Le socialisme est mort
1972...
Discours de Salvador Allende à l'ONU en 1972 (... par epyion93
Je lis Luis Sepulveda dans mon appartement de fonction, entre mes 35 heures hebdomadaires et la rédaction nocturne de mon mémoire sur la crise espagnole. Je lis l'exilé qui revient au Chili 40 ans après le massacre de la démocratie et je me souviens de Santiago, du malaise que j'ai ressenti dans ce pays. Ce silence étouffé par le smog, le silence des crimes de la dictature de Pinochet, la mort de la gauche et l'avènement du néolibéralisme à la Tatcher... ce même silence qui étouffe l'Espagne de Mariano Rojoy et de son maldito Partido Popular post-franquiste. Le Chili et l'Espagne, deux laboratoires du néolibéralisme sauvage et du traumatisme de la guerre civile, deux pays si éloignés dont les silences ont la même résonance.
Je parcours les unes des journaux du dimanche: les athlètes se pavanent à Londres, Francois Hollande exhibe sa bedaine de Président normal pendant que l'Union Européenne achève les derniers droits des parlements de l'union, vend ses peuples aux marchés de la finance et aux écoles de dotations. J'ouvre le Libé qui traîne sur une table du centre de vacances ou je profite de mes quelques semaines de répits économique du haut de mon SMIC amélioré saisonnier: " Jeudi soir le Conseil constitutionnel a estimé que la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) européen - et sa «règle d’or» d’équilibre budgétaire - ne nécessite pas une réforme de la Constitution mais une simple loi organique. Le Président a pris acte de cette décision via un communiqué et reprit la «pause», terme qu’il emploie pour qualifier ses deux semaines de vacances au fort de Brégançon (Var)."
Le Parti Socialiste français est en vacance et signe en bout de table son énième trahison au peuple. J'écoute ce discours de Salvador Allende un an avant l'invasion des Chicago Boys au Chili alors qu'on m'annonce que la CCAS -ce Commité d'Entreprise fondé par des communistes à la fin de la seconde guerre mondiale- offre ses employés à Léo Lagrange (Touristra) pour des contrats de misère, se débarrasse de ses saisonniers à coups de petits toasts et de sourires... voila les nouvelles"conventions collectives du tourisme social et de la famille".
Après la trique sarkozyste, l'enculade socialiste a bel et bien commencé... "une simple loi organique"
Discours de Salvador Allende à l'ONU en 1972 (... par epyion93
Je lis Luis Sepulveda dans mon appartement de fonction, entre mes 35 heures hebdomadaires et la rédaction nocturne de mon mémoire sur la crise espagnole. Je lis l'exilé qui revient au Chili 40 ans après le massacre de la démocratie et je me souviens de Santiago, du malaise que j'ai ressenti dans ce pays. Ce silence étouffé par le smog, le silence des crimes de la dictature de Pinochet, la mort de la gauche et l'avènement du néolibéralisme à la Tatcher... ce même silence qui étouffe l'Espagne de Mariano Rojoy et de son maldito Partido Popular post-franquiste. Le Chili et l'Espagne, deux laboratoires du néolibéralisme sauvage et du traumatisme de la guerre civile, deux pays si éloignés dont les silences ont la même résonance.
Je parcours les unes des journaux du dimanche: les athlètes se pavanent à Londres, Francois Hollande exhibe sa bedaine de Président normal pendant que l'Union Européenne achève les derniers droits des parlements de l'union, vend ses peuples aux marchés de la finance et aux écoles de dotations. J'ouvre le Libé qui traîne sur une table du centre de vacances ou je profite de mes quelques semaines de répits économique du haut de mon SMIC amélioré saisonnier: " Jeudi soir le Conseil constitutionnel a estimé que la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) européen - et sa «règle d’or» d’équilibre budgétaire - ne nécessite pas une réforme de la Constitution mais une simple loi organique. Le Président a pris acte de cette décision via un communiqué et reprit la «pause», terme qu’il emploie pour qualifier ses deux semaines de vacances au fort de Brégançon (Var)."
Le Parti Socialiste français est en vacance et signe en bout de table son énième trahison au peuple. J'écoute ce discours de Salvador Allende un an avant l'invasion des Chicago Boys au Chili alors qu'on m'annonce que la CCAS -ce Commité d'Entreprise fondé par des communistes à la fin de la seconde guerre mondiale- offre ses employés à Léo Lagrange (Touristra) pour des contrats de misère, se débarrasse de ses saisonniers à coups de petits toasts et de sourires... voila les nouvelles"conventions collectives du tourisme social et de la famille".
Après la trique sarkozyste, l'enculade socialiste a bel et bien commencé... "une simple loi organique"
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