Resumen de noticias

Ya no tengo terreno de investigación y tampoco cámara. La verdad es que no voy a platicar mucho del robo porque me jode tanto que quiero pasar rápido a otra cosa. La escuela de "cine y video indígena" cierró hace tiempo y Pedro no me avisó... Pasé unas semanas raras entre la rabia y la desilusión, las ganas de viajar y la rigidez de las obligaciones académicas con las cuales es muy dificil tener compromisos. Eso se llama volver (a la académia) o algo así.
Mister Deshayes, mi "director de maestría" nunca mira sus correos entonces le escribo cartas surealistas. La verdad es que es un monólogo muy similar al que tiene tom Hanks con Wilson en la película "Cast away" o "Naufragó" de R. Zemeckis. ¡Esagero! Este pajarillo tiene que andar por amazonia donde trabaja. Ya lo sabía firmando nuestro contrato. Esta bien así. Así son los viajes, llegas y te encuentras con todo menos lo que veniste a buscar... Me parece dificil entregar mi memoria este año...

La verdad es que ya no lucho más en contra de mi ser vagabundeo. Me desperté ayer con unas de esas ganas del mar que nunca puedo rechazar. Asi que me fui. Llegué de noche en un pueblito de tortugas. No las vi pero alla vienen a aovar. Hasta la gente tiene rasgos de tortugas :-). Un pueblito muy buena onda con un calor tropical. Al amanecer, mientras el cielo se pintaba de rosa, azul y oro, senti algo raro. Miré el agua profundemente hasta adivinar siluetas marinas. Se dibujaban aletas a la superficie del agua. ¡Eran delfines! Me quedé mirandolos hasta que el pueblo se despierta. Se fuerón poco a poco a esconderse más a lo largo.

México.
Poco a poco entiendo a donde estoy. México es un amor que te agarra por la nuca, que te mira mirarte en lo más hondo de la vida. Siempre existe un espacio de posibilidades infinitas ante el Otro (el famoso!) y te deja crear el tuyo. La gente es tan linda, la más linda del mundo. ¡También es muy cabrón! Sobretodo aqui en Chiapas, bueno, tampoco conozco todo el país. La gente es muy pobre, demasiado.


"Víctima de una doble discapacidad, todo lo que veo me duele y me reprocho de no mirar lo suficiente."

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, 1955


Como la "escuela de cine y video" era tambien mi práctica, tuvé que encontrar otra rápido. La hago con una asociación que se llama "Fortalecimiento a las mujeres chiapanecas". La llevan una pareja, la sede esta en su casa. Están ahorita en un proyecto de "salud y nutrición" y les sirvo de secretaria 4 horas a la semana en un local de dentista. También contacté otra associación "Kinal atzetik" (gracias Lau!!!) que trabaja tambien con la salud (es que es inevitable), la prevención de la mortalidad materna y el liderazgo de las mujeres indígenas. Tengo mucha suerte, me invitan a tres talleres este mes en un pueblito, tendré que capturar la relatoria. Suena bastante bien :-) porque habra un grupo de parteras, promodoras y artesanas indígenas. Las chamacas que encontré me parecen serias así que me alegro porque el tiempo se me va. Lo bueno es que tambien tienen una sede en el D.F...
Lo extraño mucho...y a l@s chilang@s sobretodo ;-). A ver lo que pasa. Tambien estoy contactando un@s activistas trans en la capital, a ver si el tranfeminismo europeo llegó hasta aca...

Cuando me reelo me siento medio perdida. Hoy un cabrón me robó mi camara. Es que no lo vi llegar. O sea, no me escuché lo suficiente y fue muy tonta... la verdad es que desde que llegué encontro muy buena gente por todos lados. Esta vez no. Y fue muy cabrón. Además no le sirve de nada porque no se pueden leer las fotos sín el programa que yo tengo, no tiene el cargador y llegara en méxico...en dos años. Así que es puro desgastamiento. Tambien me costó caro pero en México los precios de las cameras son dos veces más altos que en europa así que ni modo de compar una aqui. Y me gasté todo con esa. Parece que me tengo que deshacer de la "insouciance" europea. Termino que traducería asi : andar como mariposas.
Ahi muere, esas lineas son su entierro.

Un poco de música






Je n'ai plus de terrain ni d'appareil photo. Je ne vais pas beaucoup parler du vol parce que ça me baise tellement la gueule que j'ai besoin de vite passer à autre chose. L'école de "cine y video indígena" a fermé depuis longtemps et Pedro ne m'a pas prévenue... j'ai passé quelques semaines étranges entre la rage et la déception, l'envie de voyager et la rigidité des obligations académiques avec lesquelles il m'est difficile de faire des compromis. Je crois que ça s'appelle le retour (à l'académie) ou quelque chose comme ça.

