" Un jour, je te parlerai de ma vie. Ce sera à l’aube, face à une immensité d’eau, de vent, de sable ou de nuit. L’horizon, incertain de sa chance, se sera retroussé les manches. « Perdu pour perdu, je vais creuser, là, où je suis, puisqu’on m’a dit et redit qu’à l’endroit où sont tes pieds, dessous, il y a une source, forcément. Il suffit de creuser. Et je creuse. Dans le noir. Je creuse, au plus profond des ténèbres, je progresse non sans mal, longtemps, longtemps. A présent, je n’ai même plus peur. Pas pour autant résigné, non. Mon seul souci est de creuser, creuser encore. Et soudain, la voici, au sortir d’un goulet aveugle, où je manque m’étrangler, la voici, la grande lumière, déchirante, aveuglante… les couleurs s’entremêlent, se chevauchent, se pénètrent, se fécondent, me mettent au monde, je retrouve, je reconnais, j’y suis enfin, et là-haut soudain s’engendre une sorte de fibule immense, démesurée qui reproduit, comme à son corps défendant, l’architecture immanquable des lieux sacrés du culte que je n’aurais jamais du cesser de me rendre à moi-même… » Ainsi parla l’horizon avant de reprendre sa place, droit devant. Un jour, je te parlerai de ma vie."
Virginie Despentes contesta a Lionel Jospin y a los anti-matrimonio para todos
Este articulo fue publicado el 12 de noviembre del 2012 , aqui est á la versión original . Invitado a la emisión televisada del Grand journal de Canal+, el ex primer ministro socialista Lionel Jospin reiteró sus reservas en cuanto a la apertura del matrimonio a las parejas homosexuales. «Es la posición de mi parti do por lo tanto la respeto, empezó el ex Primer ministro. No es la mia. Lo que pienso es que la idea fun damental que se debe sostener -en cuanto al matrimonio, a las parejas y a la vida en general- es que la humanidad está estructurada entre hombres y mujeres.». La escritora Virginie Despentes decidió contestarle en la revista francesa gay Têtu. «Entonces, esta semana le toca a Lionel Jospin. Le parece que no escuchamos suficientes tonterías en cuanto al matrimonio gay, así que se marca un solo. Tranquilos, ¡eh! que es sin homofobia. No dijo que existía el derecho a dispararles a las maricas o de hacerles la vida imposible a las nenas bolleras en el inst...
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