La Pura Vida

Mi estancia en México toma accentos de viaje. ¡Que ironía! Por una vez que estaba intentando vivir otra cosa, ni modo. Viajo entre dos citas. Voy de encuentro en encuentro. Es muy intenso. No sé con que fantasía quizé trabajar en este país, no significa nada. Eso por el valemadrismo ambiental.
Dejo de decir "empiezo poco a poco a entender a donde estoy" porque ya estoy, y la idea de la vuelta me marea. Quizas me atrapó esta nostalgía mexicana de extrañar las cosas mientras las estas viviendo más que nunca... Estoy en otro tiempo, ni antes, ni despues de mi tiempo originario occidental, sino en otro. Un tiempo donde todos te venden relojes mientras ninguno te enseña la hora exacta! Imposibilidad de andar estresado con el calor que hace, caminas lentamente, un paso despues de otro, tomando el tiempo de pararte en cada ricón a saludar, a sonreir, a intercambiar cualquiera cortesía. Ni esperas el autobus, te sientas y vives este tiempo que se anula a medida que respiras tan es presente. Ni te enfadas cuando no llega la electricidad porque México es muy lindo en la oscuridad. Ni te preocupes más por el libro que no escribes, por las fechas académicas y todo el planeta (como se llama?) administrativo porque explicarlos tu vida y la ausencia de tu trabajo es demasiado largo y inútil. Ni te sientes culpable por esta ausencia porque no tiene nada que ver con tus ambiciones y deseos sino con un flujo de cosas incontrolables que si, estas disfrutando! Ni te preguntas más porque no lo mandas todo al carajo porque si no lo haces, es que esta bien así.

La música del día,
Dedicada a mi ultima manada
L@s quiero, je vous aime ...



Ma présence au Méxique prend des accents de voyage. Quelle ironie! Pour une fois que j'essayais de vivre autre chose, pas moyen! Je voyage entre deux rendez vous, vais de rencontres en rencontres et c'est très intense. Je ne sais quel fantasme m'a amené à vouloir travailler ici car ça ne veut rien dire vue la désinvolture ambiante.
J'arrête de dire "je commence peu à peu à comprendre où je suis" parce que c'est bon, j'y suis et l'idée du retour me donne le tournis. c'est surement cette nostalgie mexicaine qui vous fait regretter les choses au moment où vous les vivez le plus intensément... je me trouve dans un autre temps, ni avant, ni après mon temps originel occidental, mais bel et bien dans un autre. Un temps où tout le monde vous vend des montres alors qu'aucune horloge n'indique l'heure.
Impossible d'être stressé avec la chaleur qu'il fait, tu marches lentement, un pas après l'autre, en prenant le temps de t'arrêter à chaque coin de rue le temps d'un sourire, d'un salut, d'échanger n'importe quelle politesse. Rien ne sert d'attendre le bus, tu t'assieds et vis ce temps qui s'annule à la mesure de chacun de tes souffles tellement il est présent. Rien ne sert de s'énerver quand il n'y a pas d'électricité... c'est que México est magnifique dans l'obscurité... Rien ne sert de se préocupper pour le livre que tu n'écris pas, pour les dates académiques et toute la planète (comment s'appelle t'elle déjà?) administrative parce que leur expliquer ta vie et l'abscence de ton travail est trop long et inutile. Rien ne sert de se sentir coupable de cette absence parce que ça n'a rien n'a voir avec tes ambitions ou tes désirs mais avec un flux d'interractions incontrôlables dont oui, tu profites! Rien ne sert de se demander pourquoi tu n'envoies pas tout chier parce que si tu ne le fais pas, c'est que c'est bien comme ça.

La musique du jour,
Dédicacée à Choupette et ses transhumant(e)s,
L@s quiero, je vous aime ...

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