armée de paysans, de paysannes "indigenas", achetant des armes au compte goutte avec l'argent qu'ils dépensaient jusqu'alors en alcool de bas étage. Dix ans dans la forêt Lacandone a recruter clandestinement, a incorporer les femmes, les jeunes, les vieux et les vieilles. Dix ans pour que les "sans voix" -ceux et celles qui crevaient dans le froid et le brouillard, sous le joug de gouvernements racistes et sanguinaires, écrasé.es par un capitalisme qui ne leur laissait comme avenir que la famine et la soumission- s'organisent et prennent les armes pour revendiquer leur autonomie face au "mal gobierno".  1er janvier 1994, entrée de l'EZLN dans San Cristóbal de las Casas. Le 1er janvier 1994, date de l'

Oaxaca 6

S'installer. Ranger ses affaires. Agencer l'espace. Mettre des plantes. Sortir les pierres et les images. L'indépendance. Ne pas oublier qu'elle est essentielle à toute liberté; celle d'une femme, d'une île, d'une histoire, d'une amitié, d'une écriture, d'un peuple. Ne jamais oublier ça. Petite sœur de l'autonomie, elle est l'espace propre, vivant, de qui l'habite, de qui le construit, l'aime et le partage. Indépendance, ça pourrait être le nom de ma fille, de ma famille, de mon cœur, de mes aises, de mes à l'aise, de son sourire, de ces rires qui s'échappent parfois de la gorge quand on ne s'y attend pas. Comme une brise accompagne le changement de lumière du jour. Un dépend danse. Celui qui dépend de la danse ne craint absolument rien. Demandez au mille pattes  ce qu'il sent quand il ondule sur la terre. Il ne craint absolument rien. Pas même la lumière serpentine de son dos aux mille vertèbres.

Les voeux d'Ariane Mnouchkine

metteuse en scène et fondatrice du Théâtre du Soleil Les vœux de l'an 2014 d'Ariane Mnouchkine por Mediapart

Que la route soit belle!

  Bonne et heureuse année 2014. Qu'elle accompagne l'humanité vers plus de conscience, de sagesse, de partage, d'amour et de Joie. Feliz ano nuevo, que 2014 acompane la humanidad hacia mas conciencia, sabiduria, solidaridad, amor y alegria. "Cuando tengas que elegir entre dos caminos, pregúntate cuál de ellos tiene corazón. Quien elige el camino del corazón, no se equivoca nunca."  Popol Vuh, sabiduría maya. "Quand tu dois choisir entre deux chemins, demande toi lequel est celui du coeur. Celui qui choisi celui du cœur ne se trompe jamais." Popol Vuh, sagesse Maya