tag:blogger.com,1999:blog-19382742394744360742024-03-14T15:49:06.694+01:00Tout terrainTerreno de experimentación trans-mundistaAntropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.comBlogger1095125tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-71823793794223094052024-02-26T19:59:00.001+01:002024-02-26T20:02:23.477+01:00Dumè Ottavi<p>"C'est un petit chemin de terre, minuscule, qui se bat dans la lumière, croyant avoir tous les droits, même celui de crever au combat..."</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgplpBrqDahTTXrRNHh39rA4VT4RzY381OU49nt6FXa3k46tCC617YZ_EeHHpi3pifiupeYMHo_PD-wIO2Z4f6XR7WZ3IybwL0G18BU4bOCOB0yWkW7iuG3hY_Ft4XkONzJK35ZwHYna3rAnoKyelvLk41ytecUv4XwxQCRNf68bic2M9n7P-4BoIZX4Zw/s2048/arbres%20baudoin.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1461" data-original-width="2048" height="228" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgplpBrqDahTTXrRNHh39rA4VT4RzY381OU49nt6FXa3k46tCC617YZ_EeHHpi3pifiupeYMHo_PD-wIO2Z4f6XR7WZ3IybwL0G18BU4bOCOB0yWkW7iuG3hY_Ft4XkONzJK35ZwHYna3rAnoKyelvLk41ytecUv4XwxQCRNf68bic2M9n7P-4BoIZX4Zw/s320/arbres%20baudoin.jpg" width="320" /></a></div><p><br /></p><p>Repose en Paix, toi qui fut mon Ami.</p><p><br /></p><p><br /></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-83032375069734105682021-09-12T23:43:00.003+02:002021-09-12T23:46:49.488+02:00Ya Rayah<p><span face="system-ui, -apple-system, system-ui, ".SFNSText-Regular", sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;">J'arrive chez moi et y'a cette version d'un vieux son chaâbi qui résonne chez mon voisin. Je me rappelle alors qu'un soir d'ivresse, Jamel et moi avons bien failli foncer à Marseille prendre un billet pour l'Algérie. Je voulais absolument qu'on aille prendre un café sur la baie d'Oran, lui voulait m'emmener dans son désert... On s'est souvenus qu'on n'avait pas de pass sanitaire... et pas de voiture</span></p><p><span face="system-ui, -apple-system, system-ui, ".SFNSText-Regular", sans-serif" style="background-color: #242526; color: #e4e6eb; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="372" src="https://www.youtube.com/embed/uUDKfK3R42Q" width="448" youtube-src-id="uUDKfK3R42Q"></iframe></div><br /><p><br /></p><p><br /></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-27457580780073868402021-09-04T02:02:00.007+02:002023-06-27T15:57:47.340+02:00C'est la fin des haricots!<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0wY2uXYK0Zj9ybmRDDJM3ji0rOjEjv-A4qJ54M5FIgFTohW89yQ9Sb_dmiupNfnhCrslcRK4WRLvpz0TUYZruCMk8XcGrw1b7Hcn_NzCn4hIBTEJBh-nUc4SYYKAhmJo9Y8CULuDThMg/s1034/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2021-08-18+a%25CC%2580+15.02.15.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1034" data-original-width="662" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg0wY2uXYK0Zj9ybmRDDJM3ji0rOjEjv-A4qJ54M5FIgFTohW89yQ9Sb_dmiupNfnhCrslcRK4WRLvpz0TUYZruCMk8XcGrw1b7Hcn_NzCn4hIBTEJBh-nUc4SYYKAhmJo9Y8CULuDThMg/s320/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2021-08-18+a%25CC%2580+15.02.15.png" width="205" /></a></div><br /> Combien de temps sans t'écrire une lettre d'amour? Combien de temps sans flipper, sans se rouler dans la boue du désir et les peurs enfantines. Y'a un chien qui aboie au dessus de ma tête, avec sa bouteille de whiskey il se balade comme l'épée de Damoclés sur ma nuque ombragée.<p></p><p>J'ai rien compris, d'un coup je suis tombée dans le vent, la terre ne soutenait plus mes pieds. Je suis tout le temps ivre. De solitude, de rencontres, de danse et de routes en déroute. Je ne tiens plus debout, je danse.</p><p>Et ce pantin qui se rit de moi. Gamin ébouriffé aux airs de gamine. Y'a de la peinture partout et il pleut. Je nage dans le reflet des flaques en miroir. <i>Y'a plus rien à manger? </i>T'es complètement déglinguée, surtout le soir, ou au petit matin, quand seule, tu te fais peur. Avec tes jambes arquée dans les escaliers des araignées.</p><p><i>Y'a plus rien?</i> Si, y'a son rire de maman sensuelle dans les volutes bleutée de ses fumées grises. Elle rit avec sa copine, cette enfant esquintée qui prend appui sur lui, le sage, tranquille et souriant devant le feu de camps.</p><p>Le foyer est rougeâtre et nous sommes des amis.</p><p>Mes mains tremblent et nous sommes des amis.</p><p>Vous partirez bientôt et nous sommes des amis.</p><p>Je ne sais pas dire au revoir.</p><p><br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p><p><br /></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-17367718692708608242021-05-26T18:33:00.003+02:002021-05-26T18:36:16.607+02:00"Retraité dans le besoin"<p> Ca faisait des mois qu'on n'avait pas mis les pieds en ville. </p><p>On arrive à Marseille après avoir lâché 25€ à Vinci. Cette fois je boude pas, on est éclatées et il nous faut être efficaces. </p><p>Marseille et son chaos. Deux accidents en une demi heure, une meuf en camion recule et arrange le pare choc d'une jeunette outrée. Une dame se gamelle en vélo avec ses sacs de courses. J'ai galéré pour trouver une place gratuite malgré ma connaissance du terrain, un nouveau panneau qui ne m'inspire rien de bon m'a fait changé de lieu. J'ai voulu faire des courses à Monoprix. C'était tellement cher que j'ai du faire le tour du magasin pendant une heure pour trouver de quoi manger.</p><p>Un homme en guenille faisait la manche devant la barrière du parking. Il essaie tant bien que mal de la soulever devant le camion de livraison de la grande marque. Difficile de lui faire l'aumône puisque le chauffeur bosse là et que le camion rentrera la marchandise coûte que coûte. Une gitane, le regard vide malgré sa jeunesse ne répond pas à mon bonjour. Je ressens alors ce malaise qu'on oublie vite à la campagne devant la misère. Je regarde mes botines en cuir, je ne suis pas des vôtres. Même si ça veut pas dire que j'ai jamais fait la manche. Cette misère n'est pas comparable.</p><p>Ce matin un homme fait le pied de grue devant un bar où le café coûte 2€20, il a une pancarte autour du cou "RETRAITé dans le besoin". Il est pas 9h du matin. Peigné, en vieux costume, il me rappelle la première fois que j'ai pris le bus à Santiago du Chili. La misère latino-américiane est souvent digne et parfumée.</p><p>Plus loin un homme de l'âge de mon père fait les poubelles. Il ne se cache pas, y va déterminé, habitué, il est méticuleux. Je trouve une épicerie tenue par un arabe, j'ai dans l'idée que ce sera moins cher que la veille. Loupé. Je ressors "je vais rien prendre, je vous montre mon sac" "Non c'est pas la peine, bonne journée." Il a l'habitude. </p><p>Je finis à la bioccop où les prix sont à peu près pareils dans toute la France. Finalement, l'épicerie bio est devenue la moins chère du quartier. En sortant ma soupe sous le bras, un homme avec un beau masque noir m'interpelle: "Je peux vous demander un service?" A moins de 48h en ville, je m'arrête et pense aux pièces que j'ai sous la main. "Il me manque 80centimes pour ma voiture" "Pas de soucis, c'est la galère" "Non mais j'ai pas fait exprès"... il fait encore semblant, sans son odeur, j'aurais pu y croire. Je lui lâche mes 2 pièces et rentre à l'hôtel.</p><p>L'indignation que je ressens est sauvage. </p><p>J'allume la télé, les députés se disputent sur les mesures à prendre pour la libération à venir de 162 jihadistes.</p><p>On ne parlera pas des pauvres ce matin sur la chaîne du Sénat.