Mais où sont les "casseuses"?


Après la semaine d'insurrection qu'à connu le centre ville de Lyon et les vagues répressives et médiatiques qui l'ont accompagnée, il est temps de repenser l'espace public et de questionner la "bio-politique" des corps en résistance.

A qui appartient l'espace public?
Existe t'il toujours?
Comment se réapproprier la rue?
Quelles sont nos moyens de résistances?
Mais surtout,

Où sont les meufs?


La police occupe les rues. Les médias nous envahissent d'images où la violence est représentée par des hommes (flics ou "casseurs"). A croire que les images de meufs violentes ont été toutes censurées...


Photo apparue dans le journal Le progrès ( à vérifier)

Cette image (haut de l'article) est la seule qui est apparue montrant une fille en premier plan des violences urbaines lyonnaises de la semaine. Comme si les filles n'avaient pas le droit à la violence...
Elles étaient pourtant là. Lycéennes, collégiennes à arracher des rétro et à caillasser la flicailles. Elles n'avaient pas plus de revendications que leurs collègues parce que le pays subi la violence du "dialogue de sourd". Les jeunes savent que le pacifisme est anachronique et qu'on ne les écoute pas.
La répression a été arbitraire, le corps policier s'immiscant entre les manifestants "officiels" et les soit disant "casseurs" empêchant toute alliance possible. C'est la crainte du pouvoir dont la main de fer nous avait déjà averti lors du mouvement contre le CPE. Les arrestations ont surtout touché les populations "noires" et "maghrébines" et... les pt'ites meufs!!! La police a séquestrer les manifestants des heures sur la place Bellecour et en a embarqué la moitié au faciès.

Alors qu'on nous fait croire que les coupables sont les jeunes "issus de l'immigration maghrébine" (Lyon plus), que la banlieue serait descendue sur la ville... on occulte complètement le débat et les voix des femmes.

Il fallait les voir se tenir par les coudes au milieu de tous ces gars...

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