La frontera

En français en bas

Como buena antropóloga, quize  visitar las ruinas preincas  de Tiwanaku a 70 km de La Paz y el chófer no me aviso de la "parada" asi que me encontre en la frontera peruana con el cuerpo muy debil en una ciudad fronteriza tan desolada como la gente que se aglutina alli para cruzar. El campo es lindisimo, se dibujan los Andes en el horizonte, las casas estan echas de barro y la gente tiene muy poco ganado que agarran con cuerdas (como en europa del Este). Se notan pinturas del partido del MAS por la carreterra elogiando a Evo Morales. Parece que ha hecho cosas buenas para los campesinos como construir carreteras y llevar agua potable donde la gente no tenía nada. En la ciudad de La Paz, dicen que no ha cambiado nada a pesar de que al principio tenia buenas perspectivas. Me lo dijo un minero que estaba manifestando en la ciudad pues su jubilación es de 800 pesos al mes cuando los demas cobran 2500. (1 euro son 8 pesos bolivianos). Voy preguntando bastante sobre el tema pues su nombre es muy presente y tambien porque me planteo muchas cosas estar en el último país socialista del mundo. (ayer un hombre me dijo: "hay momentos para ser anarquista y otros para ser socialista"... voy meditando).
La gente del campo es muy humilde y habla un idioma que no entiendo, creo que se llama aymara. Por lo menos a mi me entienden. Creo que mi cuerpo esta cansado y que tengo fiebre pero estoy feliz.

Comme bonne anthropologue, j'ai voulu visiter les ruines pré incas de Tiwanaku situées à 71 km de La Paz mais le chauffeur ne s'est pas arrêté à la croisée des chemins qui m'intéressait. Je me suis donc retrouvée à la frontière péruvienne dans une ville aussi désolée que le visage des gens qui s'y agglutinent pour passer de l'autre côté. La campagne est magnifique, les Andes se dessinent à l'horizon, les maisons sont faites d'argile et les gens ont très peu de bétail qu'ils attachent avec une corde (comme en europe de l'Est).
On voit des peintures sur la route faisant l'éloge du parti MAS d'Evo Morales. Il paraitrait qu'il ai fait de bonnes choses pour les paysans (majoritaires en Bolivie)  soit construire des routes et emmené de l'eau potable là où ils n'avaient rien. Dans la ville de La Paz, un mineur à la retraite qui manifestait avec ses collègues m'a dit que ca n'avait rien changé même si au début il avait de bonnes perspectives (sa retraite est de 800 pesos boliviens par mois -1 euros c'est 8 pesos- Il m'expliquait que les autres retraités sont sur un autre régime de retraite et qu'ils touchent 2500 pesos). Je pose pas mal de question sur Morales puisque son nom est très présent et que je suis dans le dernier pays socialiste du monde (Hier un homme m'a dit: "Il y a des moments pour être anarchistes et d'autres pour être socialiste"... Je médite la question).
Les gens des campagnes sont très pauvres et parlent une langue que je ne comprends pas, je crois que c'est de l'aymara. Au moins, ils me comprennent. Je crois que mon corps est fatigué et que j'ai de la fièvre mais je suis heureuse.

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