</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8KgPQuctxAOCwA5JV6BGI8cyRg11JAgpZ-xd90S23PdC1OyDmC8k5L97mp7-wCtut-qIyPJh3GRlvgIxEm0rURU0JodURrdkLxgJ1tPA11PsCXpGDhJoPdLvUbb1UKovcifxpsIq543E/s400/clochard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8KgPQuctxAOCwA5JV6BGI8cyRg11JAgpZ-xd90S23PdC1OyDmC8k5L97mp7-wCtut-qIyPJh3GRlvgIxEm0rURU0JodURrdkLxgJ1tPA11PsCXpGDhJoPdLvUbb1UKovcifxpsIq543E/s320/clochard.jpg" /></a></div><br /><p><br /></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-26967974346847554222021-03-13T17:39:00.005+01:002021-03-13T17:42:03.804+01:00L'homme qui dressait des Pierres dans le Vent<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQs8ZXJvZaljcXR8zT0AtKpK9uDJuQo8h-LZJqg0dt0SK6AbRAqJqbcIaaToFfHqcwaXR7UrekUSKT8gv56jidA4GCSNAqXhtos-oPqw1NfGbx6rT47ZMw1SEiQS97FFdevSGcM_foNes/s2048/160195391_922428735245562_520582960587639727_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQs8ZXJvZaljcXR8zT0AtKpK9uDJuQo8h-LZJqg0dt0SK6AbRAqJqbcIaaToFfHqcwaXR7UrekUSKT8gv56jidA4GCSNAqXhtos-oPqw1NfGbx6rT47ZMw1SEiQS97FFdevSGcM_foNes/s320/160195391_922428735245562_520582960587639727_n.jpg" /></a></div><p></p><p><span style="background-color: black; color: white;"><span face="arial, sans-serif">Au milieu de ce monde clafit de crétins et de gens sans cœur, il</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">existe des gens comme Hervé. Il a créé un "musée" à l'air libre sur</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">les bord de la sauvage Durance, aux pieds de Briançon, alignant des</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">pierres en touchant l'harmonie intrinsèque à toute chose. Il se plaint</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">que les gens détruisent tout ce qu'il fait ; et tous les jours, il</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">recommence, avec ses cailloux, à réparer les énergies du monde. A</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">rétablir l'équilibre.</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif"> Certaines rencontres créent un espace temps intense et profond qui</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">nous relie à nous même. J'ai senti cette année une flemme</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">incommensurable, et je me rends compte que la plus grande flemme,</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">c'est de ne pas s'accrocher au monde; de se laisser dériver dans</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">l'absurdité et la méchanceté ambiante, et de s'y perdre. Merci aux</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">coordonnées du Destin qui ont permis le ravissement d'un instant, au</span><br style="font-family: arial, sans-serif;" /><span face="arial, sans-serif">cœur des choses.</span></span></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnXstspwVqEOOymSaH3PDRDtzbK_BSdpnIqJ20R7m17NB5bs2fv2fL32ATWDkRPc7ap91J86WxTiAYlHj3UqHqJ2C9fsODhO34qplirncQoziECMavPYrC-p8a8nQwfpqpzRF70h3QwdY/s2048/160219591_733289064214724_6295895523421005860_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnXstspwVqEOOymSaH3PDRDtzbK_BSdpnIqJ20R7m17NB5bs2fv2fL32ATWDkRPc7ap91J86WxTiAYlHj3UqHqJ2C9fsODhO34qplirncQoziECMavPYrC-p8a8nQwfpqpzRF70h3QwdY/s320/160219591_733289064214724_6295895523421005860_n.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSvj6Z69PtcShFZyh8PCsdkagoFEfYOmU5DhPMwbgQoEnQvnamLqp0zIgGWTZOuuelBnDvCSKHV4hPMXlFa7_VCE3wIxnzmx7LzI3p1arTU8vfejftoA9D9UiAm7NXBObEH9mHRFur3Xc/s2048/160449393_257025629303459_5065869914589493985_n.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSvj6Z69PtcShFZyh8PCsdkagoFEfYOmU5DhPMwbgQoEnQvnamLqp0zIgGWTZOuuelBnDvCSKHV4hPMXlFa7_VCE3wIxnzmx7LzI3p1arTU8vfejftoA9D9UiAm7NXBObEH9mHRFur3Xc/s320/160449393_257025629303459_5065869914589493985_n.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg29hZ4J4e_V_5ftlnjCmNQM8N2GB6HCJnAFoS3RyPcZljlVExEyMFLSkDvJ_0XJw6K3wbBjit51s8XwnGgMc3pKDnNCFEW3gkLy8MYuZstmp1hcBZmr4G3O-FQ7Wf6ihQ8Fd0VzD08SP8/s1656/oeuvre.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1656" data-original-width="1242" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg29hZ4J4e_V_5ftlnjCmNQM8N2GB6HCJnAFoS3RyPcZljlVExEyMFLSkDvJ_0XJw6K3wbBjit51s8XwnGgMc3pKDnNCFEW3gkLy8MYuZstmp1hcBZmr4G3O-FQ7Wf6ihQ8Fd0VzD08SP8/s320/oeuvre.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEAOYeWBA5IEF7d3HK3_gtQrw1vM2YpNMnoZR9yuJicM6GirIbu7ydQm8QNjuXg4IGhTIzYGiIECcz1zeIeKbfsEs5Y1U2ztECIuzv0kco5tcdGtIbdcgvBZo2y7hG0xEUKGMWE-fI-OA/s2048/d.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1536" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEAOYeWBA5IEF7d3HK3_gtQrw1vM2YpNMnoZR9yuJicM6GirIbu7ydQm8QNjuXg4IGhTIzYGiIECcz1zeIeKbfsEs5Y1U2ztECIuzv0kco5tcdGtIbdcgvBZo2y7hG0xEUKGMWE-fI-OA/s320/d.jpg" width="320" /></a></div><br /><span face="arial, sans-serif" style="background-color: white; font-size: 12.8px;"><br /></span><p></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-62426925585193308482020-08-08T16:23:00.002+02:002020-08-08T16:25:45.857+02:00CB 895 FC<p style="font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; margin: 0px 0px 6px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">Peyotito, mi amor. Tu as été une bagnole sans précédents. Par monts et par vaux tu as bravé maintes fois les dénivelés alpins malgré ta carence en frein moteur et tes jets d'huiles incandescents. On se souvient de toi à Ville sur Ozon, où après descendre le Ventoux en folie, tu lâchais un beau nuage de fumées bleutées devant le bar des cyclistes hallucinés. Tu as savouré les vents de sables de la Méditerranée et embrassé ses bains de sels. On a fait 184000 kilomètres ensemble<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;">. Tu étais parfois un peu dur au fesses et aux reins mais qu'est ce qu'on s'est éclatées sous tes grandes fenêtres. J'aurais aimé savoir que tu finirais tes vieux jours squatté par des poules ensauvagées, et tu méritais bien un baptême aymara devant l 'église bolivienne de Copacabana, ou tes consoeurs se font bénir avant de prendre la route avec leurs nouveaux passagers.</span></span></p><div class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px;"><p style="font-family: inherit; margin: 0px 0px 6px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">Tu as fait le tour de la péninsule Ibérique, biensûr, et arpenté les routes communales de France comme peu d'engins motorisés ne s'y sont aventurés...</span></p><p style="font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">Tu nous manquera, mon beau, parce qu'on a toujours su qu'avec ta largesse d'épaules et ton assurance légendaire, tu étais masculin. On t'a aimé quand même !</span></p><p style="font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">Alors j'espère que celui qui t'as comprimé un 31 juillet 2020 a senti que tu ne serais jamais une simple carcasse abandonnée aux quatre vents et que t'en avais eu dans l'ventre.</span></p><p style="font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">Va donc rejoindre la Rolls au paradis des vielles tires, je suis sûre qu'elle t'attend !</span></p><p style="font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><span style="background-color: black; color: #f3f3f3;">En tous cas ce soir je m'en jette un à ta santé de bourlingueur, et crois moi, c'est pas une merde glyphosatée qui pourrit les rivières et fait mourir les paysans. Ça a du goût et des choses à raconter même sous l'amertume de te laisser filer.</span></p><p style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><br /></p><p style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=oVloIFdlGHk&fbclid=IwAR1411mFgAtQ8ounKsM3wsIY34H6Mq0-BH_08gcKCQ5gFj3HJBjos8tWTGU">https://www.youtube.com/watch?v=oVloIFdlGHk&fbclid=IwAR1411mFgAtQ8ounKsM3wsIY34H6Mq0-BH_08gcKCQ5gFj3HJBjos8tWTGU</a><br /></p><p style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><br /></p><div class="separator" style="clear: both; color: #1c1e21;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDG62Ssf7N9UbpLu0mGKlwKX5KG2ldQksXCNFzsXtPVsO1i3MeZIz-ZNCTuuDrCUFaeX9tBmqg7zpp52CrG8I2NVe7Ay9p_ffM3ZaJoFxrW_3VgMgoAiOQ8yyugessS19GeXABvEFnAw/s1125/116891256_328319504982886_525299943343108980_n.jpg" style="display: block; padding: 1em 0px;"><span style="background-color: black;"><img border="0" data-original-height="844" data-original-width="1125" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQDG62Ssf7N9UbpLu0mGKlwKX5KG2ldQksXCNFzsXtPVsO1i3MeZIz-ZNCTuuDrCUFaeX9tBmqg7zpp52CrG8I2NVe7Ay9p_ffM3ZaJoFxrW_3VgMgoAiOQ8yyugessS19GeXABvEFnAw/s640/116891256_328319504982886_525299943343108980_n.jpg" width="640" /></span></a></div><p style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: inherit; margin: 6px 0px;"><br /></p></div>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-72363782529073005662020-08-08T16:16:00.001+02:002020-08-08T16:16:18.978+02:00Quarantaine<p>