Monsieur Deshayes
, mon "directeur de mémoire" ne lit jamais ses mails alors je lui en écrit des surréalistes. C'est un monologue qui ressemble beaucoup à celui qu'entretient Tom Hanks avec Wilson dans "Seul au monde" de R. Zemeckis. Biensûr j'exagère! Ce drôle d'oiseau doit être sur son terrain au fin fond de l'Amazonie. Je le savais en signant notre contrat. C'est bien comme ça en fin de compte. Ce sont les voyages, tu débarques en renconte tout sauf ce que tu es venu chercher... Ça me parait bien juste de rendre le mémoire cette année...

J'ai décidé de ne plus lutter contre mon être vagabond. Hier je me suis réveillée avec une de ces envies d'aller à la mer que je ne peux pas repousser. Je suis arrivée de nuit dans un village de tortues. Je ne les ai pas vues mais elles viennent pondre ici. Même les gens ont leurs traits! Au lever du jour, alors que le ciel se peignait de rose, de bleu et d'or j'ai senti quelque chose d'étrange. J'ai affuté mon regard jusqu'à deviner des silhouettes marines, des ailerons se sont dessinés à la surface. C'était des dauphins! Je suis restée à les regarder jusqu'à ce que le village s'éveille. Ils se sont retirés à l'arrivée des premiers hommes.

México.
Je réalise peu à peu où je me trouve. México est un amour qui vous prend par la nuque, qui vous regarde vous mirer au plus profond de la vie. Il y a toujours un espace de possibilités infinies devant l'Autre (ce fameux!) qui te laisse créer le tien. Les gens sont tellement aimables, les plus aimables du monde. Et ausi c'est difficile! surtout ici au Chiapas, enfin je ne connais pas tout le pays. Les gens sont très pauvres, trop.

"Victime d'une double infirmité, tout ce que j'apperçois me blesse et je me reproche de ne pas regarder assez."

Claude Lévi-Strauss, Tristes Tropiques, 1955


Comme "l'école de ciné et vidéo" était aussi mon stage, j'ai dû en trouver un autre rapidement. Je le fait avec une association d'aide aux femmes chiapanecas. C'est un couple qui s'en occupe, le siège c'est leur maison. En ce moment ils sont dans un projet de santé et nutrition et je leur sert de secrétaire deux jours par semaine dans un local de dentiste. J'ai aussi contacté une autre association "Kinal Atzetic" (merci Lau!!!) qui travaille aussi sur la santé (c'est inévitable), la prévention de la mortalité maternelle et le leadership des femmes indigènes. J'ai beaucoup de chance, elles m'ont invité à trois ateliers ce mois ci, je vais ètre chargé de retranscrire les conférences. Ça va le faire ;-) parce qu'il y aura un groupe de sages femmes, promoteuses et artisanes "indigènes". Les femmes que j'ai rencontré ont l'air sérieuses ce qui me réjouit parce que le temps court. Elles ont aussi un siège au D.F. ...
La capitale me manque beaucoup... et ses habitant(e)s ;-) On verra bien. Je suis aussi en train de prendre des contacts d'activistes trans là bas histoire de voir si le trans féminisme européen est arrivé jusqu'aux rivages méxicains...

Quand je me relis je me sens un peu perdue. Aujourd'hui un connard m'a volé mon appareil photo. J'ai rien vu venir. Je ne me suis pas assez écoutée et j'ai été bien couillone ... Depuis que je suis arrivée je n'avais rencontré que des gens biens. Pas cette fois. En plus ça ne lui sert à rien car cet appareil n'arrivera au Méxique que dans deux ans, il n'a pas le chargeur ni le programme pour lire les photos, c'est donc du pur gaspillage. Il m'avait coûté bien cher et ici le prix des appareils est deux fois plus élevé qu'en Europe alors c'est même pas la peine de penser à en acheter un autre... J'ai l'impression qu'il faut que je me défasse de l'insouciance européenne. Terme intraduisible.
Bref, ces lignes sont son enterrement.

Un peu de musique

Comentarios

  1. Wueno, wueno, intentemos ver las cosas por el lado positivo: nu siempre una cámara de fotos sirve para ver mejor.

    ;)

    Eso sí, la gente es muy buena, pero si te ven la cara de primavera, te van a poner a prueba. Nada de cosas de valor a la vista... Que cuando a uno le toman por turista, guas.

    ¿A qué no conoce a don Chicho Sánchez Ferlosio?
    http://www.youtube.com/watch?v=7bl5l1elkZc

    ¿O sí?

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  2. O mejor eta otra:

    http://www.youtube.com/watch?v=54Hl23ne9FY

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  3. Gracias por esas buenisimas canciones!
    Solo que habría preferido que fuera un pobre habría sido de buena guerra ;-)
    Y no, los cabrones de este tipo no tienen nacionalidad.

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