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Mostrando entradas de mayo, 2017
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“ Lo peor seria dejar de apedrear estrellas” 1 Me acuerdo que millones de franceses interrumpimos nuestras vidas un instante, el soplo cortado, cuando aprendimos que periodistas habían sido impactos por balas de hombres armados de cuernas de chivo en pleno día de cualquier día de Paris. Nuestra burbuja de confort estallo, quebradisima. Se puede morir para defender sus ideas. Javier Valdez murió ayer en Mexico, en Culiacán, Sinaloa. Doce balas disparadas desde dos pistolas le quitaron la vida. Lo mataron a mediodía, iba saliendo de su trabajo en el periódico RioDoce . No lo conocía. Pero formaba parte de Periodistas de pie , colectivo de escritores periodistas de México. Son periodistas de terreno, pasan meses viviendo en escenas de crímenes, acompañando familiares de personas levantadas, torturadas y desaparecidas. Viven y trabajan al contacto permanente de todas las asociaciones y ONGs de barrios, pueblos, comunidades y ciudades de la sociedad civil mexicana en lucha. Luchan

Le pire serait arrêter de viser les étoiles (1)

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Je me souviens que des millions de français ont interrompu leur vie un instant, le souffle coupé lorsqu'ils ont appris que des journalistes avaient été impactés par les balles d'hommes lourdement armés à la lumière d'un jour comme un autre, dans Paris. Notre bulle de confort s'est étiolée, brisée. On pouvait être tué pour faire un travail d'information et d'enquête. On pouvait mourir pour défendre ses idées. Javier Valdez est mort hier au Mexique, à Culiacan dans le Sinaloa. Il a reçu 12 balles de deux pistolets à midi, alors qu'il quittait son bureau du journal RioDoce. Je ne le connaissais pas. Mais il faisait parti de Periodistas de pie , ce collectif d'écrivains journalistes de terrain, qui passent des mois avec les proches de victimes enlevées, torturées, portées disparues ; au contact permanent avec toutes les associations et ONG de quartiers, de villages, de villes de la société civile en lutte mexicaine. Ils luttent pour retrouver leurs mort

L'éclatement du monde

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Le soleil brille et l'air est frais pour un mois de mai. La Mer scintille sous le ciel sombre. Le pays est en suspens entre deux tours électoraux. Les gens n'en peuvent plus. On vit le plus grand hold up électoral de la Vème république. Blasés, anxieux avec l'urgence au bide de virer Le Pen. On est fait comme des rats... *** Le soleil se couche sur l'Almanarre et c'est sublime comme toujours. RTBF a donné les résultats avant le ministère de l'Intérieur. Macron est à plus de 62%. On se réjouit de qui perd, pas de qui gagne. Le ciel inonde la Méditerranée. Ca décoiffe. *** On prend la route des coquelicots jusqu'à nos amis de Longo Mai. John Gibler et Annette nous attendent. On était à la présentation du livre de John à Marseille "Rendez les nous vivants" . Il est rentré à la Casa Colorada, magnifique. Les collègues étaient là, la table était belle, on a ramené du vin... terriblement mauvais. J'ai été ivre tout l'après midi. Replongée