<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
-->
</style>
</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Les chemins de travers, promesse de
lumière. La fuite est encore possible, fine et étroite. Elle a
souvent le visage d'un chemin sous la lumière, d'un sourire de
voisinage.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">La police habite le monde, et nous, les
voyons atterrés, peureux, béats, ébettés. On n'a rien compris de
ce qu'on savais déjà. C'est arrivé. Ce que nous redoutions et
espérions est arrivé. Nous sommes cloués sur place, impuissants.</p>
<p style="margin-bottom: 0cm;">Le monde s'est arrêté pour nos
sociétés malades. On redoute que tout recommence comme avant et en
même temps nous avons besoin de sortir de cette turpitude.</p><br /><p></p>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-76059026210795743042020-06-26T18:03:00.001+02:002020-06-26T18:06:28.156+02:00No man's time<div style="font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
<div style="color: #1c1e21;">
<span style="background-color: black;"><br class="Apple-interchange-newline" /></span></div>
<span style="background-color: black; color: white;">J6. J'ai rêvé cette nuit que je nageais au grand large. Au réveil, j'ai renversé ma tasse de thé froid dans le lit.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Amerrissage.</span></div>
<div style="font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
<span style="background-color: black; color: white;">Dans la rue de l'église du village, la résistance s'organise. Les petits gestes de rien nous empêchent de devenir fous.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Le voisin continuera de sortir son chien et son déambulateur deux fois par jour.<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;"><br />Alice arrose ses plantes ensoleillées plus que de coutume, elle amène toujours le café à Monsieur Audiard qui ne marche presque plus.<br />J'irai étendre le linge derrière l'église.</span></span></div>
<div class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "helvetica neue", helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14px;">
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px;">
<span style="background-color: black; color: white;">Le matin, nous parlons fort. Ca piaille aussi chez les oiseaux. Nous parlons fort et ça nous rassure.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">En ouvrant la fenêtre, ça sent la cuisine portugaise.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Ce matin, j'ai sorti ma chaise de camping au soleil d'en face.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">J'ai traversé la rue, à l'ombre du laurier magnifique qui a fini d'envoyer ses graines aux quatre vents du printemps.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">J'entends Denise qui s'affole dans la cuisine. Je regarde notre petite maison ombragée qui garde sa porte ouverte pour faire rentrer la lumière et je sens comme nous avons de la chance.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">J'adore vivre avec elle.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">J'irai tous les jours prendre le soleil sous le laurier des absents.</span></div>
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px;">
<span style="background-color: black;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1c1e21; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAjy4NqvLPquhu-dxCxHuxeoTPmHTc9SShAEPzJg276BHHUe6wQZWTbYeWwv_zu96tgIj6QZZqvhE-VTL1qRFwSshPdzL43YxUqvk25pmN_JgFwVP-jKd8CilF58W2RrM85PkX0OgfxaI/s1600/90525679_2655834371211480_3858725711103655936_o.jpg" imageanchor="1" style="background-color: black; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAjy4NqvLPquhu-dxCxHuxeoTPmHTc9SShAEPzJg276BHHUe6wQZWTbYeWwv_zu96tgIj6QZZqvhE-VTL1qRFwSshPdzL43YxUqvk25pmN_JgFwVP-jKd8CilF58W2RrM85PkX0OgfxaI/s320/90525679_2655834371211480_3858725711103655936_o.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #1c1e21; font-family: inherit; margin-bottom: 6px;">
<br /></div>
</div>
Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-34617793769274125622020-02-02T15:20:00.003+01:002020-02-02T15:24:23.610+01:00Ofelia Medina<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9uT-FP67uhJvGH-LfEG3xtVfPC9gZ23otA907Q0YBHrCcbHq_0r8uM5dlJGlFRvicBsTHUpObQSy3y_OQz_jDoTE0MaKzzadx0QFQkOIO8FpExAVlfIkK9QyHfgLRUDWJX0JuLz9SnqU/s1600/PaulinaLavista.OfeliaMedinaenlafoto.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="219" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9uT-FP67uhJvGH-LfEG3xtVfPC9gZ23otA907Q0YBHrCcbHq_0r8uM5dlJGlFRvicBsTHUpObQSy3y_OQz_jDoTE0MaKzzadx0QFQkOIO8FpExAVlfIkK9QyHfgLRUDWJX0JuLz9SnqU/s400/PaulinaLavista.OfeliaMedinaenlafoto.jpg" width="272" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
Ofelia vista por Paulina Lavista</div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Mes yeux s’écarquillent à la vue de cette photo que j'avais oubliée. ça a été un de mes premiers contact avec le Mexique. Nous avons cohabité deux ans. Elle m'évoquait un drôle de sentiment, elle me dérangeait, sa beauté me mettait mal à l'aise. Laura m'avait dit qu'il s'agissait d'une prostituée mexicaine de 17 ans...<br />
<br />
"T'as vu Ofelia quand elle était jeune? Ofelia, que je t'ai présentée au Théâtre à México, celle qui a mené l'oeuvre de Frida à la postérité! Le premier film de Frida, c'est elle!" Denise me montre cette photo sur l'écran de son téléphone, toute excitée...<br />
<br />
Ofelia est une des plus grande actrice mexicaine encore en vie. J'ai été époustouflée de la voir sur scène, elle m'a embrassé en fin de représentation. En fait, c'est elle qui nous a invité voir sa pièce ce soir là. Nous n'avons même pas payé... Elle a combattu auprès des Zapatistes et a lutté toute sa vie pour que cet autre monde soit possible.<br />
<br />
Je ne l'avais pas reconnue.<br />
<br />
Sur cette photo de Paulina Lavista, elle fait une pause lors d'un film où elle danse le mambo avec Perez Prado.Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-51039579732314235492020-01-28T18:02:00.000+01:002020-02-02T15:07:46.255+01:00Un an<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
<br />
-->
<div style="margin-bottom: 0cm;">
"Mamie est morte. Denise est partie
prendre un avion, puis deux, puis trois. Course folle aux papiers.
Moi je roule des centaines de kilomètres. Je dors, je pleure, je
l'attends. Demain, j'irai bosser dans un décor de glace subliminale.
Comme un corbeau déplumé par un chat de salon. J'ai la tête qui
tourne et je ne bois plus. Ça, pour le coup, ça fait flipper.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
On a brûlé son corps congelé. Son
fils a couru derrière son cercueil. Il titubait dans sa terreur. Ses
poumons ont débloqué, comme à chaque fois qu'il l'a voyait Sauf
que là il l'aimait, comme un fou. Et qu'il ne la reverra pas.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ma femme m'a accompagné toutes ces
semaines cauchemardesques. Je suis devenue folle sans m'en rendre
compte. Ça m 'a cisaillé le cœur, l'enfance et même
l'adolescence l'AVC de mamie. De vieilles blessures se sont
rouvertes, d'un coup, le sang a giclé du divorce de mes parents. On
m'a recoupé de mon frère, j'ai pleuré dans les draps la nuit. Tout
ce que je n'avais pas pleuré vingt ans auparavant.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Ma femme a eu peur, je crois.
Impuissante, à côté de moi qui se décomposait. J'ai perdu ma mère
dans un langage incompréhensible, pis l'ai retrouvée, dégarnie
dans le jardin de ses parents. Il y avait mon père, agacé. Il a
couru dans les jupes de sa mère, la prochaine. C'est tellement
normal que c'en est affligeant.
