Paris , nuit debout #mars 2016 " Celle qui ne possède en or que ses nuits blanches Pour la lutte obstinée de ce t emps quotidien" Jean Ferrat Travailler depuis des mois et voir le désastre que ça crée entre les gens. Les mensonges, les trahisons, les égos qui se gonflent, les petits chefs mal placés... Les employés qui se victimisent, se transforment en serpillère pour avoir une prolongation de contrat, des murs un peu plus grands, une bagnole, un logement, des droits au chomdu. Les amitiés qui se défont, celles qui y survivront, celles qui n'y survivront pas... Les gens qui auraient pu être des amis et qui ne le seront jamais. Ceux qui protègent leur petite place, ceux qui préservent leurs petits privilèges et qui ne sont en fin de compte, que des pions, des pantins tirant les ficelles d'intérêts plus grands, plus troubles, auxquels ils aspirent en secret - quand ils osent encore rêver. Et les laissés pour compte, les femmes, les vieux, les pauvres, les