"L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace, Grimacer les ombres des soirs, Ces monstruosités hargneuses, populace De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée... Un petit baiser, comme une folle araignée, Te courra par le cou...
Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête, - Et nous prendrons du temps à trouver cette bête - Qui voyage beaucoup..."
Photo du défund Salgado J'avoue. Je me suis faite avoir. Des heures sur facebook à scroller les conneries du monde entier au lieu de faire de la guitare et de la poésie. Faut dire que l'époque le veut bien. C'est la merde. On s'est fait précariser l'esprit et les godasses. En même temps on le savait qu'on allait prendre cher. Bon, bah, c'est fait. Je ferai pas de gamins dans ces conditions. C'est même pas par principe. C'est par évidence. Je me dis que toutes les époques ont eu leur lot de pourriture. Celle ci est musclée. Alors je vis avec ma belle et un super matou adorable que je chéris comme on chérit les étoiles. Ce qui est important aujourd'hui, c'est de finir cette bière sans être complètement ivre, écrire au petit Camille qui est devenu grand avec le départ de sa matriarche (heureusement, il s'agit de son arrière grand mère et pas d'ma pote Marie) et de profiter du temps libre précarisé. Parce que le temps libre, c'est to...
La danse. Le corps est un enfant. Des jours que je tape le sol, la peau de mes pieds tombe en lambeau, j'ai plus de rotule... et j'peux pas m'arrêter! Salsa, cumbia, musique d'europe de l'est, trash, métal. Tout y passe! Hystérique, ce départ est hystérique! Ça a commencé la semaine dernière à Tepito. Tepito est un des plus vieux quartier de la ville, c'est le quartier interdit, celui où il ne faut pas aller... Première rencontre à la UNAM avec un tepiteño, il vend des films pirates...tous les classiques. J'ai enfin pu me procurer "Una giornatta particolare" et "El lado oscuro del corazón". Avant que n'arrivent les espagnols, c'était déjà un quartier dangereux du fait qu'il a toujours été un lieu de passage où s'arrêtaient les marchands et vagabonds en tous genres, devant les portes de la grande Tenochtitlan. Avec la conquête, les espagnols ont interdit l'usage de la langue nahuatl. Les tepiteños ont donc déguise...
"C'est un petit chemin de terre, minuscule, qui se bat dans la lumière, croyant avoir tous les droits, même celui de crever au combat..." Repose en Paix, toi qui fut mon Ami.
"L'hiver, nous irons dans un petit wagon rose
ResponderEliminarAvec des coussins bleus.
Nous serons bien. Un nid de baisers fous repose
Dans chaque coin moelleux.
Tu fermeras l'oeil, pour ne point voir, par la glace,
Grimacer les ombres des soirs,
Ces monstruosités hargneuses, populace
De démons noirs et de loups noirs.
Puis tu te sentiras la joue égratignée...
Un petit baiser, comme une folle araignée,
Te courra par le cou...
Et tu me diras : " Cherche ! " en inclinant la tête,
- Et nous prendrons du temps à trouver cette bête
- Qui voyage beaucoup..."
Rêvé pour l'Hiver.
Arthur R.
"Au milieu de l'hivers j'ai découvert en moi un invincible amour."
ResponderEliminarA. Camus