</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je dormirai les volets fermés. Jusqu'à
ce qu'elle revienne mettre ses couleurs sur mon cœur. Sur mon corps.
Elle me manque terriblement. Ce soir, elle
est au cinéma à Paris. Elle s'en va bientôt de l'autre côté du
monde. Et ça me fait mal.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Elle a sous le coeur, un autre cœur,
puis dessous, encore un autre. Ça n'en fini pas.</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Je veux qu'elle ne meure jamais. J'irai
la chercher partout, même dans l'au delà. Il ne faut pas qu'elle
meure !</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Quand on vieilli, on devient fou." (journal du 5 février 2019)</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIUYVokfxB5VQ6vepvYDK1EfwdMiN9hzPDhIixWaLYVfJp-jm0J9rO-35DT-MAUBB0cw-5YUjWgiQVo2dRsLGwfnbdJdaLC1KSU-L-0F4yFQCtR81b1Yza-rC0uaIH3PT2z9O03s6VO6I/s1600/Van_Gogh%252C_Sunflowers%252C_1887.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1114" data-original-width="1600" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIUYVokfxB5VQ6vepvYDK1EfwdMiN9hzPDhIixWaLYVfJp-jm0J9rO-35DT-MAUBB0cw-5YUjWgiQVo2dRsLGwfnbdJdaLC1KSU-L-0F4yFQCtR81b1Yza-rC0uaIH3PT2z9O03s6VO6I/s320/Van_Gogh%252C_Sunflowers%252C_1887.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
Jacqueline Christin</div>
<div style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
5 août 1934-28 janvier 2019</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<br /></div>
<br />Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-25220625092278056092019-11-15T19:23:00.000+01:002019-11-15T19:23:33.729+01:00El golpe de Estado en Bolivia es racista, patriarcal, eclesiástico y empresarial<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%; background-color: #f4f4f4; caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px;">Adriana Guzmán integra el Feminismo Comunitario Antipatriarcal de Bolivia, y Feministas de Abya Yala. Se reconoció en esa lucha con otras compañeras en la Guerra del Gas en 2003, por eso suele decir que aprendió en la calle de qué se trata el patriarcado y por qué el feminismo es una herramienta fundamental para crear otras formas de vida. Ahora mismo resiste el avance de las milicias que festejaron la quema en la plaza pública de la whipala, la bandera de los pueblos originarios, un gesto de una violencia simbólica tal que es difícil nombrarlo sin que el corazón se parta. En este diálogo caracteriza al golpe de estado, llama a enfrentarlo, y a apoyar las acciones de la Resistencia.</span><br />
<span style="-webkit-text-size-adjust: 100%; background-color: #f4f4f4; caret-color: rgb(102, 102, 102); color: #666666; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px;"><br /></span>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Cómo caracterizás al golpe de estado en Bolivia?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
-Hay un dolor profundo frente al triunfo de este golpe cívico, militar, fundamentalista, empresarial. Estas movilizaciones empezaron después de las elecciones del 20 de octubre, cuando se acusó de fraude al proceso electoral en el que Evo Morales obtuvo un 10% más de votos frente al segundo candidato Carlos Mesa. Había un descontento en sectores de la sociedad por la repostulación del Evo. Como Feministas Comunitarias Antipatriarcales hacemos una autocrítica ahí. Creemos que habría que repensar esa postulación del Evo. Pero por otro lado, había un montón de imposiciones de los otros partidos. Por ejemplo Carlos Mesa, siendo genocida, coautor de la Masacre del Gas (2003), estaba yendo a las elecciones como candidato. ¿Cómo si un genocida va a las elecciones, no puede repostularse alguien por tercera vez?</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">Quiénes son los protagonistas del golpe?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Por un lado está la oposición que en términos “democráticos” se habría visto afectada por el supuesto fraude, encabezada por Carlos Mesa. Fue vicepresidente de Gonzalo Sánchez de Losada, coautor de la Masacre del Gas, y la última cara que tuvo que utilizar la oposición de los partidos políticos, una oposición anacrónica, sin propuesta, sin rostros, que había quedado destrozada con estos años del proceso de cambio. Partidos que ni siquiera existen ya sus siglas, se juntan y ponen a Carlos Mesa como su candidato. Esa sería la “oposición política”. Son los votos de cuestionamiento al MAS (Movimiento al Socialismo). </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
El otro es el grupo de derecha fascista encabezado por el Comité Cívico de Santa Cruz, donde está Luis Fernando Camacho como Presidente. Es una instancia que inventan los empresarios para participar en decisiones, en la elaboración de leyes para defender sus intereses. El Comité Cívico Comité Cívico representa a los empresarios, oligarcas, a los terratenientes, socios de las transnacionales, del Oriente boliviano. El Oriente boliviano está tomado por los terratenientes, que han obtenido sus tierras del regalo de la dictadura, y que han sometido ahí a los pueblos indígenas, a migrantes de La Paz, de otros departamentos, migrantes aymaras y quechuas, para su servicio, como sus peones. Es la oposición económica que encabezado este golpe de estado. Luis Fernando Camacho está vinculado además a los carteles del narcotráfico. Es hijo de un paramilitar que ha estado al servicio de la dictadura. Eso es lo que representan quienes ha encabezado este golpe de Estado.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-Hay sectores políticos que no nombran este momento como un golpe de estado ¿Por qué ustedes lo caracterizan así?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Primero, porque se ha buscado la desestabilización social, política, sembrar terror con grupos armados en diferentes lugares. Armados con armas de fuego <span style="background-color: #f4f4f4;">con cascos, con escudos. Se ha articulado a grupos universitarios, paraestatales, paramilitares, grupos fascistas, racistas, que ya había desde el 2008, como la Unión Juvenil Cruceñista. Sembrar el terror, desestabilizar políticamente, es la primera característica del golpe. Aliarse con la policía después, que se amotina. Convocar a los militares que se suman supuestamente a defender al pueblo. ¿Cuál pueblo? El que encabeza Luis Fernando Camacho. Todas esas son las características de un golpe. Finalmente, lo vemos hoy, cuando en vez de que entre Carlos Mesa al Palacio de Gobierno después de la renuncia de Evo, no lo hace él. Lo hace Luis Fernando Camacho, representante de estos empresarios, de la Iglesia, del peor fundamentalismo del país. Impone la bandera, la Biblia y convoca a una Junta cívico militar, donde estarían militares, y personajes “notables”, que son ellos. Gracias </span>Este golpe de estado ha tenido por un lado características tradicionales, como la presencia de los militares, de la policía, pero también características distintas, promoviendo el enfrentamiento entre vecinos, lo que se ha logrado gracias a la profundización del racismo. Han salido vecinos a decir que “basta del gobierno de indios, de ladrones”. Todos los que tenemos cara de indios somos señalados como parte del MAS. Especialmente las que somos mujeres originarias indígenas. El golpe de estado es también un golpe a las mujeres, a las organizaciones sociales. Por el amedrentamiento, por la humillación. Es un doble golpe. No es solamente al Estado, al gobierno, sino también a las organizaciones sociales. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-Como Feministas Comunitarias Antipatriarcales ¿qué valoración hacen del gobierno de Evo?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Como Feministas Comunitarias Antipatriarcales hemos sido parte de este proceso de cambio, lo hemos construido. Se ha parido este feminismo en el proceso de cambio. Los principales debates han estado en la Asamblea Constituyente. Lo plurinacional, el reconocimiento de los pueblos, el ejercicio de nuestra autonomía, de nuestra autodeterminación. Hoy hay autonomías originarias, indígenas, campesinas. Con muchas limitaciones, sí, pero se están construyendo, se está haciendo el camino de la reconstitución del territorio, que era lo que queríamos como pueblos. Las cosas que dice la Constitución: el estado de base comunitaria, la economía comunitaria. El artículo 338, que habla del trabajo impago de las mujeres, que el trabajo del hogar produce riqueza, y debe ser contabilizado en las arcas del Estado. Esos debates se han traducido en leyes, que se han traducido en programas, posibilidades, acciones concretas. </div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-Sin embargo, también hay críticas al gobierno de Evo Morales en relación al extractivismo ¿verdad?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Principalmente en el área económica tenemos las críticas. No se ha transformado la matriz capitalista del sistema, no se ha afectado a los intereses de los empresarios, de los ganaderos, de los madereros. Eso es cierto. También había contratos de 100 años de duración. No ha habido la decisión política para nacionalizar por ejemplo la minería, que era uno de los pedidos que hacíamos. Sin embargo, ha habido muchos logros en término del reconocimiento de los pueblos originarios, de ir construyendo haciendo camino, para nuestra propia educación, nuestra propia organización política. Cambios que hemos ido haciendo, incluso más allá del Estado, incluso a pesar del Estado.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Se puede, como feminista, defender a un presidente al que se caracteriza como machista?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Como feministas tenemos muchas críticas a Evo Morales, por la matriz económica, por el extractivismo. Hemos cuestionado su machismo. Pero entendemos también que tener un presidente en el cual nos miramos, aunque sea un presidente machista, no es lo mismo que tener un presidente blanco, empresario, oligarca… como Macri. Entendemos la diferencia. La entendemos en el cuerpo, no solo racionalmente. Para nosotras era importante que Evo sea presidente. Era paralelo al proceso que hemos hecho las organizaciones sociales de transformación cotidiana, de poder mirarnos al espejo, reconocernos, nombrarnos. Contra todo esto viene el golpe de estado. Por eso la humillación. Por eso el escarmiento. Por eso la quema de la whipala.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Qué significa el racismo como componente estructural del golpe de estado?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
