Photo du défund Salgado J'avoue. Je me suis faite avoir. Des heures sur facebook à scroller les conneries du monde entier au lieu de faire de la guitare et de la poésie. Faut dire que l'époque le veut bien. C'est la merde. On s'est fait précariser l'esprit et les godasses. En même temps on le savait qu'on allait prendre cher. Bon, bah, c'est fait. Je ferai pas de gamins dans ces conditions. C'est même pas par principe. C'est par évidence. Je me dis que toutes les époques ont eu leur lot de pourriture. Celle ci est musclée. Alors je vis avec ma belle et un super matou adorable que je chéris comme on chérit les étoiles. Ce qui est important aujourd'hui, c'est de finir cette bière sans être complètement ivre, écrire au petit Camille qui est devenu grand avec le départ de sa matriarche (heureusement, il s'agit de son arrière grand mère et pas d'ma pote Marie) et de profiter du temps libre précarisé. Parce que le temps libre, c'est to...
"C'est un petit chemin de terre, minuscule, qui se bat dans la lumière, croyant avoir tous les droits, même celui de crever au combat..." Repose en Paix, toi qui fut mon Ami.
Par BEATRIZ PRECIADO Paru dans Libération le 14 janvier 2013, PARIS. Versión española e italiana AQUI Manifestation Paris 13.01.2013 Photographe anonyme Les catholiques, juifs et musulmans intégristes, les copéistes décomplexés, les psychanalystes œdipiens, les socialistes naturalistes à la Jospin, les gauchos hétéronormatifs, et le troupeau grandissant des branchés réactionnaires sont tombés d’accord ce dimanche pour faire du droit de l’enfant à avoir un père et une mère l’argument central justifiant la limitation des droits des homosexuels. C’est leur jour de sortie, le gigantesque outing national des hétérocrates. Ils défendent une idéologie naturaliste et religieuse dont on connaît les principes. Leur hégémonie hétérosexuelle a toujours reposé sur le droit à opprimer les minorités sexuelles et de genre. On a l’habitude de les voir brandir une hache. Ce qui est problématique, c’est qu’ils forcent les enfants à porter cette hache patriarcale. Paris, 1...
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