C'est la fin des haricots!


 Combien de temps sans t'écrire une lettre d'amour? Combien de temps sans flipper, sans se rouler dans la boue du désir et les peurs enfantines. Y'a un chien qui aboie au dessus de ma tête, avec sa bouteille de whiskey il se balade comme l'épée de Damoclés sur ma nuque ombragée.

J'ai rien compris, d'un coup je suis tombée dans le vent, la terre ne soutenait plus mes pieds. Je suis tout le temps ivre. De solitude, de rencontres, de danse et de routes en déroute. Je ne tiens plus debout, je danse.

Et ce pantin qui se rit de moi. Gamin ébouriffé aux airs de gamine. Y'a de la peinture partout et il pleut. Je nage dans le reflet des flaques en miroir. Y'a plus rien à manger? T'es complètement déglinguée, surtout le soir, ou au petit matin, quand seule, tu te fais peur. Avec tes jambes arquée dans les escaliers des araignées.

Y'a plus rien? Si, y'a son rire de maman sensuelle dans les volutes bleutée de ses fumées grises. Elle rit avec sa copine, cette enfant esquintée qui prend appui sur lui, le sage, tranquille et souriant devant le feu de camps.

Le foyer est rougeâtre et nous sommes des amis.

Mes mains tremblent et nous sommes des amis.

Vous partirez bientôt et nous sommes des amis.

Je ne sais pas dire au revoir.









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