En el proceso se ha planteado una descolonización desde la educación, en diferentes políticas públicas, tanto en el Estado como en las organizaciones. No sólo en la recuperación de prácticas ancestrales, sino en la recuperación epistemológica de pensar de otra forma, de gestionar el poder de otra forma. Sin embargo, a pesar de esa descolonización, no habíamos profundizado el racismo. ¿Por qué? Porque el racismo es un ejercicio de privilegios. La forma de acabar con el racismo, era acabar con esos privilegios que vienen del mundo económico principalmente. Los privilegios que tienen los oligarcas, los terratenientes, no se han afectado como hubiera sido necesario.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-Además el racismo es transversal, no corresponde a un sólo espacio o partido político...</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Una muestra de este racismo, está también en las prácticas de la izquierda y de ciertos feminismos. Una izquierda colonial que asume que las organizaciones originarias, campesinas, sirven para tirar piedras, para hacer bloqueos, y no para decidir cómo queremos vivir. Esa ha sido la pugna en la Asamblea Constituyente, y la pugna entre feminismos burgueses, blancos, clasemedieros, y el feminismo comunitario. Y por blanco, por burgués, me estoy refiriendo específicamente a las feministas que intervienen desde sus privilegios, desde su clase, desde su casa, su trabajo consolidado, su dinero, su apellido. Han juzgado al gobierno no sólo por sus errores políticos. Lo han juzgado por indios. En esta coyuntura, primero se han pronunciado denunciando el fraude, pero sin cuestionar que Carlos Mesa, el otro candidato, es un genocida. En medio de las movilizaciones, han planteado esta disputa como un enfrentamiento de machos, sin mirar el racismo. Para continuar, han deslegitimado nuestras denuncias de racismo, diciendo que hablar de racismo era una campaña que estaba haciendo el gobierno. Como si éste no hubiera sido un país colonizado por los españoles, invadido y violado sistemáticamente. Como si se pudiera borrar por un partido, el Movimiento Al Socialismo en este momento, estos años de colonización y de racismo.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Qué pierden las mujeres y el pueblo con este golpe?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
¿Qué estamos perdiendo con este golpe al Estado Plurinacional, para imponer la República católica, cristiana? Este golpe es para escarmentar al gobierno de un indio, y poner seguramente una junta militar integrada por militares y personajes notables. Ahí está el colonialismo. Suplantar al indio por militares y notables. Este golpe es contra el gobierno indígena, originario, acompañado de las organizaciones campesinas y los movimientos sociales. Es un escarmiento para que no se nos vuelva a ocurrir que es posible vivir fuera del capitalismo, que el vivir bien pueda ser una posibilidad, que no se nos vuelva a ocurrir la autodeterminación, que podamos autogobernarnos, autoorganizarnos. Que aceptemos este sistema capitalista, neoliberal, patriarcal, colonialista. Ése es el mensaje.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Cómo crees que puede cambiar la vida de las comunidades indígenas, originarias? Especialmente en el caso de las mujeres.</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Va a haber un retroceso absoluto en todos los derechos logrados. Ya se habla que se van a derogar leyes, como la Ley 348 que asegura una vida libre de violencia, que reconoce el feminicidio, una ley con la que nunca han estado de acuerdo los fascistas. Se va a ir en contra de los derechos conquistados, de estos logros simbólicos y reales. También se van a atacar las universidades indígenas. En este proceso de cambio, y no en otro, y por la lucha de las organizaciones sociales, tenemos universidades indígenas, donde van jóvenes que estudian lo que necesita su comunidad, y que después de estudiar eso vuelven a servir a su comunidad. No universidades que producen empresarios y desclasados para el mundo, como son las universidades en las ciudades. Lo que perdemos es la posibilidad de haber hecho este proceso de transformaciones con el acompañamiento del Estado. Pero no perdemos la esperanza. No perdemos la convicción, no perdemos los sueños, no perdemos la urgencia de hacer otro mundo posible. Es mucho más difícil en un estado fascista, pero nosotros, nosotras, vamos a seguir haciéndolo.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Cuál es la situación en este momento, mientras Evo Morales ya está fuera de Bolivia?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Los golpistas están tomado los canales. Están tomadas las radios comunitarias. Desde los medios de comunicación tomados todos por los golpistas, se denuncia que se están haciendo saqueos, sembrando el terror a nombre del MAS. Se dice que son hermanas y hermanos que vienen de las comunidades, y no es así. Hacen estas denuncias para deslegitimar nuestra Resistencia. Las organizaciones sociales no están haciendo ningún saqueo, porque son parte del pueblo en resistencia. Se quiere desprestigiar nuestra Resistencia. Las organizaciones sociales han convocado al cerco de La Paz, se ha cortado el agua en la Paz. Vamos a recuperar La Paz, y nos vamos a ir reorganizando.</div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
<b style="box-sizing: inherit;">-¿Qué necesita el pueblo en resistencia de los pueblos de otros territorios? ¿Qué necesitan ustedes de los feminismos transnacionales?</b></div>
<div style="-webkit-text-size-adjust: 100%; box-sizing: inherit; font-family: "Open Sans"; font-size: 16px; line-height: 1.6; margin-bottom: 1rem; padding: 0px; text-rendering: optimizeLegibility;">
Nuestra convocatoria, hermanas y compañeras, más allá de las fronteras: Nos conocemos, nos hemos mirado. La primera es la confianza en la palabra nuestra, porque la información que está circulando es que aquí no hay ningún golpe, que todo está bien. Lo cierto es que están los militares y los policías apoyando a los golpistas, amedrentando a las organizaciones. Esto es un golpe. Necesitamos que lo digan. Necesitamos que compartan nuestra indignación, nuestro dolor, y que compartan también nuestro miedo, frente a lo que están generando estos grupos armados. Nuestra convocatoria es también a cuestionarnos como feministas. Este análisis reducido de pensar que todos son los mismos, que el Evo era lo mismo que los otros, o que es solo una disputa entre machos, no nos deja ver cómo disputa el patriarcado, el capitalismo, las variables económicas, coloniales, del sistema. No nos deja ver que con el fascismo no se dialoga. El fascismo no escucha. El fascismo no retrocede. El fascismo elimina. Con las humillaciones están tratando de eliminar nuestras luchas. Las convocamos a denunciar esto, y a construir un feminismo que sea comunitario, popular, piquetero, desde estos territorios, que no esté más allá del bien y del mal, que no sea funcional a la derecha finalmente. </div>
Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-23104609155114909902019-09-20T16:38:00.003+02:002019-09-20T16:38:47.504+02:00SublimissimeTú me recuerdas el prado de los soñadores,<br />
el muro que nos separa del mar, si es de noche.<br />
Tú me recuerdas, sentada,<br />
ciertos sentimientos<br />
que nunca se sabe que traen en las alas:<br />
si vivos o muertos.<br />
<br />
Me quito el rostro y lo doblo<br />
encima del pantalón.<br />
Si no he de decir tu nombre,<br />
si ajeno se esconde<br />
no quiero expresión.<br />
Suelen mis ojos<br />
tener como impresos<br />
sus sueños risueños<br />
<br />
Tú me recuerdas las calles de La Habana Vieja,<br />
la Catedral sumergida en su baño de tejas.<br />
Tú me recuerdas las cosas, no sé, las ventanas<br />
donde los cantores nocturnos cantaban<br />
amor a La Habana.<br />
<br />
Esto no es una elegía<br />
ni es un romance, ni un verso:<br />
más bien una acción de gracias,<br />
por darle a mis ansias<br />
razón para un beso,<br />
una modesta corona<br />
encontrada en la aurora.<br />
<br />
Tú me recuerdas el mundo de un adolescente,<br />
un seminiño asustado mirando a la gente,<br />
un ángel interrogado,<br />
un sueño acosado,<br />
