Negrita
Luth, compagnon de ma calamité,
De mes soupirs témoin irréprochable,
De mes ennuis contrôleur véritable,
Tu as souvent avec moi lamenté ;
Et tant le pleur piteux t'a molesté
Que, commençant quelque son délectable,
Tu le rendais tout soudain lamentable,
Feignant le ton que plein avais chanté.
Et si tu veux efforcer au contraire,
Tu te détends et si me contrains taire :
Mais me voyant tendrement soupirer,
Donnant faveur à ma tant triste plainte,
En mes ennuis me plaire suis contrainte
Et d'un doux mal douce fin espérer.
De mes soupirs témoin irréprochable,
De mes ennuis contrôleur véritable,
Tu as souvent avec moi lamenté ;
Et tant le pleur piteux t'a molesté
Que, commençant quelque son délectable,
Tu le rendais tout soudain lamentable,
Feignant le ton que plein avais chanté.
Et si tu veux efforcer au contraire,
Tu te détends et si me contrains taire :
Mais me voyant tendrement soupirer,
Donnant faveur à ma tant triste plainte,
En mes ennuis me plaire suis contrainte
Et d'un doux mal douce fin espérer.
Louise Labé, Les sonnets XII, Lyon 1555.
Disculpenme si no traduzco este poema, es que se trata de un francés antiguo... Louise Labé o "la belle cordière" fue una poeta en mi ciudad y probablemente la primera femenista francesa ;-). Es un poema bastante erótico en cuanto a su luth (guitarra antigua).
Es que tengo nueva amante. Se llama Negrita, tiene el cuerpo suave y una voz dulcecita. Me gusta mirarla, cantarla, accariciarla...tocarla. Nos encontramos en el zocalo, andaba con un hombre y otras compañeras, pero las demás se parecían todas mientras no pudé resistir a su cuerpo negro...
Una vieja fantasía...
Tiene tres cuerdas de color oro y tres negras, nació en Michoacán. Creo que es la primera vez que encuentro una de esas criaturas que no sea china o española. Esta en contra de la pared y me gusta bastante su presencia, creo que esta dormida... Pasemos el día fuera cantando canciones francesas con dos belgas y creo que la pegó el sol! Uno de los chavales viene desde Quebec en coche! Encontrarlo fue parecido a un viento de Kerouac mezclado con los recuerdos de mis nueve años en el sur de Estados Unidos (antiguo México pues, pero es obceno hablar de fronteras cuando se habla de belleza ¿verdad?). Tierra que nunca olvidaré... Y volveré,
Una vieja promesa...
Como no le puedo sacar foto, le dedico esta canción
Louise Labé, poétesse lyonnaise, fut certainement la première féministe française. J'aime beaucoup ce poème pour son caractère érotique...
C'est que j'ai une nouvelle amante. Elle s'appelle Negrita. Son corps est doux, sa voix suave. J'aime la regarder, la caresser, la chanter, me jouer d'elle... Nous nous sommes rencontrées dans le centre, après le mitting des femmes. Un homme l'accompagnait ainsi que des camarades mais toutes se ressemblaient. Je n'ai pas pû résister à sa peau noire...
Un vieux fantasme...
Elle a trois cordes or et trois noires, naquit à Michoacán, c'est bien la première fois que je rencontre une de ces créatures qui ne soit ni chinoise ni espagnole! Elle est posée contre le mur et j'aime beaucoup sa présence, je crois qu'elle dort... On a passé la journée à chanter des chansons françaises avec deux belges, je crois qu'elle s'est pris une insolation! L'un d'entre eux vient du Québec en voiture! Le rencontrer m'a projeté contre Kerouac et les souvenirs de mes neufs ans au sud des Etas Unis (anciennement méxicain, mais il est indescent de parler de frontière lorsqu'on parle de beauté... n'est ce pas?). Je n'oublierai jamais cette terre. Et j'y retournerai...
Une vieille promesse...
Tout n'est peut être pas perdu.
ResponderEliminarBonne route à toi et ta compagne !