Merveilleux.
Maravilloso el camino, les gens, le partage, la joie, la verte
rivière et cette lumière éclatante du nouvel équinoxe qui
s'approche. L'alignement des cœurs et la précision des choses. La
marée, oui, du renouveau. Éclatant. Vraiment. Dire les choses aux
êtres, même chers, surtout chers que non, vraiment, merci, ça ira
comme ça. L'eau rigole entre les falaises, les niches des chauves et
des bien emplumés. L'eau rigole, rigole, rigole ! Depuis
maintenant les géants sont partis et le persil continue de pousser,
même enfermé, même contusionné. Ça continue. Je continue. Aussi
et je comprends beaucoup mieux maintenant les clins d’œil du
crépuscule, la chrysalide et tout le tintamarre burlesque des clowns
en folie. Ça va, je souris vraiment et j'aime comme ça creuse mon
visage. Ça me fait vraiment plaisir les rigoles autours des yeux et
le regard qui grandit. C'est drôle de grandir, de pousser les murs
et de faire son lit. Les notes sont plus rondes, raisonnent plus
loin, ça déménage l'avènement de trois décennies fulgurantes sur
l'étoile. Le corps est plus reposé, prend toute sa place parmi les
choses, parmi les gens. La voie est là, grande et limpide. Je
n'avais pas vu...
La lumière derrière l'arbre
Photo du défund Salgado J'avoue. Je me suis faite avoir. Des heures sur facebook à scroller les conneries du monde entier au lieu de faire de la guitare et de la poésie. Faut dire que l'époque le veut bien. C'est la merde. On s'est fait précariser l'esprit et les godasses. En même temps on le savait qu'on allait prendre cher. Bon, bah, c'est fait. Je ferai pas de gamins dans ces conditions. C'est même pas par principe. C'est par évidence. Je me dis que toutes les époques ont eu leur lot de pourriture. Celle ci est musclée. Alors je vis avec ma belle et un super matou adorable que je chéris comme on chérit les étoiles. Ce qui est important aujourd'hui, c'est de finir cette bière sans être complètement ivre, écrire au petit Camille qui est devenu grand avec le départ de sa matriarche (heureusement, il s'agit de son arrière grand mère et pas d'ma pote Marie) et de profiter du temps libre précarisé. Parce que le temps libre, c'est to...
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