la maldición, la blasfemia de un continente<br />
y un poco de muerte.<br />
<br />
Silvio Rodriguez, Esto no es una elegia.Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-891402698354961522019-08-03T01:15:00.001+02:002019-08-03T03:00:55.284+02:00Uppercut<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX9QljPHr9FsJO4GJRUdrQ2-Am1geHUD0-g7O3qQjFnhLyWxlcl1lBmjrO-z9tKKp1aYCYBzG7uxVOSBUtZlibqNAOiY2p7l_e9V1Rp0tkypWVvveuomrlgHGC0ejDQnS_aRelmvNmJ4c/s1600/67551473_1209415585849449_2076390596242571264_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="480" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX9QljPHr9FsJO4GJRUdrQ2-Am1geHUD0-g7O3qQjFnhLyWxlcl1lBmjrO-z9tKKp1aYCYBzG7uxVOSBUtZlibqNAOiY2p7l_e9V1Rp0tkypWVvveuomrlgHGC0ejDQnS_aRelmvNmJ4c/s640/67551473_1209415585849449_2076390596242571264_n.jpg" width="640" /></a></div>
(quand la Beauté te percute)Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-31977019110643593972019-08-02T01:25:00.001+02:002019-08-02T01:25:49.182+02:00Heureusement il y a l'amour."Je n'ai pas d'amis. J'ai des amours. L'amitié est bourgeoise. C'est une construction bourgeoise et masculine." Pedro Lemebel<br />
<br />
Heureusement, il y a l'amour. Le grand, le petit. Les gens qui valent la peine. Il nous faut nous choyer. Nous n'avons plus d'autre privilège que de prendre soin, de nous.Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-84555842826854394432019-05-31T15:50:00.003+02:002019-05-31T15:50:44.799+02:00"Parlement sensible des écrivains"<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="360" src="https://player.vimeo.com/video/164679616" title="vimeo-player" width="640"></iframe><br />
<br />
Mon Climat, Jacques Gamblin.Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-43226150290568164112018-12-12T22:07:00.000+01:002019-08-03T01:51:35.843+02:00Entre femmes: Parcours de mères lesbiennes de l'immigration et des quartiers populaires<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="246" data-original-width="244" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEldvJ0j2RNnfTKzmVFtJy-1krRu1O1so5FfjyYRle5fnqcd_1XmVhXa0ngBNJijnm6-g8HDWfznDLemnYcUrp2OQfmZLtXM2D4udtq4oKts0U3j-7vM6kf3Nu5oSq54zEvyr8YTVuVeI/s1600/Capture+d%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran+2018-12-12+a%25CC%2580+22.08.19.png" /></div>
<div>
Podcast: <a href="https://www.arteradio.com/son/61660625/un_podcast_soi_ndeg13_entre_femmes">https://www.arteradio.com/son/61660625/un_podcast_soi_ndeg13_entre_femmes</a></div>
<div>
<br /></div>
<span style="background-color: black; color: white; font-family: "trebuchet ms" , "helvetica" , sans-serif; font-size: 14px;">Deux militantes de Femmes en lutte ont participé à ce podcast et raconte avec pudeur, humour et résilience, leurs histoires de mères lesbiennes de l'immigration et des quartiers populaires. Hanane, franco-marocaine, et Sy, franco-hmong, témoignent de leurs parcours de combattantes pour assumer leurs amours et fonder leur famille, tout en affrontant la galère sociale et le racisme. On y comprend mieux leurs luttes pour avoir un bébé avec PMA. Elles assument la vie de combats sur tous les fronts qui les attendent. Mais aussi la fierté d'élever leur famille dans le 93, où elles vivent, militent et travaillent.</span><br />
<div class="ob-section ob-section-link" style="background-color: #f9f9f9; box-sizing: border-box; color: #888888; font-family: Lato, sans-serif; hyphens: auto; margin-bottom: 20px; width: auto; word-wrap: break-word; zoom: 1;">
<div class="ob-ctn ob-ctn--withImage" style="border-radius: 4px; border: 1px solid rgb(220, 208, 208); box-sizing: border-box; hyphens: auto; position: relative; word-wrap: break-word; zoom: 1;">
</div>
</div>
Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-30173942041712201282018-11-24T13:59:00.003+01:002018-11-24T14:00:16.200+01:00L'indignation française<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
<br />
-->
<div align="CENTER" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Dix
ans après la dernière crise du capitalisme en date, plusieurs
mouvements populaires ont émergé dans les pays occidentaux pour
crier leur « ras le bol » aux élites de leurs pays et pour dénoncer les inégalités sociales.</span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;">En
2011, le mouvement des Indignés enflammait l'Espagne, inspiré par
les révolutions des printemps arabes et par le mode d'organisation
des grecs de la place Syntagma. Lancé sur internet par huit jeunes
dénonçant le manque d'horizon que leur offrait le futur d'une
société jetée à la rue par le surendettement et le chômage, le
rassemblement spontané du 15 mai 2011 a donné lieu à des
occupations de places de villes pendant trois mois. 8 millions
d'espagnols de tous horizons sont sortis dans les rues sur une
population de 45 millions d'habitants pour demander qu'une démocratie
réelle voit le jour, dénonçant les plans d'ajustements structurels
de la Troïka (Banque Centrale Européenne, Commission Européenne et Fonds Monétaire International) et l'accaparement des richesse par une minorité.</span></span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-weight: normal;">L'indignation
s'est exprimée sous diverses formes similaires dans les pays du sud
de l'Europe et jusqu'au USA (Mouvement Occupy). Des millions de
citoyens se sont organisés sans partis politiques ni syndicats et se
sont mobilisés pendant des mois, créant de nouveaux modes
d'auto-organisation citoyens et pacifistes. Mobilisant l'intelligence
et le savoir faire des étudiants, des salariés, des retraités, des femmes au foyer et
des chômeurs. Ils ont gagné l'opinion, bien que le système économique et politique n'ait guère tremblé.</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-weight: normal;"><br /></span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Après l'échec de la bataille des syndicats et du mouvement des Nuits Debouts contre la loi travail de 2016, le
mouvement des gilets jaunes est inédit en France. Parce que
c'est la première bataille citoyenne qui émerge suite à la
difficulté de se procurer une matière première que la France ne
possède pas.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;">C'est
la première fois qu'on voit des milliers de gens se disant
apolitiques s'organiser en masse sans le soutien des centrales
syndicales pour leur pouvoir d'achat, contre les taxes et le
gouvernement. Dans leur majorité, il s'agit de manifestants qui
travaillent et qui s'appauvrissent, qui vivent dans des zones où
l'Etat providence disparaît peu à peu. A l'inverse des diverses
mouvements des Indignés, le mouvement des gilets jaunes est
périurbains et rural. La question de l'injustice fiscale est sur toutes les lèvres. Le sentiment de faire partie des 99% qui subissent l'enrichissement des 1% gagne du terrain.</span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;"><br /></span></span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Ce mouvement génèrera t'il vraiment une conscience de classe ? Ou participera t'il à la fragmentation de la société précarisée? </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">En
pleine campagne pour les élections européennes, l'appel au blocage
des routes le 17 novembre a été surmédiatisé par des chaînes
d'information en continue avant même qu'il n'ait lieu; contrairement
à d'autres mouvements sociaux autonomes et citoyens qui ne sont pas couverts médiatiquement<span style="background-color: white;">. L</span></span><span style="background-color: white; font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">'infiltration et la manipulation du mouvement par l'extrême droite française est évidente. On a vu s'exprimer la colère de certains manifestants sur des « minorités » : actes racistes, homophobes, délation de réfugiés etc... On a vu de sinistres personnages enfiler le gilet jaune et se fondre dans la masse. </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Ce n'est pas un hasard que Frank Buhler, ex "Debout la France", appelle à manifester à Paris en même temps que la manifestation annuelle contre les violences faîtes aux femmes du 24 novembre. On connaît les positions de l'extrême droite quant à l'émancipation des femmes.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Etant un mouvements très disparate, les revendications sont confuses et peinent à s'articuler. Les manifestants scandent « qu'ils ne veulent plus
payer » de taxes et expriment à juste titre leur sentiment
d'être méprisés par une élite déconnectée de leurs réalités
économiques et sociales. Pour l'instant, les gilets jaunes ne remettent pas en cause les fondements de la société
capitaliste et néolibérale en place. Ils expriment de la colère quant à la baisse de leur pouvoir d'achat.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">De
nombreuses personnes se questionnent quant à leur participation au
mouvement sans qu'aucune critique de fond ou revendication
