Merveilleux.
Maravilloso el camino, les gens, le partage, la joie, la verte
rivière et cette lumière éclatante du nouvel équinoxe qui
s'approche. L'alignement des cœurs et la précision des choses. La
marée, oui, du renouveau. Éclatant. Vraiment. Dire les choses aux
êtres, même chers, surtout chers que non, vraiment, merci, ça ira
comme ça. L'eau rigole entre les falaises, les niches des chauves et
des bien emplumés. L'eau rigole, rigole, rigole ! Depuis
maintenant les géants sont partis et le persil continue de pousser,
même enfermé, même contusionné. Ça continue. Je continue. Aussi
et je comprends beaucoup mieux maintenant les clins d’œil du
crépuscule, la chrysalide et tout le tintamarre burlesque des clowns
en folie. Ça va, je souris vraiment et j'aime comme ça creuse mon
visage. Ça me fait vraiment plaisir les rigoles autours des yeux et
le regard qui grandit. C'est drôle de grandir, de pousser les murs
et de faire son lit. Les notes sont plus rondes, raisonnent plus
loin, ça déménage l'avènement de trois décennies fulgurantes sur
l'étoile. Le corps est plus reposé, prend toute sa place parmi les
choses, parmi les gens. La voie est là, grande et limpide. Je
n'avais pas vu...
Qui défend l'enfant queer?
Par BEATRIZ PRECIADO Paru dans Libération le 14 janvier 2013, PARIS. Versión española e italiana AQUI Manifestation Paris 13.01.2013 Photographe anonyme Les catholiques, juifs et musulmans intégristes, les copéistes décomplexés, les psychanalystes œdipiens, les socialistes naturalistes à la Jospin, les gauchos hétéronormatifs, et le troupeau grandissant des branchés réactionnaires sont tombés d’accord ce dimanche pour faire du droit de l’enfant à avoir un père et une mère l’argument central justifiant la limitation des droits des homosexuels. C’est leur jour de sortie, le gigantesque outing national des hétérocrates. Ils défendent une idéologie naturaliste et religieuse dont on connaît les principes. Leur hégémonie hétérosexuelle a toujours reposé sur le droit à opprimer les minorités sexuelles et de genre. On a l’habitude de les voir brandir une hache. Ce qui est problématique, c’est qu’ils forcent les enfants à porter cette hache patriarcale. Paris, 1
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