Lurra
La voiture éclatée de lumière, nous filions dans l'air pur du dernier orage d'été. Les cheveux embrassaient la fatigue du bonheur. Le sexe hors du temps qui prend les horloges à la gorge. Nous filions au cœur d'une éternité sans cesse renouvelée. La lumière du poste I Muvrinime la vida con este canto hondo des falaises bleues de l'île perdue de mon adolescence effervescente. Il pleuvait des cigales et je fuyais le temps, ouvrant les routes avec ma gorge décidée. Elle venait d'avoir 18 ans, l'enfant barbouillait sa mémoire d'abandonnée. Les jours heureux arrivaient comme après le beau temps.
La voiture éclatait le temps. Il pleuvait doucement entre ses lèvres qui se souvenaient de la douceur des lendemains. La route buvait leur folle étreinte inconcevable, incommensurable rencontre qui clouait le bec des éperviers éperdus aux grottes des sanglots. Les humains et leur course folle à l'illusion perdue pour un bout de pain perlaient à chauds bouillons les espérances de leurs enfants morts nés. L'édredon se souvient des plumes et radote des vieux rêves échaudés aux échafauds des insomnies.
Il pleut. Dernier rideau sourire du mois d'août qui s'enfuit le Malin vers d'autres horizons. La terre est ronde la terre est ronde, l'été n'en fini pas de cogner le cœur des choses.
MAGNIFIQUE, je me souviens de l'émotion des mamies corses qui venaient de les entendre dans l'église de CALVI !! MERCI !!JE TEMBRASSE MA TOUTE DOUCE, ta MUTTI QUI TAIME
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