collective d'émancipation n'émergent. Que</span><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"> faire de tant d'indignation?</span></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">Au delà de la question sociale, le conflit actuel pose la question de la dépendance par rapport à la voiture, de l'autonomie des citoyens et du pays par rapport aux énergies fossiles. Des solutions existent pour refaire vivre les campagnes mais ne sont pas appliquées car elles ne sont pas bénéfiques aux multinationales qui gouvernent les gouvernements. </span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">A l'heure où nous connaissons une crise écologique sans précédent et que des technologies « propres » voient le jour, comment penser collectivement la transition écologique et la redistribution des richesses? Comment survivre dans un monde néolibéral mondialisé? Comment vaincre l'individualisme qui nous a complètement isolés de nous même et des autres?</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="font-weight: normal; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;">Les
agriculteurs se suicident en masse, les maladies dues aux pesticides
se multiplient, les pics de pollutions atteignent des records dans
toutes les villes. Le taux de chômage ne recule pas, les salaires
n'augmentent pas et même diminuent pour certains. </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;">La reconversion écologique de notre société pourrait être une véritable sortie de secours à « la crise ». La France est un pays très dépendant des autres. On exporte 99% du pétrole qu'on consomme, on ne produisait que 8% de notre alimentation en 2006...</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-weight: normal;">Les
gilets jaunes ont bloqué les routes et leurs usagers. C'est un premier cri de détresse. Pour se faire entendre, il faudra aller plus loin que les Champs Elysées. Les urnes sont devenues des trous béants. Les syndicats en ont l'expérience, il faudra bloquer l'économie: bloquer les ports et les raffineries, boycotter les multinationales. Il faudra se politiser, mettre des mots sur les systèmes d'exploitations, comprendre les rouages du capitalisme. </span></span></span><span style="color: black;"><span style="font-family: "times new roman" , serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">La colère populaire est compréhensible, mais, à qui servira
vraiment ce mouvement? Aux pauvres? </span></span></span></span></span></div>
<br />
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"> Les revendications pour plus de pouvoir
d'achat individuels ne suffisent pas dans un monde qui s'effrite.</span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibj86ICso_hvXX-QEiXwuorv17fPktD-5DXXiKZIglqobMEeTc70jz25crmR9EBAYQSQ2AqW7udRoA9OYllvIsUh2Zz-3Yyf_-RNNdX4Zh9trC87IEcAM5P7mkqU1OQ62nXF3eoS17ROQ/s1600/gilet+jaune.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="489" data-original-width="870" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibj86ICso_hvXX-QEiXwuorv17fPktD-5DXXiKZIglqobMEeTc70jz25crmR9EBAYQSQ2AqW7udRoA9OYllvIsUh2Zz-3Yyf_-RNNdX4Zh9trC87IEcAM5P7mkqU1OQ62nXF3eoS17ROQ/s400/gilet+jaune.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: medium;"><br /></span></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<br />
<br />
<style type="text/css">
<!--
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P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
<br />
-->Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-53027856218374809042018-10-30T15:41:00.000+01:002018-10-30T15:41:08.873+01:00Soleil cherche futurJe bois du vin dans mon lit en écoutant le plus grand poète de ce pays encore vivant et je crie de rage et de larmes :SOLEIIIIL, SOLEIIIIL. Le monde est en friche, les fachos gagnent l'Amazonie et en for intérieur, je placarde des bombes, je tire tout ce qui bouge, les Marine, les Salvini, les Trump, les Bolsosamère, je cracherai sur vos tombes (comme disait l'Autre)<br />
<br />
<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/E4Ab3vMIidc" width="560"></iframe>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-7871051115291215772018-09-19T20:20:00.002+02:002018-09-19T20:20:24.352+02:00Libre - Cédric Herrou<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicYoUBiFsL-hB6rcGAsh2MwGSfrsCENJ4ueci9FNFVx2AswKuF06YrPlvgzhI4FtkZ9MOmqUxFkSi2wqeAg7x5dfV0axxKtoDgQiKP5WyDliH12ZSjETNounrh4ZxQIqeb2J-mFBODFME/s1600/libre.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="390" data-original-width="262" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicYoUBiFsL-hB6rcGAsh2MwGSfrsCENJ4ueci9FNFVx2AswKuF06YrPlvgzhI4FtkZ9MOmqUxFkSi2wqeAg7x5dfV0axxKtoDgQiKP5WyDliH12ZSjETNounrh4ZxQIqeb2J-mFBODFME/s320/libre.jpg" width="214" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #666666; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
<span style="font-family: inherit;">Les cris de nuit ont disparu.<br />Les faisceaux lumineux violant la douceur de la nuit ont disparu aussi.<br />La chasse à l’Homme est terminée. Les gendarmes s’ennuie<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">nt, ils se demandent à quoi ils servent. Le teint dépressif, ils sont assis là, nuit et jour, à regarder dans le vide, à observer aux jumelles mes poules à la recherche d’un vers ou, par manque de sauterelles, un brin d’herbe épargné par la chaleur de l’été.</span></span></div>
<div class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;">
<span style="font-family: inherit;"><div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Tchen le gros chien noir a cessé d’aboyer. Elle aussi est triste. La nuit est calme comme avant, l’avant-tourmente, l’avant quand tout était normal. Plus de gamins arrivant comme le vent sans prévenir, après des mois voire des années d’errance entre guerres, mers et déserts. Je n’ai plus de regards venant d’Afrique étincelés par la volonté de vivre. La sensation de réconfort de les savoir arrivés chez moi sains et saufs a disparu. Le plaisir que ces gamins aient réussi à déjouer comme un jeux d’enfant les contrôles policiers, les caméras infra-rouges, les militaires, la Méditerranée.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Ils étaient pour l’Europe bien trop proches. Ici, chez nous, sur nos terres, il était facile de dénoncer, d’humaniser ces flux, ces flots, ces migrants, ces personnes. Il était facile de donner un prénom, un sourire ; il était facile de se battre pour eux, avec eux, grâce à eux.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Le tour est bien joué, plus besoin de sévir à Vintimille, à Menton ou ici dans ma vallée.<br />Le flux, les flots, les sourires, les yeux étincelants d’avenir resteront loin. Les larmes salées sont désormais leur univers. Je les imagine calmes sans bouger, le regard profond, cherchant le fond. Là-bas plus de sens, plus d’envers ni d’endroit, plus de haut ni de bas. Là-bas plus de larmes, plus de guerre, plus de torture, là-bas tout est calme.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
L’Europe aura trouvé la solution ; loin des yeux, loin du cœur. Le flux restera au milieu des flots. La mer étouffera peut-être notre silence. Ma mer, celle de mes frères Italiens, Tunisiens, Portugais ou Marocains n’aura plus jamais la même odeur. Je suis né proche d’elle, j’ai grandi avec elle, maintenant quand je la goûte elle a le goût des larmes, je ne sais pas si c‘est elle qui pleure ou bien si c’est moi, ou alors est-ce les larmes de ses nouveaux enfants morts dans l’indifférence. Ma pauvre mer est accusée d’avoir noyé une partie de l’Humanité. Elle est suspectée de crime contre l’Humanité.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Ma mer, les jours passeront et je continuerai à te défendre, tu resteras pour moi ni complice ni coupable, tu resteras témoin de l’indifférence. Je garderai la conviction de ton innocence mais je ne pourrai plus me laisser porter par ta douceur, ni me laisser bercer par tes vagues, elles sont pour moi la résonance de ces dizaines de milliers de cœurs éteints, de ces poumons gorgés de toi.<br />Prends soin de moi, venge toi tant que tu pourras, même sur moi si tu le veux, avale moi, broie moi, mélange moi à toi, montre nous que tu es notre mer à tous, que ton rôle est de nourrir l’Humanité non de l’avaler.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Je sais que tu en as vu d’autres, je sais que tu connais mes semblables mieux que moi, je suis désolé de ne pas avoir ton calme ni ta sérénité. J’aurais voulu être toi, j’aurais voulu être tes vagues violentes pour recracher ces milliers de corps en décomposition sur les responsables de ce crime contre la Vie. J’aimerais que l’odeur putride embaume ces hommes gris aux sourires froids, j’aimerais enduire de viscères en décomposition ces députés, ces ministres, et ces préfets. Ici l’odeur est bien trop douce pour eux. Le monde est injuste, les coupables aux mains propres se déculpabilisent avec cette devise « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde », mais la misère je la vois dans leurs yeux, ils sont la misère-même, la misère capable de tuer une partie de l’humanité, le sourire aux lèvres. Votre effroyable cynisme rend l’Humanité hideuse. Un jour nous vous jugerons en espérant que nous ne devenions pas comme vous car malheureusement vous n’avez pas le monopole de l’ignominie.</div>
<div style="margin-bottom: 1em; margin-top: 1em;">
Cédric Herrou</div>
</span></div>
Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-58159648777546439862018-08-10T21:22:00.000+02:002018-08-16T17:19:11.605+02:00Marseille l'été<style type="text/css">
<!--
@page { margin: 2cm }
P { margin-bottom: 0.21cm }
</style>
<br />
-->
<div style="margin-bottom: 0cm;">
Marseille l'été c'est le contraste de
la pauvreté au soleil et des groupes de touristes qui haranguent les
rues du centre. Les plages où débordent les égouts après
l'orage du mois d'août sont interdites à la baignade... le matin.
Les africains se baignent toujours le long du fort Saint Jean. Ce soir, y'a
match. Des petits aux grands, tout le monde est en bleu et blanc. Les
couleurs de la Bonne Mère sont devenues le drapeaux de la nouvelle
religion. Le foot, c'est ce qui restent à ceux qui ne partent pas en
vacances. On fait la queue pour payer l'essence, les gens sont
familiers. Des arabes achètent de l'eau fraîche aromatisée. Un
petit s'est fait payé une sucette par le gars devant moi, son papi a
du mal à l'accepter. Mais c'est de bon cœur, alors il sort et
s'écrie : « Bonne soirée les jeunes, allez
l'OM ! ».</div>
<div style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<br />Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-77081536835566714462018-06-24T14:26:00.004+02:002018-06-24T14:26:58.443+02:00Le joli mai, poésie sociale<iframe allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ckI5ws8AiKc" width="560"></iframe>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-49189188923752614192018-05-30T11:02:00.001+02:002018-05-30T11:02:34.594+02:00Kalo Taxidi<br class="Apple-interchange-newline" /><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Après avoir décidé de « partager » notre voyage sur Facebook, je me rends compte que ça a suscité toutes sortes de réactions. J’aimerais juste vous dire qu’un voyage est toujours avant tout intérieur et unique, que ce que la Grèce nous a donné chacun.e peut le trouver sur son propre chemin. Qu’avant tout se déplacer dans ce monde demande d’être toujours conscient d’où nous venons et de chez qui nous arrivons. Que si on vous a donné envie d’aller en Grèce vous saurez respecter le pays et ses nobles habitant.es. Que vous consommerez local et que vous ne financerez pas de multinationale ou tout autre entreprise faisant son beurre sur la crise, privatisant plages et villages tout en exploitant les habitants. C’était juste pour éclaircir mes intentions de « partage » de richesses de la vie. Love</span><br />
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3eHPmOcJ00FyTKF5md6R-MRnlhLjwKJIeV7pnFXXy0WeHECn0hgwKuCl8J5emtxjcv__78GEpKk8Rzr118HQWaonftv89UkTLl5y2-U4j7mB2RcCGuwCsEZUpKVbKZVWSG8G1GhSCCQQ/s1600/30571459_1467502680044661_6101428560717676544_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3eHPmOcJ00FyTKF5md6R-MRnlhLjwKJIeV7pnFXXy0WeHECn0hgwKuCl8J5emtxjcv__78GEpKk8Rzr118HQWaonftv89UkTLl5y2-U4j7mB2RcCGuwCsEZUpKVbKZVWSG8G1GhSCCQQ/s400/30571459_1467502680044661_6101428560717676544_n.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-72976203854492448862018-05-30T11:00:00.001+02:002018-05-30T11:00:35.659+02:008 avril<br />
<br class="Apple-interchange-newline" /><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">C’est Pâques! Et les déguisements du tourisme tombent. Aujourd’hui c’est méchoui pour tout le monde, il n’y a plus d’étoiles qui tiennent. La grand mère a pris la réception en pantoufles et donnent de précieuses recommandations aux cuisiniers. La musique résonne et le vin coule à flot. Les gosses jouent. Enfin un moment convivial sur cette île de Santorin vendue au tourisme de masse et aux chinois!!!</span><br />
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQhnn0Ndxm2JsZGISMx1BIU9dSJ_eoBE9RHmk73TG37IjQzc7UW8vJUvhmUo756MFEvg40ZNyhRIeJfkHlu79x8PzH7x8doTWNCqLxOItTktzEuXXwWH-E6kATJ8dFVnzsilZppzJpxW8/s1600/30261790_1466133980181531_1819775220953645056_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="960" data-original-width="720" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQhnn0Ndxm2JsZGISMx1BIU9dSJ_eoBE9RHmk73TG37IjQzc7UW8vJUvhmUo756MFEvg40ZNyhRIeJfkHlu79x8PzH7x8doTWNCqLxOItTktzEuXXwWH-E6kATJ8dFVnzsilZppzJpxW8/s400/30261790_1466133980181531_1819775220953645056_n.jpg" width="300" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-91183160773353043782018-05-30T10:58:00.002+02:002018-05-30T10:58:58.243+02:00Pâques6 avril<br />
<br class="Apple-interchange-newline" /><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Ce soir c’est vendredi saint de la Pâques orthodoxe. Les églises sont toutes décorées de cierges. Les chants des popes résonnent dans les rues. Les femmes vont vêtues de noir et voilées. L’une d’entre elle me sourit, elle est très émue. J’avoue que même si je ne comprends pas trop le christianisme, ce soir, la fête est vraiment très belle. Ça vibre de partout.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfUOv0ujzoKBiz0Y9wJ6gmKi6PMeBbqyWADqY5J_6Fb79iaqrhC5_vK-15s07-7s9foOrEoe38ND7yRCtXvF2BuB5_xZoqxCeZz1xlL5TMPXuSsxJKvBYDKL7vlFSTPP1j_uwDdBNlL1Q/s1600/30226750_1464719790322950_7561579160590614528_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhfUOv0ujzoKBiz0Y9wJ6gmKi6PMeBbqyWADqY5J_6Fb79iaqrhC5_vK-15s07-7s9foOrEoe38ND7yRCtXvF2BuB5_xZoqxCeZz1xlL5TMPXuSsxJKvBYDKL7vlFSTPP1j_uwDdBNlL1Q/s400/30226750_1464719790322950_7561579160590614528_n.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1938274239474436074.post-8514574631711617622018-05-30T10:57:00.002+02:002018-05-30T10:57:10.737+02:003 avril<br />
<br class="Apple-interchange-newline" /><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">Le voyage fait de nous ce qu’il veut. Les vents nous portent vers les abysses de l’imaginaire et du réel . Denise vient de découvrir que La mère d’Homère -Climéne- est fille de l’île oú nous avons échoué hier! Et son fils, le célèbre aède, est enterré là! Les Cyclades sont le berceau de l’imaginaire de notre civilisation et de toute notre littérature!!!!! Les voyages d’Ulysse sont nés ici. Et nous les traversons, 28 siècles plus tard.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyPKezSTWq9I0nLSOtGc3_xUS6fI0TmwXgPUW-ZRf0x8AgR8APSDdkg-VqiZB8FfszDw0E-hDtXyy9gtOPKFxvD6qyDuU69Z-Occ087rxt7Gv4lqxx_W0DbAZaFbrsZplzz_e7J9cplns/s1600/29695151_1461839290611000_6119832505479439316_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="960" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyPKezSTWq9I0nLSOtGc3_xUS6fI0TmwXgPUW-ZRf0x8AgR8APSDdkg-VqiZB8FfszDw0E-hDtXyy9gtOPKFxvD6qyDuU69Z-Occ087rxt7Gv4lqxx_W0DbAZaFbrsZplzz_e7J9cplns/s400/29695151_1461839290611000_6119832505479439316_n.jpg" width="400" /></a></div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "Helvetica Neue", Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span>Antropóloga à la dérivehttp://www.blogger.com/profile/06246458136358394760noreply@blogger.com0